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Liste des extraits

— Madame Carvalho, dit-il en s’approchant du lit. Vous avez bonne mine…

La vieille dame l’interrompit d’une voix faible.

— Si vous n’épousez pas ma petite-fille, je mourrai…

— Vovo ! s’écria Marisol. Est-ce que tu es sérieuse ?

L’interpellée posa un bras sur son front.

— Je sens m’évanouir. Je sens pas bien…

Alarmé, Ahssaut se rua sur la porte.

— Madame ! Je dois appeler…

— C’est du pipeau, rétorqua Marisol, les mains sur les hanches. Pourquoi, alors, ces machines ne sonnent-elles pas ?

Mme Carvalho baissa le bras et parut agacée par le raisonnement.

— Elles marchent pas. De la camelote.

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Alors que de l’air froid entrait par le pare-brise détruit et chassait la chaleur, qu’elle sentait l’odeur de l’essence et de la gomme brûlée, le vampire s’emporta contre elle.

— Tu as. Vraiment. Une putain. De chance, aboya-t-il ; avant de se forcer apparemment à se calmer.

Du moins temporairement.

— Heureusement pour toi que Fritz aime s’occuper de cette voiture et trouvera que remplacer un morceau de verre est un cadeau. Parce que si ce n’était pas le cas, Ahssaut ou pas Ahssaut, je serais déjà en train de te trouer de balles en ce moment même, chérie !

Sola haletait tout comme lui, les bras écartés, le corps à moitié affalé sur la banquette. Entre deux inspirations saccadées, elle lui hurla à la façon de Faye Dunaway dans Maman très chère :

— Ne. M’appelle. Pas. Chérie !

Des sourcils noirs se haussèrent de stupéfaction.

Puis Viszs éclata de rire.

— Ouais, dit-il en baissant l’arme. Je t’aime bien, en fait. Tu peux rester… 

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La Confrérie avait déjà commencé à se rassembler et tout le monde parlait en même temps, dans une cacophonie de voix masculines, qui lui fit l’effet d’un mur à abattre pour pouvoir être entendu.

Heureusement, tous se turent quand il débarqua dans la pièce.

— J’ai compris, haleta-t-il. J’ai pigé !

Après un raclement général de gorges un peu embarrassé, quelqu’un murmura :

— Tu es prêt à faire ton coming out de fan de Mon Petit Poney ?

— Quoi ? demanda V.

— Ne le prends pas mal, tu as laissé une sacrée traînée arc-en-ciel derrière toi, renchérit quelqu’un.

Rhage leva les mains.

— Ce qui n’est pas un problème…

— Eh, comme tu le sens…

— Mon meilleur pote est un Applejack bien corsé…

— Vous voyez avec quoi je vis ? ajouta Butch d’un ton lugubre. Je me fiche de la couleur, mais la coupe me tue. Montrer autant ses chevilles. En plein hiver ?

V. s’observa une seconde fois… et découvrit que la vue ne s’était pas du tout améliorée. Toujours un feu de plancher. Toujours du rose. Toujours de la flanelle.

Toujours Mon Putain de Poney.

Depuis le grand bureau de son père, Kolher prit la parole.

— Est-ce que quelqu’un peut me dire ce qu’il porte ?

Viszs ôta ce foutu bas de pyjama si vite qu’il faillit déchirer les coutures ; et il l’aurait balancé au feu si Jane n’avait pas autant aimé le vêtement.

— On a fini ? demanda-t-il à ses frères en les regardant un à un dans les yeux. C’est terminé, maintenant ? On peut parler de ce qui tue les civils ? Ou est-ce que vous voulez perdre encore du temps, bande de branleurs. Pendant que des gens meurent.

Depuis le coin près de la cheminée, quelqu’un s’exclama :

— OK, merci de ne pas faire honte aux gens qui ont de l’humour.

Et cela déclencha un nouveau déluge.

— Je me sens couvert de honte, là…

— Totalement, et je ne faisais que m’exprimer.

— Est-ce qu’on peut m’envelopper dans du papier bulle et me donner un chiot à câliner ? Parce que mon équilibre vie professionnelle et vie privée a gravement souffert…

— Qu’est-ce qui est arrivé à ton autre couille ? Un des poneys avait la dalle ?

Cette dernière réplique était sortie de la bouche de Lassiter, et V. envisagea sérieusement d’aller lui flanquer un coup de poing dans les parties.

Mais pour autant qu’il le sache, cet abruti pouvait très bien porter une coquille en or massif.

Derrière son bureau, le roi sourit.

— Vous savez, en temps normal, ma vue ne me manque pas. Ce n’est pas le cas en ce moment.

