La classe ouvrières en mutations
Auteur
- Jean Lojkine (Écrivain)
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L' informatisation de la production déplace le travail ouvrier de la manipulation matérielle vers le traitement des informations. Par là-même, elle tend à rapprocher "ouvriers" et "cadres", travailleurs de la production matérielle et travailleurs de l information.
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Commentaire
ajouté par
BMT33
2019-10-14T23:03:02+02:00
Lu aussi
La classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était autrefois. Donc nous ne pouvons plus tellement parler de « classe ouvrière » au sens marxiste. Cependant beaucoup d'actifs tels que les opérateurs hotlines, les caissiers...sont considérés comme des employés "ouvriarisés" car ils fournissent un travail qui se rapproche sur plusieurs points de celui des ouvriers (répétitif et manuel).
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Résumé
L a « classe ouvrière », c’est fini... En parler serait archaïque ; ce serait la preuve qu’on n’a rien compris aux « mutations » de notre société... Contrairement au mythe, la classe ouvrière n’a pas disparu. À l’inverse, elle s’est élargie à de nouvelles catégories de travailleurs et rapprochée de bon nombre de couches de salariés, même si l’image qu’on se fait d’elle est en retrait par rapport à ses mutations. Jean Lojkine explique ce décalage persistant par la manière dont s’est constituée en France l’identité de classe. Mais il montre en même temps comment les interventions des salariés dans le domaine de la gestion, jusqu’alors monopole patronal et étatique, font émerger une nouvelle identité de classe, autogestionnaire.
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