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Chapitre 6 Pages 164 à 169 :

[ ... ]

J'ai tournée les talons illico et filé dans ma chambre. A peine arrivée dans la salle de bains, j'ai enlevé mes vêtements et les ai jetés en tas dans un coin serrant les dents pour essayer de me calmer, assez du moins pour parvenir à rire de ma propre crise d'hystérie, avant de me glisser sous le jet d'eau bouillante.

Je sais, c'est plutôt la douche froide qu'on recommande, dans ces cas-là, mais la chaleur me détendait. La tête sous la cascade fumante, j'ai tendu la main pour attraper le savon.

- Je m'en charge, a déclaré Eric en tirant le rideau pour venir me rejoindre.

J'ai hoqueté et retenu de justesse un hurlement d'effroi. Il était nu comme un ver et... visiblement dans le même état d'esprit que moi. Avec Eric, c'était extrêmement... visible. Ses crocs étaient légèrement sortis. Pendant que, paralysée par toutes ces émotions contradictoires, je restais figée, Eric s'est savonné les mains. Il a reposé le savon dans sa niche et a commencé à me laver les bras, les soulevant l'un après l'autre pour caresser mes aisselles, redescendant le long de mes côtes sans jamais ne serait-ce qu'effleurer les seins - qui ne demandaient que ça.

- Avons-nous déjà fais l'amour ? a-t-il murmuré?

Je fis non de la tête en silence - j'étais absolument incapable d'articuler le moindre mot.

- Alors j'étais idiot, a-t-il constaté en faisant glisser sa main sur mon ventre dans un seul mouvement de rotation. Retourne-toi, ma belle amante.

J'ai obéi, et il a recommencé coté pile ce qu'il venait de terminer côté face. Ses gestes étaient sûr, habiles. Un vrai massage ! A la fin, j'avais les omoplates les plus propres et les plus décontractées de toute la Louisiane.

Mais c'était bien tout ce que j'avais de décontracté. Ma libido jouait les montagnes russes.

[ ... ]

J'avais conscience d'être a deux doigts de lâcher prise, de débrancher le moteur en pleine explosion qui me tenait lieu de cerveau et de laisser mon corps prendre les commandes... Je sentais une certaine partie du corps d'Eric qui se pressait contre moi - et pourtant il ne se tenait pas si près de moi... Argh. Youpi. Miam.

- Est-ce que parce que tu as peur de moi que tu trembles ? m'a-t-il demandé tout en lavant les cheveux.

J'ai réfléchi à la question. Oui et non. Mais je n'avais pas l'intention d'entamer une discussion sur le sujet. Oui, je sais, le moment n’aurait pu être mieux choisi pour avoir, avec Eric, une conversation sérieuse sur les rapports sexuels basés uniquement sur le désir physique et les dilemmes moraux qu’ils entrainent. Et peut-être n’y aurait-il pas d’autres occasions de fixer, une fois pour toutes, les règles du jeu entre nous, notamment en ce qui concernait les précautions avec lesquelles il fallait me traiter. Non pas qu’Eric soit une brute épaisse, ma sa… « virilité » (comme on dit dans les romans sentimentaux – dans ce cas précis, les adjectifs « palpitante » et « turgescente » s’imposaient) avait de quoi intimider une femme aussi peu expérimentée que moi. J’avais l’impression d’être une voiture qui n’a connu qu’un seul conducteur, et que son nouveau propriétaire voudrait emmener au Daytona 500.

Oh ! Et puis, zut ! Fini de réfléchir !

A mon tour, je me suis savonné les mains. Puis je me suis approché de lui, repliant plus ou moins Monsieur l’Impatient contre le ventre de son propriétaire, pour atteindre ce fessier hors concours dont j’avais eu un si bref et si bouleversant aperçu. Je ne pouvais pas voir ses yeux, mais il m’a fais comprendre qu’il était ravi de me voir répondre à ses avances. Il a docilement écarté les jambes et je l’ai savonné, soigneusement, très méticuleusement. Pour son plus grand plaisir, à en croire les petits cris inarticulés qui lui échappaient et l’imperceptible mouvement de balancier qui agitait ses riens. Encouragée par ces résultats, je me suis attaquée à la face nord et suis partie d’emblée à la conquête des mamelons jumeaux dont les cimes roses avaient tant attiré mes lèvres, tout à l’heure. Cette initiative a semblé ravir Eric, qui ma enserré la nuque à deux mains.

- Mords-moi, a-t-il murmuré. Juste un peu.

Il ne m’a repoussé que pour mieux me rendre la pareille. Pendant que sa bouche se refermait sur mon sein, sa main s’est immiscée entre mes cuisses. J’ai laissé échapper un profond soupir, en accompagnant instinctivement le mouvement de sa main. Il avait de très longs doigts…

Quand j’ai repris mes esprits, l’eau avait cessé de couler et Eric m’essuyait avec une serviette. Je lui ai retourné la politesse. Puis nous nous somme embrassés, encore et encore.

- Le lit, a-t-il soufflé d’une voix rauque.

J’ai hoché la tête, trop haletante pour parler. Il m’a prise dans ces bras pour retourner dans la chambre. Il y a eu un léger cafouillage lorsque j’ai essayé de tirer les couvertures, alors que trop pressé, Eric voulait juste m’allonger sur le couvre-lit. Mais j’ai fini par l’emporter – il faisait tout simplement trop froid pour ne pas glisser sous les draps. A peine couchés, nous avons repris les où nous les avions laissées, mais à un rythme légèrement accéléré.

J’avais le corps en feu. Il m’électrisait tellement que je m’étonnais de ne pas voir ma peau crépiter sous ses doigts. J’ai refermé ma main sur lui et j’ai commencé à le caresser. Il s’est alors brusquement dressé au-dessus de moi. Je l’ai guidé doucement, profitant du mouvement pour effleurer le bourgeon de mon désir avec le sien.

- Ma belle amante, a-t-il haleté d’une voix enrouée.

Et il nous a unis d’un puissant coup de reins. Je m’étais crue on ne peut plus prête – je mourais de désir pour lui-, mais j’ai hurlé sous la violence du choc.

- Ne ferme pas les yeux, a-t-il chuchoté. Regarde-moi, ma belle amante.

Il avait une façon de me dire « amante » qui changeait le mot en une caresse, comme s’il m’appelait par un nom secret, intime, qui n’appartenait qu’à nous, un nom qu’aucun autre homme n’avait utilisé avant lui et qu’aucun autre homme ne prononcerait après lui. Ses canines étaient complètement sorties, et je me suis cambrée pour le lécher. Je pensais qu’il allait me mordre dans le cou, comme Bill le faisait presque systématiquement.

- Regarde-moi, a-t-il répété à mon oreille, en se retirant brutalement.

J’ai poussé un cri et j’ai essayé de le retenir. Mais il a recommencé à promener ses lèvres sur mon corps, faisant en chemin des pauses stratégiques, et quand il est arrivé au bout du trajet je vacillais déjà au sommet de la vague. Sa bouche était experte, et ses doigts ont pris la place de son pénis. Puis, tout à coup, il a relevé la tête pour s’assurer que je le regardais- il n’a pas été déçu – et il a posé sa bouche à l’intérieur de ma cuisse, léchant, embrassant, aspirant. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, et soudain sans crier gare, il m’a mordue.

Ai-je laissé échapper un cri, un juron, un serment ? Je suis sûre que j’ai réagi, mais j’avais déjà basculé, emportée par la plus puissante lame de plaisir que j’aie jamais ressentie. Et, à la seconde où j’ai repris contact avec la réalité, grisée et éblouie, Eric a recommencé à m’embrasser, avec le goût de mon corps sur les lèvres. Puis il m’a de nouveau pénétré, et la terre s’est remise à trembler, la lave à bouillonner. Pour lui, l’éruption s’est produite alors que j’en étais déjà aux répliques. Il a hurlé quelque chose dans une langue inconnue et il s’est abattu sur moi. L’instant d’après, il relevait la tête, et je plongeais dans l’azur limpide de son regard.

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Chapitre 6 Pages 171 - 172 :

- Tu es si beau, ai-je chuchoté dans son cou.

- Quoi ?

Il semblait abasourdi.

- Tu m'as dit que tu me trouvais jolie...

Ce n'était pas tout à fait l'adjectif qu'il avait employé, bien sur, mais ça m'aurait gêné de répéter ses mots exacts.

- Je voulais juste te faire savoir que je pensais la même chose de toi.

Sa poitrine a été secouée par un petit rire silencieux.

- Et quelle partie de mon corps préfères-tu ?

- Oh tes fesses, sans hésiter, ai-je aussitôt répondu.

- Mes...

- ... fesses, oui.

- J'aurais pensé que ton choix se porterait sur une autre partie de mon anatomie...

- Eh bien, elle est assurément ... intéressante ai-je bredouillé en me blottissant contre sa poitrine.

J'ai su instantanément que je n'avais pas choisi le mot approprié.

- Intéressante ?

Il m'a pris la main pour la poser sur la partie en question - qui a aussitôt réagi - et lui a imprimé un léger mouvement de va-et-vient. J'ai obligeamment refermé mes doigts sur l'objet du délit.

- C'est ça que tu appelles "intéressant" ? a-t-il demandé.

J'aurais peut-être dû parler de... Corne d'abondance ?

- Corne d'abondance... L'image me plait assez.

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Chapitre 6 Page 163 :

En sortant dans le couloir, j'ai entendu du bruit. J'ai poussé la porte de mon ancienne chambre, avec l'intention d'aller vider le placard pour aider Eric à s'en extraire, au cas où il s'était réveillé. Oh ! Euh .. Il l'était déjà. Il était même en train d'enfiler son jean. Il me tournait le dos et il n'avait même pas pris la peine de mettre un slip, pas même l'infime morceau de tissu écarlate qui lui servait de cache-sexe. Brusquement, j'ai manqué d'air et j'ai émis un son étranglé. Je me suis forcée a fermer les yeux, et j'ai serré les poings.

S'il y avait, un jour, un concours international des plus belles fesses, Eric était sur de remporter le premier prix haut la main. on lui remettrait un trophée inoubliable. Je n'avais jamais imaginé qu'une femme pourrait avoir a lutter pour ne pas toucher un homme : j'enfonçais les ongles dans mes paumes, fixant l'intérieur de mes paupières dans l'espoir quelle deviennent transparentes.

Il est presque dégradant de désirer quelqu'un si .. voracement, juste parce que, physiquement, il était la perfection incarnée. J'avais toujours pensé que ce n'était pas un comportement féminin.

- Sookie ? Sa ne va pas ?

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p 250

- tu es belle

Je me suis sentie obligée de baisser modestement les yeux.

- tu es intelligente, tu es loyale, a-t-il poursuivi, bien que j'ai levé la main pour l'en empêcher. Tu as un formidable sens de l'humour et tu n'as pas froid aux yeux.

- Bon ça suffit. Arrête , maintenant...

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— Nous pourrions retourner à Bon Temps, tu sais, a-t-il murmuré.

Dans la lumière blafarde du plafonnier, son visage pâle semblait sculpté dans le marbre.

— Nous pourrions rentrer chez toi. Je resterais avec toi pour toujours, Sookie. Nous apprendrions à nous connaître. Nous explorerions nos corps nuit après nuit. Je pourrais t’aimer.

Ses narines se sont soudain dilatées, et il a redressé fièrement la tête.

— Je pourrais travailler. Tu n’aurais plus de problèmes d’argent. Je t’aiderais.

— On dirait une demande en mariage, ai-je lancé, ironique, histoire de détendre l’atmosphère.

Mais ma voix tremblait.

— C’en est une, a-t-il répondu sans hésiter.

Et il ne serait plus jamais lui-même. Il serait un sosie d’Éric, un faux, une copie, un Éric dépossédé de sa vraie vie.

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Il me tenait fermement par la cheville, ce qui me donnait un peu l'impression d'être un doudou géant.

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— Femme ?

— Mmm ?

— Quel est ton nom ?

— Sookie. Sookie Stackhouse.

— Merci, Sookie.

— De rien, Éric.

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Je suis à peu près aussi calée en sciences qu’un Petit Lu [...]

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— Non, m’a-t-il calmement répondu. C’est moi qui te remercie. Tu m’as recueilli, hébergé, nourri, habillé, protégé. Tu es prête à te battre pour moi. Je le sens, je le sais. C’est presque trop beau pour être vrai. Quand cette maudite sorcière sera neutralisée, je te laisserai venir à mes côtés et je partagerai tout ce que je possède avec toi. Tous les vampires qui me doivent allégeance se prosterneront devant toi.

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Je sentais que j'étais à deux doigts de craquer. Mais il allait bientôt s'en aller. Il s'agissait juste de tenir quelques minutes de plus. J'avais recommandé à mon frère de se montrer discret, et je n'aurais pas été capable de suivre ce conseil moi-même?

Mais mes nerfs ont bien failli lâcher quand il a demandé :

- Comment se fait-il que j'aie trouvé de la cervelle sur la manche de mon pull?

J'ai eu l'impression de me vider de mon sang, comme quand on est sur le point de tomber dans les pommes. Lorsque j'ai repris mes esprits, j'étais sur le canapé. Eric était assis à côté de moi.

- Il me semble que tu me caches quelque chose, ma chère Sookie.

Son ton s'était radouci.

La tentation était quasi irrésistible.

Mais j'ai pensé au pouvoir qu'Eric aurait sur moi si je lui avouais la vérité. Il saurait que j'avais couché avec lui et il saurait que j'avais tué une femme et qu'il était le seul témoin du meurtre. Il saurait que non seulement il me devait la vie (très probablement), mais que je lui devais assurémment la mienne.

- Je te préférais nettement quand tu ne savais plus qui tu étais, ai-je soupiré.

C'était la plus stricte vérité, et ça a achevé de me convaincre : j'ai compris que je devais me taire.

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