— Il est à poil, expliqua Rhage obligeamment. Enfin, à moitié à poil, et c’est la moitié sérieuse qui prend l’air, si tu suis bien. Et si je puis me permettre, je trouve que c’est une bonne chose que tu ne sois pas obligé de voir…

— La petite sirène !

— Comment va ton tuyau d’arrosage…

— Tu t’appelles Harpon ou Hollywood ?

— OK, qu’est-ce que ça veut dire ? marmonna Rhage. Et vous êtes tous des enfoirés : chacun d’entre vous…

— Très bien, interrompit Kolher. Ça suffit. V., qu’est-ce que tu as ?

— Un steak, des frites et une assiette de ras-le-bol, blagua quelqu’un. Et une addiction au tricot dont il refuse de se désintoxiquer.

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Comme il approchait du bâtiment, Fhurie en sortit et leva la main.

— Salut, mon frère, lança ce dernier. Merci d’être venu.

— Pas de souci.

V. ralentit quand le mâle lui décocha un regard bizarre.

— Quoi ? Pourquoi tu me dévisages comme ça ?

— C’est un pantalon intéressant.

— Hein ? oh, merde.

Regardant ses jambes, V. songea seulement que, Dieu merci, il s’agissait de Fhurie et de personne d’autre : il avait enfilé le bas de pyjama rose en flanelle de Jane. Celui couvert de motifs Mon Petit Poney partout. Celui que toutes les femelles de la maison avaient reçu en cadeau de la part de Lassiter… pas parce qu’il aimait Mon Putain de Petit Poney, mais parce que l’ange déchu savait que, lorsque ces dames le porteraient, leurs hellren verraient Apple Jack et Rainbow Dash dans leurs cauchemars.

Et maintenant, V. en portait un exemplaire comme s’il était fan.

Oh, et au fait, le pyjama lui arrivait juste en dessous des genoux parce qu’il mesurait une tête de plus que sa shellane.

— C’est la dernière fois que je m’habille dans le noir, juré, murmura-t-il.

— Eh, ça pourrait être pire.

— Ah ? Comment ?

— Tu aurais pu mettre aussi le haut.

— Est-ce que tu te sentiras insulté si je le retire, tout simplement ?

— Est-ce que tu portes un caleçon ?

— Putain, non.

— Alors gardons ces mignonnes petites bêtes où elles sont, d’accord ? (Fhurie esquissa un sourire condescendant.) Juste au cas où il y aurait une Élue par ici. La pudeur, tu comprends.

— À titre personnel, je choisirais ma monocouille plutôt que ça, mais ouais, bien sûr. Comme tu veux.

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— Dieu voit ce que homme voit pas, murmura Mme Carvalho.

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Comme Sola reprenait ses allées et venues, Evale se mit à fouiller dans les placards.

— Est-ce que je peux t’aider ? proposa-t-elle, même s’il ne s’agissait pas de sa cuisine, qu’elle n’était pas non plus cuisinière, et qu’elle avait l’esprit complètement vide à cet instant précis.

— Je cherche les piments.

— Les piments farcis ? Ils sont dans le frigo.

— Non, les petits… ah, oui. Les voilà.

Le type déposa un sachet sur le plan de travail, et elle n’y prêta pas attention jusqu’à ce qu’il fasse mine d’enfourner quelque chose dans sa bouche…

— Non ! hurla-t-elle en tendant les mains. Arrête !

Le cousin d’Ahssaut se figea, avec, entre ses doigts, un piment fantôme sur le point de tomber dans un gosier qui ne serait plus jamais le même.

— Que se passe-t-il ?

— Pose ce truc et lave-toi les mains ! Ça va te rendre malade !

Il fronça les sourcils et scruta le morceau de fruit racorni plus brûlant que l’enfer.

— Tu en es certaine ?

— C’est un piment fantôme : il faut les manipuler avec précaution. Ils te brûleront de l’intérieur.

— J’en ai mangé hier soir.

Il mit le fruit dans sa bouche et commença à mâcher.

— Je les aime bien.

Pendant un instant, Sola fut incapable de bouger. Puis elle se rua sur le réfrigérateur pour en sortir une bouteille de lait entier, avant d’attraper un verre dans le placard. Il y avait un délai entre le moment où on avalait le piment tout rond et celui où ses terribles effets se faisaient ressentir, et si elle pouvait simplement le convaincre de cracher ce truc et de rincer son œsophage avec le lait, ils ne fourniraient peut-être pas un autre patient à Doc Jane…

Sola se retourna et s’arrêta net.

