La Confrérie des chasseurs de livres

Dans la présentation de ce livre tout était fait pour me plaire. Le titre, la jaquette, l’époque à laquelle se déroule l’intrigue, mettant en scène une mystérieuse confrérie de chercheurs de livres et François Villon poète et brigand dont on ne sait ce qu’il est advenu suite à son bannissement du royaume de Louis XI. Aussi me suis-je rué sur ledit livre !

Ma lecture a commencé sur les chapeaux de roues Spoiler(cliquez pour révéler)et s’est maintenue avec un égal intérêt jusqu’au milieu du livre, car quoi de plus intéressant que cette confrérie qui s’ingénie à rechercher, trouver et conserver des livres que l’on croyait disparu.

Mon ardeur s’est refroidie lors de l’arrivée en terre sainte, où le récit s’est à mon sens un peu enlisé dans les sables du désert, en raison de circonvolutions, qui peuvent paraître nécessaires à l’auteur mais un peu longuettes et difficiles à suivre pour le lecteur. A noter toutefois que l'auteur a "un passé" dans les Services Secrets, ceci expliquant sans doute cela... !

En substance, il s’agit pour François Villon de rapporter les dernières paroles du Christ, dont le manuscrit est en la possession de la Confrérie, qui elle, fait passer des livres frappés d’interdits en fraude dans divers pays d’Europe afin de contrecarrer voire, briser la chrétienté, car il est bien connu que les idées et les mots sont bien plus forts que les armes et les guerres.

Dans ce livre ou se mêle et s'entremêle, le roi de France, le Pape, les Médicis, François Villon et Colin un "coquillard", des rabbins, des moines, des Ottomans, complots et contre complots qui se jouent en France, en Italie et en Terre Sainte, François Villon, par moment se montre quelque peu passif dans des événements ou il devrait être partie prenante, ce qui ne correspond pas vraiment à l'idée que je m'en fais. mais bon !

Je ne peux toutefois m’empêcher de penser par devers-moi que ce roman pourrait donner du grain à moudre aux adeptes du mythe les « protocoles des Sages de Sion » …. !

Comment un auteur sans le sou se voit confier une mission de la plus haute importance pour la diffusion des idées humanistes en Europe, servir de passeur aux livres clandestins, prohibés par l'Inquisition. Voilà comment pourrait être résumer ce roman dont l'idée première est très bonne et captivante.

Un duo de compères qui s'entendent comme deux larrons en foire, des hommes de foi tantôt conspirateurs tantôt bons vivants, une femme mystérieuse et magnifique, des mercenaires. C'est dans ce melting pot de visages que l'on se lance tête baissée.

Je ne sais si c'est le style de l'auteur, alambiqué ou l'intrigue qui traîne un peu en longueurs et en circonvolutions pas toujours compréhensibles, mais j'ai mis énormément de temps à finir ce roman, qui est somme toute assez court (un petit 300 pages).

Je le conseille aux ferveurs amateurs de l'époque humaniste pour les bons mots de Maître Villon et ses compagnons.

Un titre et un début prometteurs, mais j'ai peiné à terminer ce livre. Si le début m'avait paru bien écrit, poétique et l'intrigue engageante, les phrases courtes et le style détaché m'ont empêché de me sentir impliquée dans le destin des personnages. C'est comme si on observait de loin ce qui leur arrive, à la manière d'un documentaire tv, mais on ne connait finalement pas grand chose de leurs sentiments et de leurs pensées...

Les notes et les informations historiques sont super intéressantes mais l'intrigue est LLLOOONNNGGGUUUEEE. Il faut rester accrocher jusqu'au bout.

Je termine "la confrérie des chasseurs de livres"...

... ou les voyages ambitieux de maitre François Villon.

Je ne sais quoi dire de cet ouvrage. Je reste sur une impression partagée: si le début de l'imprimerie révolutionne la connaissance et entraine avec elle le développement de la pensée, l'intrigue reste maladroite. Pourtant choisir le poète brigand comme héros d'un roman de fiction aurait satisfait à décrire cette révolution que fut l'imprimerie.

