Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 473
Membres
1 012 272

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

La Confession d'un enfant du siècle



Description ajoutée par Johng1 2021-04-18T19:59:14+02:00

Résumé

La Confession d'un enfant du siècle, publié en 1836, est l'unique roman dans l'œuvre de l'écrivain français Alfred de Musset.

Il est avéré que le roman, écrit en prose, s'adresse à l'écrivain George Sand, avec qui Musset eut une liaison de 1833 à 1835.

Afficher en entier

Classement en biblio - 284 lecteurs

extrait

Mais si vous êtes une nature exaltée, croyant à des rêves et voulant les réaliser, je vous réponds alors tout net : L’amour n’existe pas.

Car j’abonde dans votre sens, et je vous dis : Aimer, c’est se donner corps et âme, ou, pour mieux dire, c’est faire un seul être de deux. C’est se promener au soleil, en plein vent, au milieu des blés et des prairies, avec un corps à quatre bras, à deux têtes et à deux cœurs. L’amour, c’est la foi, c’est la religion du bonheur terrestre ; c’est un triangle lumineux placé à la voûte de ce temple qu’on appelle le monde. Aimer, c’est marcher librement dans ce temple, et avoir à son côté un être capable de comprendre pourquoi une pensée, un mot, une fleur, font que vous vous arrêtez et que vous relevez la tête vers le triangle céleste. Exercer les nobles facultés de l’homme est un grand bien, voilà pourquoi le génie est une belle chose ; mais doubler ses facultés, presser un cœur et une intelligence sur son intelligence et sur son cœur, c’est le bonheur suprême. Dieu n’en a pas fait plus pour l’homme ; voilà pourquoi l’amour vaut mieux que le génie. Or, dites-moi, est-ce là l’amour de nos femmes ? Non, non, il faut en convenir. Aimer, pour elles, c’est autre chose : c’est sortir voilées, écrire avec mystère, marcher en tremblant sur la pointe du pied, comploter et railler, faire des yeux languissants, pousser de chastes soupirs dans une robe empesée et guindée, puis tirer les verrous pour la jeter par-dessus sa tête, humilier une rivale, tromper un mari, désoler ses amants ; aimer, pour nos femmes, c’est jouer à mentir, comme les enfants jouent à se cacher ; hideuse débauche du cœur, pire que toute la lubricité romaine aux saturnales de Priape ; parodie bâtarde du vice lui-même aussi bien que de la vertu ; comédie sourde et basse, où tout se chuchote et se travaille avec des regards obliques, où tout est petit, élégant et difforme, comme dans ces monstres de porcelaine qu’on apporte de Chine ; dérision lamentable de ce qu’il y a de beau et de laid, de divin et d’infernal au monde ; ombre sans corps, squelette de tout ce que Dieu a fait.

Partie I, Chapitre 5

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Argent

Un super roman sur le romantisme selon M. de Musset. Cela se lit assez aisément, une histoire d'amour au 19e siècle.

Afficher en entier
Bronze

Le début du roman, qui traite du "mal du siècle", vaut à lui seul le détour. Pour le reste, difficile de plonger pleinement dans le roman quand on commence à remarquer à quel point le comportement d'Octave est toxique. L'écriture est belle cependant, malgré quelques longueurs.

Afficher en entier
Or

Chaque fois que je lis du Musset, ses mots m'enivrent et me transportent. C'est si beau, si poignant. Le récit en lui-même n'a rien de réjouissant, mais j'ai pourtant adoré de la première à la dernière phrase.

Afficher en entier
Or

J'ai apprécié ce livre car nous avons vraiment une immersion complète dans les pensées du personnage principal et il exprime parfaitement la manière dont les romantiques vivaient ce qu'ils appelaient le mal du siècle. Par contre je tiens à dire que les paragraphes sont très long et la lecture peut être difficile si l'on a pas l'habitude d'un style d'écriture plus ancien.

Afficher en entier
Or

Octave est très amoureux de sa maîtresse. Un jour, il s'aperçoit qu'elle le trompe avec un ami intime. Il le provoque en duel et se prend une balle dans le bras. Il erre près du domicile de sa maîtresse jusqu'à ce qu'elle tombe en disgrâce et quitte Paris. Un ami d'Octave, Desgenais, l'entraîne alors dans le cercle vicieux de la débauche. Au bout d'un an, le vertueux père d'Octave meurt. Octave va à la campagne, se repent, et tombe amoureux de la vertueuse Brigitte Pierson. le peuple les prend en grippe à cause de la réputation d'Octave. Brigitte lui révèle que son premier mari a fait l'amour avec elle avant le mariage et s'est enfui juste après. Ils s'en vont à Paris, où ils reçoivent souvent un nommé Smith. Brigitte insiste pour qu'ils partent à l'étranger. Mais Octave, jaloux et pensant que le cœur n'y est pas, repartent le voyage jusqu'à ce qu'il apprenne que Brigitte a sacrifié pour lui son amour pour le vertueux Smith. Il décide de partir vivre presque en ermite.

Je préfère à vrai dire d'autres œuvres De Musset, comme « Lorenzaccio », qui me semblent bien plus originales (ou les poésies) mais celle-ci est bien représentative de ce qu'on a appelé le mal du siècle, et du romantisme aussi. Mais lit-on encore cela aujourd'hui ?

Afficher en entier
Lu aussi

La Confession d'un Enfant du Siècle est un livre qui me laisse un avis mitigé.

Une chose est sûre : l'écriture De Musset est magnifique, il a le don de donner à ses phrases une musicalité. En tout cas, c'est très poétique.