Evale l’observait avec une curiosité polie tout en continuant à mastiquer son piment, comme s’il ne comprenait pas ce qu’elle fabriquait mais l’appréciait et la respectait suffisamment pour lui laisser la liberté de se comporter bizarrement. Puis il enfourna un deuxième piment.

— Balance-m’en un, demanda Ehric depuis la table où il était assis.

En réponse, Evale pivota et lança un piment à travers la pièce, qui atterrit pile dans la bouche de son frère.

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— Oh, eh ! Monte le son !

L’homme qui portait le nom de la principale émotion de Hulk tendit le bras entre les sièges avant et augmenta le volume, juste au moment où ils ralentissaient et quittaient l’asphalte en cahotant pour s’engager dans deux profondes ornières tracées dans la neige et les broussailles.

— « … être face à la perfection c’est si rare… »

Sola se retourna, et le mec prit ça comme s’il avait un public : il gonfla les biceps et entonna les paroles de la chanson qui passait à la radio, sans en oublier une, et dans le ton, comme s’il l’avait fait des millions de fois.

— « … c’est adorable. Les humains ne changent pas… »

Ils se mirent à rebondir sur des mottes de terre et des trous, et la musique enfla, tandis que le grand blond chantait de tout son cœur :

— « … comment vous le dire, c’est pour vous, les hommes ! »

Sola cligna les yeux de surprise et observa Ehric, qui agitait la tête en rythme comme un père de famille au volant d’une Honda Odyssey. Pendant que son cerveau tentait d’assimiler ce mélange des genres, extrême et improbable, dans lequel Deadpool rencontrait l’univers de Disney, il lui fut impossible de ne pas se demander pourquoi elle se retrouvait sans cesse à tomber dans le terrier du lapin ; même si, au moins, celui-ci avait une bande-son supportable. Si cela avait été La Reine des neiges ? Elle se serait tuée.

Rhage lui tapa sur l’épaule comme s’il voulait de nouveau attirer son attention.

— Ma gamine adore Vaiana. On le regarde tout le t… « Qui de ses pouces a soulevé les cieux ? »

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L’homme ouvrit la portière, se plia comme un bretzel pour se glisser à l’intérieur et emplit toute la banquette lorsqu’il se déplia.

— Comment ça va, les gens ? Salut, Sola, je ne sais pas si tu te souviens de moi. Tu étais sacrément dans le gaz la dernière fois que je t’ai vue. Je m’appelle Rhage, et je serai votre boulet pour ce trajet. Merci de bien vouloir remonter la tablette de votre siège et de limiter vos jurons. Dans le cas où j’aurais le mal des transports, je réclamerai un transfert sur le siège avant, conducteur ou passager. Et si madame veut bien me passer ses armes, on peut y aller. 

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La liberté et l'autonomie étaient des valeurs qu'il avait au départ beaucoup appréciées dans son union et chez sa compagne; au point qu'il avait présumé que ces deux principes interdépendants étaient indispensables à ses yeux pour construire un futur avec quelqu'un. Mais toute cette absence de contraintes, qui lui avait paru si importante, s'était finalement révélée à double tranchant.

Le revers de la médaille de l'indépendance était la négligence, la distance ... la désintégration du couple.

" Pas d'enfant pour lequel s'inquiéter, youpi!" était devenu "Où es-tu? Où en sommes nous?"

Du moins dans son esprit.

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— J’ai décidé de devenir la meilleure voleuse possible. Parce que c’est ce que font les gamines de douze ans effrayées, seules et qui ont absolument besoin que quelqu’un – même la pire des personnes – les aide dans la vie. J’ai appris à voler et à entrer chez les gens par effraction. À mentir et à enjôler. À échapper aux autorités et à tenir mes contrats. Cela a été une sacrée éducation… et je suppose que je devrais lui être reconnaissante de n’avoir jamais essayé de me vendre comme prostituée…

Le grondement qui monta de la poitrine d’Ahssaut figurait une telle mise en garde qu’il l’arracha un instant à ses émotions.

— Pardonne-moi, dit-il en baissant de nouveau la tête. Je ne peux pas m’empêcher de me montrer protecteur. C’est dans ma nature.

Elle le dévisagea pendant une éternité.

— Et c’est à cause de tout ce que je viens de te raconter que j’ai si envie de te faire du mal. Tu étais… un autre tout pour moi. Tu étais mon univers, debout sur tes deux pieds. Mais c’était un mensonge. Tout était… un mensonge. Donc me revoilà, abasourdie par une vérité trop laide à saisir ou à accepter. La seule différence, c’est que je n’ai plus douze ans, et que j’en ai marre d’essayer de me contorsionner pour m’adapter à la réalité d’autrui. Je refuse de recommencer.

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