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Il leva les yeux vers elle et, bizarrement, un souvenir revint en mémoire de Clary : un jour à la plage – elle devait avoir quatre ans –, elle avait éclaté en sanglots quand une vague avait détruit son château de sable. Sa mère lui avait proposé d’en bâtir un autre, mais cela n’avait pas séché ses larmes pour autant. Elle avait compris ce jour-là que tout ce qu’elle croyait permanent était en réalité fragile comme le sable dispersé par les vagues et le vent.

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L’amour, ce n’est pas posséder une personne, reprit-elle. C’est se donner à elle. Je doute que vous ayez jamais donné quoi que ce soit à quiconque. Excepté des cauchemars. — Se donner à quelqu’un ?

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Écoute, reprit Luke. Le jour même où j’ai connu Simon, j’ai compris qu’il n’avait qu’un seul souhait dans la vie. Et il s’est toujours démené comme un beau diable pour le réaliser ! — Quel souhait ? — Être à tes côtés. Tu te souviens de la fois où tu t’es cassé le bras en tombant d’un arbre à la ferme ? Tu avais quoi, dix ans ? Il voulait monter dans l’ambulance qui t’emmenait à l’hôpital ; il a crié et tapé du pied jusqu’à ce que les infirmiers cèdent. — Tu riais, murmura Clary, et maman t’a donné une tape sur l’épaule. — Difficile de garder son sérieux ! Une détermination pareille chez un gamin de dix ans, ça vaut le coup d’œil ! On aurait dit un pitbull. — Un pitbull à lunettes, allergique au pollen… — Ce genre de loyauté n’a pas de prix, observa gravement Luke.

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Une vilaine boursouflure rouge était apparue sur le poignet de la jeune fille. — Ce n’est rien, dit-elle. Simon déposa un baiser sur sa blessure. — Voilà, c’est guéri. Clary le considéra avec surprise : Simon n’avait jamais agi de la sorte auparavant. Là encore, c’était le genre d’attitude qu’on pouvait attendre d’un petit ami. Elle dégagea sa main et, levant la tête, s’aperçut que Jace les observait de l’autre côté de la table. Ses yeux mordorés étincelaient de rage. — Tu es une Chasseuse d’Ombres, donc tu es capable de soigner tes blessures. Tiens ! Il lui jeta sa stèle. — Non, lâcha Clary en la repoussant vers lui. Jace rattrapa l’objet d’un geste brusque. — Clary… — Elle t’a dit qu’elle n’en voulait pas, intervint Simon. Et paf ! — « Et paf » ? répéta Jace d’un ton incrédule. C’est ça, ta repartie ? Alec, qui venait de raccrocher, s’avança vers la table, l’air désorienté. — Qu’est-ce qui se passe ? — Tu tombes en plein épisode des Feux de l’amour, ironisa Magnus. C’est assommant.

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Elle se tourna vers Jace, furieuse. — Tu n’étais pas obligé d’être aussi… Elle se tut devant l’expression abattue, étrangement vulnérable, de son visage. Il finit sa phrase pour elle : — Désagréable ? Ma mère adoptive m’a fichu dehors en me donnant l’ordre de ne plus remettre les pieds chez elle, pourtant, en temps normal, je suis quelqu’un d’extrêmement facile à vivre. Excepté les jours pairs et impairs, bien sûr.

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— Tu nous factures ton aide ? Mais... Luke est un ami !

Magnus sortit une mince cigarette bleue de la poche de sa chemise.

— Le vôtre peut-être, mais pas le mien. Je ne l'ai côtoyé qu'aux rares occasions où il accompagnait ta mère, quand les sortilèges effaçant tes souvenirs avaient besoin d'être renouvelés.

Il approcha son index du bout de la cigarette, et une flamme multicolore en jaillit.

— Vous pensiez vraiment que je vous aidais par grandeur d'âme ? Ou suis-je le seul spécialiste que vous connaissez ?

Jace, qui avait écouté sans broncher la tirade de Magnus, sursauta. Une lueur mauvaise s'alluma dans ses yeux ambrés :

— Non, mais tu es le seul qui sort avec un de nos copains !

Instantanément, tous les regards se braquèrent sur lui. Chacun exprimait une émotion différente : l'épouvante chez Alec, la colère et l'étonnement chez Magnus, la stupéfaction chez Clary et Simon. Ce fut Alec qui prit la parole d'une voix tremblante :

— Pourquoi tu dis ça ?

Jace parut déconcerté.

— Pourquoi je dis quoi ?

— Eh bien, que je... qu'il sort avec moi... Ce n'est pas vrai ! protesta Alec d'une voix stridente.

Jace le dévisagea sans ciller.

— Je n'ai pas mentionné ton nom. C'est drôle que tu te sentes visé !

— On ne sort pas ensemble, répéta Alec.

— Ah oui ? fit Magnus. Alors, tu te montres toujours aussi amical avec les gens, si j'ai bien compris ?

— Magnus ! gémit Alec en lui jetant un regard implorant.

Le sorcier semblait avoir eu son compte. Les bras croisés, il s'adossa à son fauteuil et observa la scène les yeux mi-clos.

Alec se tourna vers Jace.

— Tu ne..., bégaya-t-il. Tu ne penses tout de même pas...

Jace secoua la tête d'un air perplexe.

— Ce qui m'échappe dans cette histoire, c'est que tu te donnes autant de mal pour me cacher ta relation avec Magnus alors que ça ne m'aurait pas dérangé le moins du monde si tu m'en avais parlé. Si ses paroles se voulaient rassurantes, elles n'eurent pas l'effet escompté.

Alec devint livide et se mura dans le silence. Jace se tourna vers Magnus.

— Dis-lui, toi, que je m'en moque.

— Oh, rétorqua tranquillement Magnus, je suis sûr qu'il n'a pas besoin de moi pour te croire.

— Alors, je n'y...

[…]

— Ça suffit, Jace ! Laisse tomber.

— Laisser tomber quoi ? fit la voix de Luke.

Il s'était redressé sur le canapé et grimaçait un peu à cause de la douleur, mais par ailleurs il semblait en bien meilleure forme.

— Luke

[…]

— Pourquoi tout ce vacarme, au fait ?

— Pour rien, répondirent en chœur Clary, Simon, Alec, Magnus et Jace.

Luke leva les sourcils, interloqué.

— Je vois, dit-il d'une voix lasse

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-J'aimerais pouvoir dire que c'était un plaisir de vous rencontrer, mais je mentirais. C'étais un vrai cauchemar et, honnêtement, j'espère ne pas vous croiser de sitôt, tous autant que vous êtes.

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— A propos, reprit Magnus d'un ton cassant, et c'était bien la première fois que Clary l'entendait parler de la sorte, j'ai l'impression que vous, en revanche, vous êtes un peu à côté de la plaque. J'en ai assez qu'on m'appelle au moindre bobo ! Mon temps est précieux. Il y a plein de sorciers moins prestigieux qui se feraient un plaisir de vous dépanner pour un tarif plus modeste.

Clary le dévisagea, interdite.

— Tu nous factures ton aide ? Mais... Luke est un ami !

Magnus sortit une mince cigarette bleue de la poche de sa chemise.

— Le vôtre peut-être, mais pas le mien. Je ne l'ai côtoyé qu'aux rares occasions où il accompagnait ta mère, quand les sortilèges effaçant tes souvenirs avaient besoin d'être renouvelés.

Il approcha son index du bout de la cigarette, et une flamme multicolore en jaillit.

— Vous pensiez vraiment que je vous aidais par grandeur d'âme ? Ou suis-je le seul spécialiste que vous connaissez ?

Jace, qui avait écouté sans broncher la tirade de Magnus, sursauta. Une lueur mauvaise s'alluma dans ses yeux ambrés :

— Non, mais tu es le seul qui sort avec un de nos copains !

Instantanément, tous les regards se braquèrent sur lui. Chacun exprimait une émotion différente : l'épouvante chez Alec, la colère et l'étonnement chez Magnus, la stupéfaction chez Clary et Simon. Ce fut Alec qui prit la parole d'une voix tremblante :

— Pourquoi tu dis ça ?

Jace parut déconcerté.

— Pourquoi je dis quoi ?

— Eh bien, que je... qu'il sort avec moi... Ce n'est pas vrai ! protesta Alec d'une voix stridente.

Jace le dévisagea sans ciller.

— Je n'ai pas mentionné ton nom. C'est drôle que tu te sentes visé !

— On ne sort pas ensemble, répéta Alec.

— Ah oui ? fit Magnus. Alors, tu te montres toujours aussi amical avec les gens, si j'ai bien compris ?

— Magnus ! gémit Alec en lui jetant un regard implorant.

Le sorcier semblait avoir eu son compte. Les bras croisés, il s'adossa à son fauteuil et observa la scène les yeux mi-clos.

Alec se tourna vers Jace.

— Tu ne..., bégaya-t-il. Tu ne penses tout de même pas...

Jace secoua la tête d'un air perplexe.

— Ce qui m'échappe dans cette histoire, c'est que tu te donnes autant de mal pour me cacher ta relation avec Magnus alors que ça ne m'aurait pas dérangé le moins du monde si tu m'en avais parlé.

Si ses paroles se voulaient rassurantes, elles n'eurent pas l'effet escompté.

Alec devint livide et se mura dans le silence. Jace se tourna vers Magnus.

— Dis-lui, toi, que je m'en moque.

— Oh, rétorqua tranquillement Magnus, je suis sûr qu'il n'a pas besoin de moi pour te croire.

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— Tu devrais rentrer chez toi. Il ne faut pas que l'Inquisitrice te trouve seule ici quand elle reviendra.

— Je viens avec vous, dit Clary sans réfléchir.

Les mots étaient sortis de sa bouche presque malgré elle. Isabelle dégagea sa main et souffla sur sa peau marquée comme elle l'aurait fait avec une tasse de café brûlant.

— On croirait entendre Max.

— Max a neuf ans. Moi, j'ai le même âge que vous.

— Mais tu n'as aucune expérience, objecta Alec. Tu risques de nous gêner.

— Au contraire. Est-ce que l'un de vous a déjà pénétré dans la Cité Silencieuse ? Moi, oui. Je sais comment y entrer et je connais le chemin.

Alec se leva pour ranger sa stèle.

— Je ne crois pas...

Isabelle l'interrompit.

— Un point pour Clary ! Je pense qu'elle peut nous accompagner si elle veut.

Alec la regarda, interloqué.

— La dernière fois qu'elle s'est retrouvée face à face avec un démon, elle s'est enfuie en hurlant.

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― Peu m'importe qu'elle projette de tuer Valentin. Grand bien lui fasse. Moi, je veux seulement retrouver Jace.

― Ce ne sera pas facile, étant donné que, dans ce cas précis, il est coupable de ce dont on l'accuse.

― Quoi, tu crois qu'il a tué les Frères Silencieux ? Tu...

― Non, je ne le penses pas. En revanche, comme le lui reproche Imogène, il est allé voir son père.

― Maintenant que ça me revient, qu'est-ce que tu voulais dire par : " Nous avons manqué à nos devoirs envers lui " ? Tu crois qu'il n'est pas responsable ?

― Oui et non, répondit Luke d'un air las. Il a commis une grosse bêtise en allant voir Valentin. On ne peut pas se fier à cet homme-là. Mais les Lightwood lui ont tourné le dos, alors il ne faut pas s'en étonner. Ce n'est qu'un enfant, il a encore besoin de ses parents. S'ils ne veulent pas de lui, il ira se chercher une figure paternelle ailleurs.

― Je pensais que, peut-être, il se tournerait vers toi.

― Moi aussi, Clary, dit Luke avec tristesse. Moi aussi.

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