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L’apogée de la civilisation celtique se situe aux époques de Hallstatt et de La Tène (du nom des stations éponymes, respectivement en Autriche, dans le Salzkammergut, et en Suisse, au bord du lac de Neuchâtel). Elle fait suite à la civilisation des Champs d’Urnes (anciennement dite civilisation de la Lusace) qui est dans toute l’Europe l’épanouissement de l’âge du bronze et que quelques archéologues ont tendance à rattacher à la première phase de la période suivante (civilisation de Hallstatt). Mais dans quelle mesure les Champs d’Urnes ne sont-ils pas déjà celtiques ?

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La géographie du monde celtique est ainsi facile à décrire, du moins tant que l’on s’en tient aux généralités. Un premier centre d’expansion, après le stade des invasions indo-européennes théoriques, a été l’Europe centrale, et plus particulièrement la Bohême, à la jonction des époques de Hallstatt et de La Tène. Les ultimes mouvements dans cette région ont dû être contemporains de la conquête romaine du Norique (en Autriche) et de la Pannonie (en Hongrie). On trouve en tout cas des traces indiscutables de la présence des Celtes dans tout l’ouest et le sud de la Pologne, en Hongrie et dans les Balkans où la progression s’est faite suivant l’axe du Danube. Il est inutile d’insister ici sur l’invasion de la Grèce en 289 avant J-C. ou la prise de Rome un siècle auparavant.

Mais le principal habitat celtique, de la période de Hallstatt à la fin de celle de La Tène, a été la Gaule proprement dite, de la Manche à la Méditerranée, de l’Atlantique aux Alpes et au Rhin, et c’est de ce pays que Tite-Live, transposant en histoire le mythe du ver sacrum d’Ambigatus au VIe siècle avant notre ère, fait partir les vagues d’invasion qui recouvrirent la Forêt-Noire et l’Italie du Nord.

Quoi qu’il en soit l’invasion celtique a très vite touché la péninsule Ibérique, l’Italie du Nord, le sud de la France, toutes les régions rhénanes, de la Suisse aux Pays-Bas et, à partir de la Belgique probablement, les îles Britanniques qui devaient devenir ultérieurement l’ultime refuge de la présence celtique.

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Le sort des Celtes continentaux a été scellé à Alesia. Mais nos éléments d’appréciation sur la portée et les conséquences de cet événement sont des plus variables. La Gaule a-t-elle perdu sa liberté pour gagner en compensation la civilisation qu’elle méritait ? S’est-elle soumise à bout de forces et de sang ou, au contraire, s’est-elle laissée romaniser volontairement ? Ce serait calomnier, assurément, les équités gaulois que de penser qu’ils auraient volontiers accepté de perdre leur liberté en échange du confort de la fortune et des titres. Et si la Gaule s’est laissée romaniser volontairement, c’est qu’elle avait perdu ou qu’on lui avait aussi volé jusqu’à son âme, sort le plus indigne qu’on puisse faire subir à un vaincu. Sans trop lire entre les lignes du De Bello Gallico, ce que nous pouvons supposer de plus probable est que César s’est débarrassé de la majeure partie de la classe militaire gauloise et qu’il a domestiqué le peu qui en restait. Le douloureux dénouement d’Alesia, s’il a marqué l’histoire, est cependant plus une étape qu’un aboutissement et plus une conséquence qu’une cause.

Car c’est au moment où il atteignait sa plus grande extension que le monde celtique commençait sa décadence. Les Grecs n’y sont pour rien, si ce n’est en Galatie, encore que les Galates aient survécu à la conquête des rois de Pergame au IIIe siècle avant notre ère. Sans qu’on sache très bien pourquoi (est-ce à force d’exporter des mercenaires dans toutes les directions ?), l’infériorité militaire de la Gaule est manifeste dès le IIe siècle avant notre ère et, pour protéger son indépendance politique, religieuse et économique, il lui aurait fallu une insularité aussi lointaine que celle de l’Irlande. Les guerres orientales et les troubles qui agitent la république romaine valent aux Celtes un répit de quelques dizaines d’années. Mais Rome est devenue assez puissante pour arrêter net à Verceil les Cimbres et les Teutons et, pendant ce temps, les turbulentes tribus germaniques à la recherche de nouvelles terres affaiblissent la Gaule. César fait le reste et, en six ou sept ans, tout est terminé.

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