J'ai trouvé cette lecture relativement longue et peu passionnante. Au titre on s'attend à autres choses. Pas vraiment emballée.

Passionnant roman qui est un roman d'aventures et plus encore un roman historique. Car, de cette histoire, on voit découler tous les événements importants qui suivront et feront passer l'Europe du Moyen-Âge à la Renaissance. A commencer par l'imprimerie. On se prend même à rêver que Jerusalmy fasse basculer son histoire dans l'uchronie. Reste à cerner les enjeux et ceux qui tirent les ficelles...

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2015/07/ce-nest-pas-avec-des-livres-pour-toute.html

Assez déçue par ce roman! Le titre me plaisait bien mais l'histoire a trop de longueurs, je l'ai posé au bout de 80 pages. Dommage!

Je l'avais acheté ce livre sur base d'un commentaire entendu sur France-Culture. La lecture terminée, j'ai longuement hésité à mettre ce livre dans la liste "Déjà Lu". Il aurait très bien pu tomber dans celle de "J'ai pas aimé". Que dire de l'écrivain: il n'a pas le talent d'un Teulé dans "Je, François Villon" pour nous faire revivre un Villon de chair et de vices, il n'a pas la faconde d'un Alain Berenboom lorsqu'il pratique un humour très juif soit dans "Jérusalem captive" soit dans "Messie Malgré tout". Et je ne cible ci-dessus que deux des caractéristiques du livre. L'auteur fait trop étalage de sa culture historique et de son érudition. Le style à mes yeux pompier est inutilement saupoudré de mots rares comme "bélière", "cabasset", "bobèche", "cinnamome" ou "saleron", de périphrases hasardeuses et de métaphores tarabiscotés. Un livre d'aventure n'est pas le lieu idoine pour de tels exercices. Bien que le style soit court et est sensé fluidifier le récit, on s'égare dans les méandres du scénario. C'est dense, trop dense, abstrus et confus!

Pour ce qui est de la thématique, elle suscite d'abord les interrogations suivantes. Est-ce un plagiat satirique du "Protocoles des Sages de Sion"? A moins que ce ne soit une mouture secrète de "Da Vinci Code"? En cas de réponse positive à l'une ou l'autre question, ce ne serait qu'une piètre critique ou un plagiat pitoyable. L'auteur se focalise sur la période de la fin du moyen-âge, sur le choc des cultures qui y advînt. Il aborde donc les mêmes thème et approche qu'un Bernard Tirtiaux (Les Sept Couleurs du Vent) ou un Valerio Manfredi (Empire des Dragons) mais avec moins de bonheur. Car dans un tel cadre, il ne suffit pas de faire référence à un Villon, de le flanquer d'un Louis XI, de faire apparaître un pape Paul II en discussion avec Laurent le Magnifique, de voir passer un Christophe Colomb ou un Gutenberg pour obtenir une histoire solide. Pas plus que pour donner du corps au récit il n'est nécessaire de passer par des lieux religieusement fameux comme Avignon, Jérusalem, Safed ou Qumran ni de faire des références ésotériques à Platon, Aristote, à Flavius-Josèphe, au roi-prophète Osias, au fameux rabbin de Troyes Rashi et à tous les apôtres.

Je l'ai terminé ce livre quoi qu'il m'en ai coûté. Décevant à tous points de vue!

J'avais très envie de le lire, parce que je trouve le titre génial (comme quoi...) Bon, la déception est à la hauteur de mes attentes! Certes c'est bien écrit et la description de l'Orient invite à la reverie et au voyage... Mais l'intrigue est molle, sans grand interet et j'ai eu du mal à saisir les enjeux de l'histoire. Tout ça pour arriver une sois disant révélation mystique (encore une!) Je suis ravie d'avoir (enfin) terminer ce roman.