Commentaires

Le premier tome de ces annales m'a beaucoup plu et je continuerai volontiers la série. L'écriture est directe et efficace, le scénario dense et plein de surprises même s'il faut toutefois s'accrocher dans les 3 premiers chapitres pour en saisir les enjeux et subtilités. Une fois cet écueil passé, on boit du petit lait : l'histoire est vraiment originale, agrémentée de bons rebondissements, menée tambour battant : il est difficile de la lâcher. De plus, les personnages sont complexes, pas manichéens, intéressants et ambivalents. Le petit plus, selon moi, est l'omniprésence de la magie qui bouleverse l'issue des combats et des événements en rabattant les cartes en permanence. Cherry on the cake, l'auteur place dans son histoire pas mal d'humour qui alterne subtilement avec des moments dramatiques, émouvants et parfois assez gores. Bref, c'est un somptueux mélange que je recommande sans hésitation.

P.s: mention spéciale à Corbeau, magnifique personnage !

Quelle saga!! Dark fantasy, c'est long au début, on suit une compagnie de mercenaires, personnages hauts en couleur, très bons dialogues, atmosphère noire, magie, batailles épiques, c'est tellement addictif, à dévorer pour les passionnés de Fantasy

Un roman de dark fantasy comme je n'en ai pas lu avant.

Voilà un roman étonnant. La compagnie noire est une compagnie armée qui à une fidélité à l'argent qu'on est prêt à dépenser pour ses services.

Dans un monde où les valeurs chevaleresque semblent avoir disparu, cette compagnie au demeurant brutale et sombre, va chercher par son chroniqueur à redorer le blason de cette compagnie autrefois plus honorable.

Il faut bien commencer quelque part. Un peu de mal au début les 50 premières pages ont été difficile à suivre et comprendre mais par la suite, le récit devient plus prenant et on finit par s'habituer au style tranché à la haché de bûcheron sans délicatesse et fantaisie que peut offrir la langue française. Certains personnages sont attachants et on a envie d'en savoir plus sur le futur de la compagnie Sur ce j'enchaîne le tome 2. Pas une mauvaise lecture dans l'ensemble.

Nouvelle chronique d'un roman de (dark) fantasy. Ce genre réussit bien à ma panne de lecture en ce moment, alors j’en profite. On est ici avec une très vive recommandation de Rémi (aka @l_encre_de_la_magie), notre gourou à tous.tes. J’avais tenté l’aventure Compagnie Noire il y a deux ans mais ce n’avait pas été concluant, se soldant par un abandon au bout de 30 pages seulement. Cette fois a été toute autre, pour mon plus grand plaisir.

Nous allons suivre une troupe de mercenaires hétéroclite au fil de ses mandats. Une troupe qui consigne toutes ses aventures depuis des siècles dans des annales, et ce sont ces mêmes annales que nous allons découvrir sous la plume de Toubib, à la fois annaliste et médecin-chirurgien, peut-être pour leur aventure la plus dangereuse au service d’un personnage nommé La Dame...

On ne va pas passer par 4 chemins, j’ai adoré ! On a frôlé le coup de coeur, mais quelques lenteurs au début du livre et le fait que j’ai été perdue pendant les 50 premières pages m’empêchent de le classer comme tel. Nous allons suivre la vie de caserne de ces mercenaires au passé trouble, leur fraternité et leurs combats. Ce que j’ai apprécié, c’est que les descriptions de combat sont peu nombreuses, on se concentre davantage sur la vie quotidienne de ces hommes et sur les complots politiques dont ils sont le bras armé, parfois à leurs dépends.

Plusieurs personnages singuliers se détachent : les 3 sorciers Gobelin, Qu’Un-Oeil et Silence, qui ont tous les trois une personnalité bien trempée (les chamailleries des deux premiers valent leur pesant d’or). Il y également Corbeau, cet homme mystérieux et peu bavard qui rejoint la Compagnie au début du récit, ainsi qu’un personnage attachant qui le suit comme son ombre et que je vous laisse découvrir. Et Toubib himself, l’annaliste et médecin que j’ai pris plaisir à suivre dans ses aventures. Le récit à la première personne permet une introspection de ce personnage, et de facto on s’attache grandement à lui.

Rajoutons à cela un humour potache qui m’a fait rire, de belles scènes de conflit, et des complots/trahisons politiques, nous avons un 1er tome passionnant !

Ce livre n'est vraiment pas à mettre entre les mains de tout le monde.

En plus de l'univers vraiment sombre, la compréhension n'est pas évidente.

Jusqu'à la moitié du livre je ne comprenais vraiment pas grand chose et je dois dire que je m'ennuyais.

Mais par la suite tout devient plus intéressant, on se plonge plus facilement aux cotés de Toubib. Peut-être parce que la présence de La Dame se fait plus ressentir. Je pense qu'elle a vraiment une place importante dans l'appréciation de l'univers. C'est un personnage vraiment intéressant. Mais globalement tous les personnages sont attachants.

Une lecture en demi teinte pour moi qui en avais beaucoup entendu parler. Une construction narrative avec un ennemi/un chapitre.

Une conception qui à l'origine se veut non manichéenne l'est tout de même un peu selon moi. La compagnie est neutre mais pas ses membres.

Le style est un peu lapidaire. Mais c'est aussi lié au fait que le narrateur est un soldat de métier. Cela fait sens.

Toutefois, on a tout de même envie de voir la façon dont cela se finit et le twist (bien que pas trop surprenant) arrive.

Je lirai le tome suivant pour voir comment cela évolue, pour l'instant le premier n'a pas conquis mon cœur de lecteur mais le côté non édulcoré de la guerre est plutôt rafraichissant.

Un premier tome particulier qui demande du temps pour se faire au style de l'auteur et pour appréhender l'univers dans lequel évoluent les personnages.

Une fois franchie cette étape d'une 100aine de pages, la lecture est beaucoup plus agréable.

Même si l'action n'était pas délirante, j'étais curieux de découvrir les aventures des personnages. Je m'attendais néanmoins à quelque chose de beaucoup plus sombre. Le style du narrateur permet probablement d'alléger la noirceur ambiante. Vivement le tome suivant.

Ce premier tome ménage le chaud et le froid. D'abord, il intrigue, entrant dans le vif du sujet sans préparation ni présentation : pas de carte, pas de glossaire, on essaie de s'accrocher aux noms et aux situations pour tenter de comprendre le contexte géopolitique dans lequel se débat Toubib, le narrateur, et ses compagnons mercenaires. Le style direct, parfois narquois, ne ménage pas ses ellipses, s'étendant sur des détails et en occultant d'autres. C'est parfois rageant tant on manque de support pour se plonger dans ce monde violent, rongé par une guerre entre des empires mal définis et baigné d'une magie puissante quoique très difficile à maîtriser. Nul doute que l'auteur s'appuie sur notre connaissance intrinsèque d'un univers basique d'heroic fantasy tant il choisit de ne pas s'étendre sur les descriptions.

Du coup, la première mission de la Compagnie avortée, la fuite d'une ville mise à sac par des rebelles, leur nouvelle assignation au service d'un individu mystérieux lui-même travaillant pour la Dame dont on ne sait pas grand chose, tout cela passe sans qu'on parvienne à vraiment se passionner pour les tribulations de ces guerriers roulant leur bosse parfois depuis des décennies.

Puis vient un moment où l'on finit par s'y faire : suffisamment de détails semés ici et là nous permettent de nous habituer à ces personnages francs du collier, héritiers d'une histoire souvent sanglante ou tragique, et on commence même à s'amuse avec le narrateur des perpétuelles blagues qu'ils se font entre eux afin de tromper leur ennui et d'oublier qu'ils risquent leur vie pour des causes qui leur échappent. La description des duels de mages demeure cependant souvent trop floue - sans doute volontairement - et on s'accroche aux relations complexes qui se nouent entre quelques personnages se détachant du lot.

Puis vient le dernier tiers : la tension accumulée jusque lors est à son paroxysme, et on sait que la Compagnie se dirige vers une bataille finale aussi désespérée que décisive. Le narrateur cette fois est de plus en plus intégré à l'histoire, au point d'en devenir bien plus qu'un témoin privilégié : n'est-il pas invité au palais où règne cette Dame qui hante ses pensées ? Mais le sort du monde dépend de la manière dont lui et quelques-uns de ses pairs parviendront à gérer les stratégies mises en place pour empêcher une défaite annoncée, alors que les hordes de rebelles affluent pour ce qui s'annonce être une bataille homérique où les cadavres vont s'amonceler. Le style se modifie et le narrateur se permet de s'étendre, de s'épancher afin de nous faire vivre de l'intérieur tout en conservant un peu de recul les différentes phases de cette confrontation titanesque. Plus possible de s'arrêter dans la lecture alors que le destin d'un monde se joue et que l'écheveau de nombreux mystères se dénoue : les alliances et mésalliances se font et défont et l'ennemi d'hier pourrait bien être l'allié de demain.

Un roman assez déroutant mais qui finit par emporter l'adhésion par sa fougue et les nombreuses pistes à développer.

Accrochez-vous. Oui, il vous faudra lutter pendant les cent premières pages. Pleins de personnages, de lieux... Ne retenez rien, n'essayez pas de comprendre plus qu'il ne faut, accrochez-vous et continuez. Ensuite, le bonheur total. Rafraichissant, bien écrit.