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Il sentait le sel et le sang, et quand il colla sa bouche à son oreille, ellecomprit enfin ce qu'il disait, ce qu'il avait chuchoté peu avant, la litanie la plus simple qui puisse exister: son nom, seulement son nom.
Afficher en entier-C'est toi qui l'as tout appris.
-ça, c'était il y a bien longtemps... Depuis, tu n'as pas ru beaucoup d'occasions de manière l'épée, je me trompe ? Maintenant tu as des griffes et des crocs pour te défendre.
-Oui, et pour te tailler le coeur en pièces.
Valentin secoua la tête:
-Tu l'as déjà fait il y a des années de cela répondit-il, et Clary ne su dire si sa tristesse était sincère ou feinte. Quand tu m'as trahi.
Afficher en entier-TU essayais de me rendre jaloulse ? Mais pourquoi ça ?
Elle comprit immédiatement qu'elle n'aurait pas dû lui poser cette question.
-Parce que, répondit-il avec une amertume qui la surprit, je suis amoureux de toi depuis dix ans. J'ai pensé qu'il était temps de vérifier si tu ressentais la même chose pour moi. Il faut croire que ce n'est pas le cas...
Clary eut l'impression d'avoir reçu un coup de poing dans l'estomac. Les yeux fixés sur Simon, elle chercha ses mots; dire quelque chose, n'importe quoi. Mais il ne lui en laissa pas le temps:
-Non, ne dis rien.
Immobile, elle le regarda se diriger vers la porte. Elle se sentait incapable de le retenir malgré toute sa bonne volonté. Que pouvait-elle répondre ? Moi aussi. Seulement, ce n'était pas le cas... Si ?
La main sur la poignée, il se tourna vers elle. Ses yeux derrière les verres exprimaient désormais davantage la fatigue que la colère.
-Tu veux vraiment savoir ce que ma mère a dit d'autre à ton sujet ?
Clary secoua la tête, mais il n'en tint pas compte:
-Elle a dit que tu me briserais le coeur.
Sur ce, il claqua la porte derrière lui.
Afficher en entier- ma mère prétend que pour s'accepter, on besoin que de l'amour de trois personnes, répondit Simon d'un ton qui se voulait badin.
Sa voix se brisa cependant.
-ET elle pense que tu t'acceptes bien, a priori.
Clary eut un sourire triste:
-Est ce que ta mère a d'autres paroles de sagesses à mon sujet ?
-Oui. Mais je les gardes pour moi.
-Ce n'est pas juste, ces cachotteries !
-Qui a dit que le monde était juste ?
Afficher en entier-Les vampires sont de sacrés comédiens, soupira Magnus. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi n'organise ces fêtes.
-En l'honneur de votre, chat, lui rappela Clary.
- C'est vrai !Le Président Miaou mérite tous mes efforts.
Afficher en entierLa fête te plaît ?
Clary se retourna et vit Magnus adossé à l'un des milliers. Ses yeux étincelaient dans la pénombre. Jetant un regard autour d'elle, elle s'aperçut que Jace et les autres avaient disparu dans la foule.
Elle s'efforça de sourire:
-qu'es-ce que tu fêts, au juste ?
- L'anniversaire de mon chat.
-oh.Où est-il ?
Magnus se détacha du pilier avant de déclarer, l'air solennel:-je ne sais pas. Il s'est enfui.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)"-Nous pourrons enfin vivre ensemble, conclut Valentin.
"Génial! Songea Clary. Rien que toi, ta femme comateuse, ton fils traumatisé, et ta fille qui te hait à mort. Sans oublier que tes deux enfants sont plus ou moins tombé amoureux l'un de l'autre. Oui, on ne fait pas mieux comme retrouvailles familiales""
Afficher en entier"-Laisse-moi deviner! lança-t-il de ce ton exaspérant qu'elle détestait tant. Simon s'est transformé en phoque, et tu veux que j'intervienne avant qu'Isabelle ne s'en fasse une étole. Eh bien, tu devras attendre jusqu'à demain. J'ai terminé mon service.
Il désigna d'un geste sa tenu : il portait un pyjama bleu avec une manche trouée. Clary ne sembla pas l'avoir entendu. Le regard de Jace s'attarda sur le carnet de croquis qu'elle tenait à la main.
-Jace, c'est important.
-Je me suis trompé? Alors, je continue : tu as besoins d'un modèle nu. Eh bien, je ne suis pas d'humeur. Tu n'as qu'à demander à Hodge. J'ai entendu qu'il ferait n’importe quoi pour...
Afficher en entier"-Si tu étais moitié aussi drôle que tu le penses, mon garçon, tu serais encore deux fois plus drôle que tu ne l'es en réalité"
Afficher en entierIl sentait le sel et le sang, et quand il colla sa bouche à son oreille, elle comprit enfin ce qu'il disait, ce qu'il avait chuchoté peu avant, la litanie la plus simple qui puisse exister : son nom, seulement son nom.
Chapitre 23 : Valentin, page 550
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