La Concubine russe, Tome 1

Bien ecrit.Cela parle d'une période différente, difficile.Et l'auteur a bien retranscrit tout cela à travers la complexité de ses personnages.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livres. J'ai adoré. Au fil de l'histoire, on voit Lydia grandir devenir plus sage et en même temps plus sauvage. Le contexte est très intéressant et permet d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de la Chine.

J'apprécie habituellement les romans historiques, et je me réjouissais de lire celui-là en raison de la période peu explorée dans lequel il se situe. Mais le livre n'a pas pris avec moi : après un prologue pourtant prometteur, je me suis ennuyée pendant les trois premiers quarts de l'histoire (en partie parce que le résumé de l'édition Charleston dévoile de larges pans de l'intrigue), et j'ai dû me traîner pour terminer. Dommage, car on sent un travail de documentation de l'auteure au service de cette trame qui m'a laissée sur ma faim...

Aucun doute, c'est un coup de cœur. J'ai beaucoup aimé les différents personnages, l'histoire est passionnante et nous emporte dans la vie de Lydia.

Je suis un peu déçue que la suite ne soit pas en français, du coup je suis un peu frustrée par la fin.

Malgré tout ce sont des personnages haut en couleurs qui semblent tellement vrai qu'on ne peut que croire en eux. Même les "méchants" sont attachant à leurs manières (on adore les détester)

Coup de cœur pour le premier livre de Kate Furnivall publié par les éditions Charleston, un bijou à petit prix qui nous fait voyager de la Russie à la Chine sans qu’on voie le temps passer !

Inspiré par l’histoire personnelle de la mère de Kate Furnivall, au travers de son premier roman, l’auteure nous fait découvrir l’histoire de la famille Friis.

Tout commence en décembre 1917, dans la campagne sibérienne. Enfermés dans des wagons à bestiaux, une famille d’aristocrates danois, Jen Friis, Valentina, sa femme et Lydia, leur petite fille, se retrouvent persécutés par les bolchéviques après la fin du règne des Romanov.

De multiples épreuves attendent Valentina et sa fille pour prendre un nouveau départ.

Onze ans plus tard, en 1928, à Junchow, en Chine.

Lydia, maintenant âgée de quinze ans, joue les pickpockets auprès des étrangers pour subvenir à ses besoins et ceux de sa mère.

Malgré son expérience et sa méfiance, son dernier vol tourne mal et prise au piège, Lydia ne s’en échappera que grâce à l’aide d’un jeune chinois.

De la campagne sibérienne aux ruelles chinoises de la concession internationale, plongez dans une histoire captivante où les rebondissements s’enchaînent sous la plume fluide de Kate Furnivall.

Entre mélange de faits réels et de fiction, l’auteure raconte avec talent l’histoire méconnue des réfugiés russes et nous fait découvrir un autre aspect de la Chine.

Kate Furnivall nous entraîne dans une histoire captivante, mêlée de rebondissements où le lecteur se prend au jeu et n’a qu’un seul but, découvrir le destin de nos héros plongés dans la tourmente de la Chine divisée.

Une histoire d’amour impossible dans un pays en pleine tourmente.

Entre amour et idéaux, quel sera le choix de Lydia ?

Seul bémol, c'est une série, le préquel et la suite seront-elles publiées en France ?

https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2016/08/10/kate-furnivall-la-concubine-russe/

J’ai adoré ce livre ! Il est captivant de bout en bout ! L’écriture est fluide, elle donne envie de savoir la suite. Historiquement, c’est super intéressant, on apprend beaucoup de choses sur la révolution russe et les débuts de la révolution chinoise, sur les triades, la ville de Junchow, les coutumes des différentes nationalités qui se rencontrent. Un choc des cultures impressionnant !

Les personnages sont attachants sans être parfaits. On a parfois envie de donner des claques à Lydia, parce qu’après tout elle est une adolescente de 16 ans avec ses comportements un peu irréfléchis, elle l’avoue elle-même à un moment. Mais elle est intelligente et elle ne fait jamais (ou rarement) les choses par caprice, elle a toujours un but derrière, ce qui la rend déterminée et intéressante.

Sa mère est bien plus agaçante parfois, mais on la comprend aussi. C’est une femme qui a compris qu’elle ne pouvait rien faire sans les hommes, alors elle veut pousser sa fille à s’en affranchir, elle ne veut pas qu’elle fasse les mêmes erreurs qu’elle, et c’est beau les sacrifices qu’elle fait pour elle. Beau et triste.

J’ai vraiment aimé le personnage de Chang même si, avec le recul, il est peut-être un peu plus lisse que Lydia et Theo, par exemple. Malgré tout, il est super attachant, on a un peu envie de croire à ses espérances, à ce qu’il croit. Mais quand on sait ce que le communisme a apporté au final, on a plutôt envie de le faire changer d’avis. D’ailleurs oui, j’ai aimé cet aspect dans le livre : certains personnages veulent changer les choses, les rendre meilleures, mais en tant que lecteur, on sait ce qui va se passer et c’est assez frustrant de les voir s’induire en erreur de cette façon.

Les personnages secondaires sont intéressants à suivre. Je pense notamment à Theo Willoughby, même si son histoire croise celle de Lydia à de nombreuses reprises, on a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver. Lui aussi peut se révéler assez énervant parfois à cause de certaines décisions qu’il prend, mais ça n’empêche pas son histoire d’être passionnante.

J’ai beaucoup moins aimé Parker (le journaliste) avec sa bigoterie et ses préjugés, mais au fond ce n’était pas du tout un mauvais homme. Parfois un peu naïf, mais pas complètement idiot non plus et il n’est pas méchant. Contrairement à d’autres qui dans ce livre, sont vraiment mauvais.

Y a une surprise à la fin qui est de taille. À vrai dire, il y a plutôt deux surprises, y en a une on s’en doute un peu ; l’autre par contre est inattendue et bien amenée.

J’ai aimé ce roman du début à la fin, je n’arrivais pas à le lâcher ! Il m’a fait stresser et il m’a émue, il m’a fait sourire et rire aussi parfois.

Tout le long je me suis demandée comment ça allait finir et je n’ai pas été déçue. C’est une fin qui convient au livre, même si du coup j’aimerais avoir une suite ! La fin ouverte est pleine d’espoir et excellente.