Le contexte de l'écriture est assez connu, puisque c'est en quelque sorte son histoire avec George Sand qui est transposée ici. En quelque sorte, car il y a une part de romance, ce n'est pas un récit autobiographique, et aussi car "il faut lire l'oeuvre au delà de la relation entre les deux amants"

Bref, j'ai lu cette confession sans trop de difficultés; même si malgré tout, je trouve cette histoire presque niaise, trop idéalisée. Octave a eu le don de m'énerver, et on ressent assez à quel point le narrateur (et donc Musset) souffrait, ou avait un problème. Quand on pense que Musset à un jour menacé Sand avec un couteau, devant ses enfants...

Afficher en entier
Or

Quel plaisir de lire de la littérature du 19ème siècle. ce n'est pas difficile à lire, le style est exigeant et le plus-que parfait du subjonctif souvent présent. Ce livre est écrit quand Alfred de Musset a l'âge de 26 ans et qu'il se remet de sa déception avec Georges Sand. A lire pour voir comment il faut souffrir pour aimer. Mais pour cet auteur la torture de l'âme est le carburant de ses écrits.

Quel régal quand les héros du livre sont Musset lui même et Georges Sand !!!

Afficher en entier
Bronze

Je ne m’attendais pas à apprécier autant ce roman ! J’ai adoré lire la plume de Musset qui est magnifique... Le récit est passionnant, car il y raconte sa vie (surtout sentimentale) et ses déceptions amoureuses. Tout cela est agrémenté de réflexion sur le monde, sur la vie etc.

Afficher en entier
Pas apprécié

Musset ,puis qu’ici ,il parle de lui à la première personne annonce à grands frais dans la première partie chapitre 2 qu'il va nous montrer ce que c'est que le mal du siècle et en passant ce qu'est donc le romantisme. c'est un chapitre formidable : "Pendant les guerres de l’empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les colléges aux roulements des tambours, des milliers d’enfants se regardaient entre eux d’un œil sombre, en essayant leurs muscles chétifs. De temps en temps leurs pères ensanglantés apparaissaient, les soulevaient sur leurs poitrines chamarrées d’or, puis les posaient à terre et remontaient à cheval....le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris....Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou si l’on veut, désespérance, comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls....Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes ; le peuple qui a passé par et par porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n’est plus ; tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.

Tout était dit que Musset ne s'est-il donc pas arrêté là.

Car après ces quelques pages inoubliables vient la démonstration.

Le grand vide existentialiste du héros romantique?

Ploc!

Le reste du roman est le récit d'une désillusion amoureuse. Le héros se rend compte que son amante le trompe et perd alors confiance en l'amour et en la vie. Il se laisse convaincre par un certain Desgenais, son confident, qui lui conseille de ne pas accorder trop de valeur à l'amour et de s'amuser avec d'autres filles. Le héros va ensuite s'enfoncer dans une vie de débauche pour tenter de noyer son désespoir. gentil résumé de Wikipedia...

En réalité c'est même pas ça: La Confession d’un enfant du siècle, c’est donc un contre-roman d’apprentissage, où le héros à la fin du texte est aussi démuni et ignorant qu’au début. D’un point de vue romanesque, en particulier, il ne sera pas arrivé à devenir un personnage sauf, de manière passablement inconsistante dans la cinquième partie, avec l’introduction fort peu convaincante du pauvre Smith.

Reste surtout en fin de course que tout le texte de Musset aura travaillé méthodiquement, efficacement et rigoureusement à déshistoriser le référent qui apparaissait de manière si éclatante au début du roman et à le vider de toute substance.il n’y a dans La Confession d’un enfant du siècle que le dénouement d’une intrigue qui n’en est pas une. Cette intrigue n’en aura pas été une, non pas parce qu’elle aura manqué de complexité fictionnelle : après tout, il y a beaucoup de romans en 1830, dont l’intrigue est encore plus pauvre ; mais parce que cette intrigue n’aura été qu’une fiction, qu’il lui aura toujours manqué un ancrage dans le réel, et en particulier dans l’histoire.. Aussi est-il sans aucune pertinence de chercher à voir dans le texte fictionnel ce qu’il n’y a pas, c’est-à-dire de l’histoire.

La mention de la « maladie morale abominable » (C, I, 1 ; 1) dont le narrateur prétend avoir été atteint invite à voir dans cette maladie une maladie de l’âme : En réalité nous lisons les ratiocinations maladives d'un jaloux pathologique qui détruit et s'autodétruit par cette jalousie morbide. Et cela sur un ton d'épopée théâtrale ou de lyrisme poétique. Le ton en désaccord total avec la pauvreté de ce que bous dit de lui l'auteur m'a été difficilement supportable. voici donc un des rares classiques que je n'aime pas du tout.

Afficher en entier
Or

La confession d'un enfant du siècle : est un livre passionnant ! Pour faire une image un peu rapide : La Mme Bovary homme !!! Personnellement je trouve facile de lire des romans du 19ème siècle car le style est exigeant et le plus-que parfait du subjonctif souvent présent. L'écriture de Musset est parfaite .Ce livre est écrit quand Alfred de Musset a l'âge de 26 ans et qu'il se remet de sa déception avec Georges Sand. A lire pour voir comment il faut souffrir pour aimer. Mais pour cet auteur la torture de l'âme est le carburant de ses écrits.

Afficher en entier

Date de sortie

La Confession d'un enfant du siècle

  • France : 2001-02-20 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Quizz terminés récemment

Les chiffres

lecteurs 284
Commentaires 28
extraits 36
Evaluations 56
Note globale 7.02 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode