Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 833
Membres
1 008 460

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

"La vie n'est qu'un cri éphémère dans les mâchoires de l'éternité."

Afficher en entier

Quand il s’est tourné vers moi, je suis passé en position de gaucher, ce qui perturbe toujours l’adversaire pendant une ou deux minutes. Je tenais le manchon de ma main droite.

Il m’a testé d’un coup d’estoc à hauteur d’yeux. Je l’ai détourné souplement, maniant la lance de ma seule main gauche. J’ai lancé la droite en avant et lui ai frappé les phalanges avec le manchon. Vu le froid ambiant, ça devait faire un mal de chien. Profitant de la seconde où la douleur l’a distrait, toujours d’une main, j’ai imprimé à ma lance un balayage, lame dirigée vers sa gorge. Il s’est jeté en arrière pour l’éviter. J’ai repris l’arme de ma main droite et je me suis précairement remis en position de droitier, le pied de ma lance en avant. Dans le même mouvement, je me suis précipité sur lui et je l’ai touché du bout rond de mon arme sous les côtes. Ça lui a coupé le souffle.

Alors, en deux coups de cuillère à pot je l’ai désarmé et plaqué dos dans la boue avec la pointe de ma lance sous le menton. Le combat entier n’avait pas duré plus de dix ou douze secondes.

« Vous avez tort, lui ai-je dit. Je n’étais pas là-bas. Mais, si vous aviez eu raison, vous auriez dû vous souvenir que les Traquenuit ne se classent qu’en second en combat singulier. »

Afficher en entier

— Ces types avec la pointe. Ils ont des couilles et pas qu’un peu.

— Hein ? » Était-il possible qu’il apprécie leur culot ?

« Reconnais-le, Casier. Écoute. L’un d’eux décide de couper l’herbe sous le pied des autres et se fait colleter par les gars d’Exil pour sa peine. Alors que font ses potes ? Grosse tentative de sauvetage désespérée ? Que nenni. Avant que les gardes aient emmené le lascar sur la moitié du chemin, un type traverse incidemment l’escorte au pas de course et lui ouvre la gorge d’une oreille à l’autre. Il réussit son coup si vite que personne n’arrive à se mettre d’accord sur son signalement, quel que soit le nombre de témoins interrogés. Et quand les soldats se mettent en boule et partent aux trousses du tueur, il en liquide deux et fait la nique aux autres.

— Le genre de bon vivant que t’apprécies, hein ?

— Ils ont du style, Casier. J’apprécie le style. C’est une façon d’apporter une touche artistique aux entreprises les plus basses, voire les plus sordides. Je te parie un truc. Si le type qui vient de nous faire ce coup avait disposé de cinq minutes supplémentaires, il aurait revêtu un uniforme Traquenuit, rien que pour semer la confusion dans les esprits. Ce n’est pas l’acte en soi. C’est la façon de faire. »

Là s’exprimait l’ombre du Corbeau d’autrefois. Peut-être la carapace était-elle sur le point de se briser ? « Tu crois que ces types se paient du bon temps, à jouer au chat et à la souris avec le monde entier ?

— Non. Tu ne comprends pas. Ils se terrent sans doute pour l’heure dans un trou pire qu’une porcherie. Ils ont sans doute faim et peur, ils sont sûrement crasseux et persuadés qu’ils ne s’en tireront pas vivants. Mais ils ne fléchissent pas. Ils continuent de griffer la gueule des loups et des vampires qui veulent les bouffer. Tu vois ? »

Afficher en entier

« C’est la Dame ! Faut l’arrêter ! » En un tournemain, il a sorti son arc et encoché une flèche.

« Le carrosse de la Dame ? L’arrêter ? Mec, t’es fêlé ! T’as du guano à la place du cerveau. » J’ai sorti mon arc moi aussi.

Corbeau s’est campé, la main levée pour leur demander de faire halte. On essayait de se donner le genre « tout le monde s’arrête et par ici la monnaie », la bourse ou la vie. Féroces.

Les cochers n’ont pas même ralenti. Comme s’ils ne nous avaient pas vus. J’ai boulé cul par-dessus tête dans un fossé rempli de trente centimètres d’eau boueuse. Quand je me suis relevé, je me suis rendu compte que Corbeau avait fini dans un roncier de l’autre côté de la chaussée. « Vous vous prenez pour qui, bande de salopards ? a-t-il braillé dans le sillage du carrosse.

— Ouais. Y a pus d’respect pour une honnête paire de bandits de grand chemin. »

Corbeau a posé les yeux sur moi et a éclaté de rire.

Afficher en entier

« Avant de s'endormir, Kina s'est rendu compte qu'on l'avait bernée. Elle a inspiré profondément et, en expirant un grand coup, elle a rejeté un infime soupçon de l'essence de son âme, à peine plus que le fantôme d'un fantôme. Ce spectre erre dans le monde à la recherche de corps vivants dont il pourrait s'emparer et se servir pour déclencher une Année des Crânes. S'il parvient à libérer assez d'âmes et à causer assez de douleur, Kina pourra être réveillée. »

Cygne a laissé échapper un rire qui sonnait comme une réprimande de vieille femme. « Vous y croyez, à ces fadaises ?

- Que j'y croie ou non n'a pas d'importance, Cygne. Les Félons y croient, eux. Si la rumeur se répand qu'on a vu Kina et si des indices viennent l'attester, ils vont déclencher une caste campagne d'assassinats et de tortures. »

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode