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Liste des extraits

Puis il se recula.

-Mais attends, tu m'as toujours pas dit pourquoi t'étais venue ? Je veux dire, je suis content que tu...

-Je porte ton enfant.

Il fronça les sourcils. Ouvrit la bouche. La referma et secoua la tête.

-Pardon...qu'est-ce que t'as dit ?

-Je porte ton enfant.

Cette fois-ci, il resta sans la moindre réaction.

-Tu vas être père.

Toujours rien.

-Je suis enceinte.

Bon, elle commençait à être à court de formulations.

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« La peur, la gratitude et une certaine forme de chaleur lui serrèrent la poitrine. Sur un coup de tête, elle se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de Zadiste.

Il bondit en arrière en sifflant, les yeux écarquillés comme si elle l’avait giflé. Oh merde. Pourquoi avait-elle fait ça ?

— Je suis désolée. Je suis désolée, je…

— Non, ça va. Aucun problème.

Il roula sur le dos et porta les mains à sa bouche. Ses doigts allaient et venaient sur ses lèvres.

— C’était mon premier baiser…

Bella eut le souffle coupé. Comme était-ce possible ?

— Oh merde, ne me regarde pas comme ça.

Son premier baiser…

— Zadiste ?

— Quoi ?

— Je peux recommencer ? »

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"Je respirais mais j'étais comme mort jusqu'à ce que tu me trouves. Je voyais mais j'étais aveugle jusqu'à ce que je te voie. Grâce à toi, je suis ressuscité".

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-T'es plutôt du genre bon camarade, apparemment.

-Je suis fier de notre travail.

-A t'écouter, on dirait Oui-Oui au pays des fleurs.

-Ouais mais Oui-Oui vient de te sauver la peau, alors un peu de reconnaissance.

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Il [Zadiste] lui sourit, laissant les larmes courir sur ses joues.

-J'espère...j'espère que ce sera une fille et qu'elle sera aussi belle que...

Les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Et puis, comme une femmelette, il craqua complètement et éclata en sanglots. Devant tous les membres. Et Butch. Et Beth. Et Mary. bella devait sans aucun doute être terrifiée par un étalage de faiblesse, mais il était incapable de se contenir. C'était la première fois de toute sa vie qu'il se sentait... heureux. Chanceux. Joyeux. Ce moment, ce moment parfait et chatoyant, ce moment unique et sublime où il se trouvait allongé sur le dos dans le hall d'entrée, aux côtés de Bella, sa bien-aimée, qui portait leur enfant, et les membres de la Confrérie qui les entouraient... c'était le jour le plus heureux de sa vie.

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-On a accouru en entendant ton crâne cogner par terre. Tape -m'en cinq, papounet. Est-ce que je pourrai lui apprendre à se battre, au petit monstre?

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« Alors comme ça, tu veux t’unir à ma sœur, maintenant que tu l’as mise en cloque ? Ou tu passes juste dire bonjour ? »

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LIVRE 3

« Tandis que les flocons tourbillonnaient dans l’air et que le doux parfum des pins se mêlait à l’odeur de l’essence qui s’écoulait de la voiture détruite, Z se débarrassa des trois éradiqueurs à l’aide de son seul couteau. Il leur trancha les tendons derrière les genoux pour les empêcher de courir, leur brisa les bras pour qu’ils ne puissent se défendre puis les traîna jusqu’au sol jusqu’à les aligner comme autant de poupées obscènes. »

« Zadiste se pencha sur l’un des éradiqueurs. Son visage balafré était déformé par la haine, les vestiges de sa lèvre supérieure retroussée et ses crocs aussi longs que ceux d’un tigre. Avec ses cheveux ras et ses pommettes creusées, il rappelait la Grande Faucheuse. »

Bella : « L’image de Zadiste lui vint à l’esprit, aussi nette qu’une photographie. Elle voyait ses yeux noirs et sauvages. La cicatrice qui lui traversait le visage et distordait sa lèvre supérieure. Ses bandes d’esclave de sang tatouées autour du cou et des poignets. Elle se souvenait des marques de fouet sur son dos, comme des piercings qu’il portait aux tétons. Et de son corps à la fois musclé et si mince. Elle pensait à sa volonté farouche, inébranlable, et à son incommensurable haine. Il était terrifiant, une aberration pour sa race. Non pas brisé, d’après son frère, détruit. Mais c’était précisément ce qui aurait fait de lui le sauveur idéal ».

« Après la centaine d’années passée à s’entraîner avec la Maîtresse, il pouvait endurer toutes les saloperies. Douleur physique, détresse psychologique, abysses insondables d’humiliation et d’avilissement, de désespoir, d’impuissance : il était passé par là, il avait enduré tout ça. Alors il s’en remettrait. » Zadiste en pensant Bella morte.

« Au souvenir de Bella contre son corps, il ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait voulu coucher avec lui. Son visage était un vrai chantier. Son corps ne valait guère mieux, son dos tout du moins. Et sa réputation faisait passer Jack l’Evantreur pour un enfant de chœur. Il était en permanence en colère contre tout et contre tous. Elle était belle, douce et attentionnée, une femelle royale, aristocratique, issue d’un milieu privilégié.

Oh mais leurs différences en étaient précisément la raison, n’est-ce pas ? Il était le mâle de passage à la vitesse supérieure. Le petit tour du côté obscur. La créature sauvage qui la sortirait par la force de sa petite vie bien rangée pendant une heure ou deux. Et même si ça le blessait d’être réduit à ce qu’il était précisément, il continuait à penser qu’elle était…adorable. »

« Les diamants étaient éternels, non ? Ils duraient à jamais. Tout comme les souvenirs qu’il gardait d’elle ».

« Mais John n’était pas un homme. Du moins pas encore. Tohr lui avait dit que le changement ne s’opérerait pas avant qu’il approche de ses 25 ans et l’attente lui semblait insupportable. Même s’il avait désormais compris pourquoi il mesurait à peine un mètre soixante-dix et pesait tout juste cinquante kilos, ça lui était difficile. Il détestait devoir faire face chaque jour à son corps squelettique devant le miroir. Détestait devoir porter des vêtements d’enfant alors qu’il était légalement en âge de conduire, de voter et de boire de l’alcool. L’idée qu’il n’avait jamais eu la moindre érection, pas même lorsqu’il se réveillait de ses rêves érotiques, lui donnait envie de se terrer. Il n’avait jamais non plus embrassé une fille. Non, au fond, il n’avait vraiment pas l’impression d’appartenir à la gent masculine. Surtout à cause de ce qui lui était arrivé il y a presque un an. Bon Dieu, l’anniversaire de l’agression approchait, non ? Il grimaça en essayant de ne pas repenser à cette cage d’escalier sordide, ni à l’homme qui lui avait mis un couteau sous la gorge, ni encore à ces instants où quelque chose d’irrécupérable lui avait été volé : son innocence, profanée, disparue à jamais. »

Zadiste : « Il se déshabilla et se doucha. Il avait faim, mais aimait rester dans cet état. Les crampes d’estomac, l’aride désir de la soif… le fait qu’il parvienne à contrôler ces privations ne manquait jamais de l’apaiser. Putain, s’il parvenait à maîtriser l’absence de sommeil, il pourrait s’affranchir de ça aussi. Et cette maudite soif de sang… Il voulait être propre. De l’intérieur.

Butch : « Ouais, s’envoyer du scotch et se consumer pour une femelle vampire qui ne voulait pas de lui étaient à peu près les deux seules choses pour lesquelles il avait du temps ».

« Fhury passa une main dans son extravagante chevelure. Elle lui tombait en deça des épaules, un mélange de vagues blondes, brunes et rousses. Il était pas mal sans sa crinière, mais avec, il était…OK, bon, il était beau, le frangin. Non pas que Butch soit de ce bord, mais ce type était plus joli que bien des femmes. Mieux vêtu aussi que la plupart des dames, quand il n’était pas habillé pour aller se battre. Heureusement d’ailleurs qu’il se battait comme un beau diable parce que autrement il aurait pu passer pour une tante. »

Fhury à Z : « T’es vraiment malade, siffla Fhury. (Il plaqua une fois de plus de corps dur de son frère contre le mur) T’es vraiment malade…. Putain, tu me dégoûtes. »

« Il ne prit pas la peine de frapper à la porte de Z, mais l’ouvrit brutalement.

Fhury se figea instantanément.

Sa première pensée fut que Z allait tomber du lit. Le corps de son frère reposait sur la couette, tout au bord du matelas, aussi éloigné que possible. Seigneur… Sa position semblait parfaitement inconfortable. Z avait les bras croisés sur son torse comme pour se contenir, les jambes repliées et tournées sur le côté, avec les genoux dans le vide.

Mais sa tête était tournée dans l’autre sens. Vers Bella. Et ses lèvres difformes, au lieu d’afficher un sourire méprisant, étaient à peine entrouvertes. Ses sourcils, habituellement froncés et pleins d’agressivité, étaient relâchés, détendus.

Son expression ensommeillée était emprunte de respect et d’admiration.

Le visage de Bella faisait face à celui du mâle, ses traits aussi paisibles que la tombée de la cuit. Son corps serré contre celui de Zadiste aussi étroitement que les draps et les couvertures sous lesquelles elle se trouvait le lui permettaient. Bon sang, il était visible que si elle avait pu s’enrouler autour de lui, elle l’aurait fait. »

« Z fut pris de panique. Le corps de Bella était en contact si étroit avec le sien qu’il ne savait plus quoi faire. Il voulait la rejeter. Il voulait qu’elle soit plus proche encore. Il voulait….

Oh putain. Il voulait la monter. Il voulait la prendre. Il voulait la baiser. (…) Bon Dieu, il était répugnant ».

Zadiste : « Je suis malade. Je suis répugnant. Je ne suis pas digne de confiance. »

« Dans un grondement féroce, Z se pencha en arrière et exhiba ses poignets, affichant ses bandes d’esclave de sang, tatouées au niveau des points de ponction.

- Tu veux qu’elle morde là-dedans ? Peux-tu supporter l’idée de sa bouche sur ces marques ? Parce que moi, putain, je ne peux pas. (…)

Tandis que Z fermait les yeux avec force, Fhury chuchota :

- Tu es celui qu’elle veut.

La réponse de Z fut à peine audible.

- Je suis contaminé. Mon sang la tuerait. »

« - Zadiste ?

Derrière la porte vitrée de la douche, elle le vit assis sous un jet d’eau glaciale. Il se balançait d’avant en arrière tout en gémissant et en se frottant les avant-bras avec un gant de toilette.

- Zadiste ? (elle luttait pour garder un ton égal et posé) Qu’est-ce que tu fais ?

- Je… Je n’arrive pas à me nettoyer. Et je ne veux pas te salir. (Il leva le poignet et du sang coula le long de son avant bras) Regarde. Tu vois cette saleté. J’en suis plein. Partout. A l’intérieur.

Tout en essuyant avec précaution sa peau ravagée, elle dit :

- Tu n’es pas sale.

- Oh si, je le suis. Je le suis complètement. Je suis répugnant. Je suis tellement sale.

Mon Dieu… Il avait tout du naufragé : les yeux hagards, le regard dément, le pantalon détrempé qui lui collait aux jambes, le torse couvert de chair de poule. Ses lèvres étaient bleues et il claquait les dents.

- Je suis tellement désolée, chuchota-t-elle.

La clarté se fit en elle à la manière mouvante d’un cauchemar, s’insinuant dans sa conscience, chargée d’une révélation glaçante, lui dévoilant quelque chose d’affreux. Il était évident qu’il avait été battu en tant qu’esclave, et elle s’était dit que c’était pour ça qu’il ne supportait pas d’être touché. Sauf que recevoir des coups, si douloureux et effrayant que cela puisse être, ne vous faisait pas vous sentir sale.

Mais les abus sexuels, si. »

« -Zadiste ?

-Quoi ?

-Quand j’étais… (elle s’éclaircit la voix) Quand j’étais dans ce trou, sous terre, je pensais à toi. Je voulais que tu viennes me chercher. Je savais que tu pourrais me tirer de là.

Les sourcils de Zadiste s’abaissèrent, bien qu’il ait les paupières fermées.

-Moi aussi je pensais à toi ».

« La peur, la gratitude et une certaine forme de chaleur lui serrèrent la poitrine. Sur un coup de tête, elle se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de Zadiste.

Il bondit en arrière en sifflant, les yeux écarquillés comme si elle l’avait giflé. Oh merde. Pourquoi avait-elle fait ça ?

- Je suis désolée. Je suis désolée, je…

- Non, ça va. Aucun problème.

Il roula sur le dos et porta les mains à sa bouche. Ses doigts allaient et venaient sur ses lèvres.

- C’était mon premier baiser…

Bella eut le souffle coupé. Comme était-ce possible ?

- Oh merde, ne me regarde pas comme ça.

Son premier baiser…

- Zadiste ?

- Quoi ?

- Je peux recommencer ? »

« Il crevait d’envie de gouter à sa première vague d’excitation. Il avait ressenti des choses incroyables. Une révélation. Le seul véritable plaisir qu’il ait éprouvé depuis…toujours.

Douce Vierge de l’Estompe, pas étonnant que les mâles soient prêts à tuer pour protéger leur partenaire ! »

Z et Bella :

« - Je suis désolé, murmura-t-il, si je… si je t’ai blessée.

Elle lui jeta un regard mauvais.

- Je ne suis pas blessée. Je suis énervée et frustrée ! »

« -Je t’aime.

Z ferma les yeux avec force.

-Arrête tes conneries, Bella.

Il quitta la pièce en trombe, mais ne put pas faire plus de quelques mètres dans le couloir.

Elle l’aimait. Elle l’aimait ? Conneries. Elle pensait qu’elle l’aimait. Et dès qu’elle remettrait les pieds sur terre, elle s’en rendrait compte. »

« Il pensa à tous les manques en lui, toutes ces zones vierges, tous ces vides, là où les autres ressentaient des choses. Et en y réfléchissant, il n’était au fond qu’un écran, plus creux que solide, les émotions passaient à travers lui, seule la colère parvenait à s’emparer de lui.

Sauf que ce n’était pas tout à fait vrai. Avec Bella, il avait ressenti des choses. En l’embrassant sur le lit un peu plus tôt, il avait eu…. chaud et faim. Il s’était senti vraiment mâle. Sexué pour la première fois de sa vie. »

Zadiste à Bella : « Euh, je ne suis pas censé t’embrasser d’abord sur la bouche ? Je veux dire, normalement, les mâles commencent par en haut avant de descendre, non ? »

Zadiste à Bella :

« Il la regarda avec gravité.

- Merci.

- Merde…C’est plutôt à moi de te remercier.

Il secoua la tête.

- Tu as laissé un animal accéder à la plus magnifique partie de ton corps. Je t’en suis reconnaissant. »

Fhurie, à propos de Butch et V :

« Fhurie continuait à fumer tandis que les deux autres finissaient leurs phrases à tour de rôle pendant encore quelques minutes. Après quelques instants, il ressentit le besoin de bouger.

- Vous passez tous les deux beaucoup trop de temps ensemble, si vous voyez ce que je veux dire… »

« Butch baissa les yeux sur ses genoux avant de les relever sur les membres de la Confrérie.

-Ecoutez, je ne voudrais pas être salace, mais vous aussi vous…euh….

-Oui, répondit V, entre ses lèvres pincées. »

« Fhurie ne put s’empêcher de rire, ce qui poussa le Flic à lever un œil hagard de son oreiller. L’humain observa son propre corps avant de passer à Fhurie. Il cligna les yeux plusieurs fois, comme pour essayer de se réveiller.

-Oh merde, dit-il.

Puis il jeta un coup d’œil à Vishous, qui dormait à côté de lui.

-Oh….merde, c’est vraiment trop bizarre.

-Relaxe, Flic. Tu es loin d’être irrésistible.

-Bien vu, dit-il en se passant une main sur le visage. Mais je n’ai pas l’habitude de me réveiller à côté de deux mecs. »

Zadiste à Fhurie : « Je n’ai pas les mots pour dire à quel point elle est belle. (Il leva les yeux vers son frère). La nuit et le fait de devoir la servir ont été pour moi une bénédiction. »

« Z reste bouche bée devant son reflet. Il tendit une main tremblante vers les yeux que renvoyait l’antique surface polie. Ses iris n’étaient plus noirs. Ils étaient jaunes. Comme ceux de son frère jumeau.

-Fhurie ? Dit-il doucement. Fhurie….qu’est-ce qui m’arrive ?

Tandis que ce dernier s’approchait de son frère, son visage apparut juste à côté de celui de Z. Puis, le reflet sombre de Kolher, tout en cheveux et en lunettes noires, se dessina à son tour dans le miroir. Puis la beauté angélique de Rhage. Et la casquette des Sox de Vishous. Et la coupe en brosse de Tohrment. Et le nez défoncé de Butch.

Un par un, tous s’approchèrent et posèrent en douceur à tour de rôle une large main sur les épaules de Zadiste.

-Bienvenue pour ton retour parmi nous, mon frère, murmura Fhurie.

Zadiste observa les mâles qui se tenaient derrière lui. Et une pensée bizarre lui passa par la tête : il se dit que s’il se laissait tomber en arrière…ils le rattraperaient. »

Zadiste à Lash : « Je t’ai vu le mettre à terre et je te tuerais volontiers sur-le-champ, mais je n’ai aucune envie de devoir m’occuper de tes parents en suite. Alors écoute-oi bien gamin. Tu refais encore une fois un truc comme ça et je te sors les yeux de leurs orbites avec les pouces avant de te les faire manger. C’est clair ? »

« Tous les membres de la confrérie se tenaient dans le couloir. Kolher en tête d’un groupe maussade et silencieux.

Un fracas retentit et John porta son regard sur Tohr. Il s’était levé d’un bond, envoyant son fauteuil à la renverse. Il était parcouru de tremblements de la tête aux pieds et de larges auréoles de sueur s’étalaient sur son tee-shirt au niveau de ses aisselles.

-Mon frère, dit Kolher.

Le ton de sa voix avait quelque chose d’impuissant, en total décalage avec la dureté de ses traits. Et cette impuissance était terrifiante.

Tohr marmonna en portant les mains à sa poitrine, qu’il massa frénétiquement.

-Vous…ne…pouvez pas être là. Pas tous ensemble.

Il tendit une main en avant, comme s’il cherchait à les repousser, puis recula. Mais il n’avait nulle part où aller. Il buta contre une armoire à dossiers.

-Kolher, mon…mon roi, je t’en prie, non…oh, mon Dieu. Ne dis rien. Ne me dis pas que…

-Je suis désolé.

Tohr se mit à décrire des balancements d’avant en arrière. Les bras sur le ventre, comme s’il s’apprêtait à vomir. Ses inspirations devinrent si hachées qu’il fut pris de hoquet et qu’il semblait ne plus expirer du tout.

John éclata en sanglots. »

« John se remémora le visage de Wellsie, ses cheveux roux et le petit renflement de sa grossesse. Il voyait la coupe rase de Tohr, ses yeux bleu marine et ses larges épaules couvertes d’un cuir noir. Il repensait à Sarelle penchée sur des textes anciens, à sa chevelure blonde tombant devant elle, à ses longues et jolies mains qui tournaient les pages.

L’envie de pleurer monta de nouveau en lui, et John s’assit rapidement, s’efforçant de la juguler. Il en avait fini avec les larmes. Il ne pleurerait plus jamais pour aucun d’entre eux. Les larmes étaient parfaitement inutiles. Elles ne faisaient que témoigner d’une faiblesse indigne de leur mémoire. La force serait dorénavant son offrande. La puissance, son hommage. La vengeance, sa prière sur leurs tombes. »

« V s’apprêta à quitter la pièce, mais il s’immobilisa avant de franchir la porte.

Le voyant jeter un regard en arrière, Butch éprouva une sensation des plus étranges….une espèce de lien les unissait, quelque chose de plus palpable que l’air qui les séparait. Forgé dans le fourneau qu’il venait de traverser, aussi profond que le sang qui coulait dans ses veines…un lien miraculeux.

Mon frère, pensa Butch.

-Je ne laisserai jamais rien t’arriver, Flic. »

Zadiste et Bella :

« -Je ne voulais pas te voir avant d’avoir fini.

Tandis qu’il la contemplait de ses yeux jaunes, l’air qui les séparait se modifia.

-Fini quoi ? Chuchota-t-elle.

Il baissa les yeux sur le stylo qu’il tenait à la main.

-Moi. »

Zadiste et Bella :

« Tournant les pages du bloc-notes à spirale pour en trouver une vierge, il se pencha lentement et s’appliqua sur la feuille pendant un bon moment. Puis il arracha la feuille.

Sa main tremblait quand il la lui présenta.

-Ce n’est pas très droit.

Bella s’empara du morceau de papier. Dans une écriture enfantine et en lettres capitales, il avait tracé trois mots : JE T’AIME. »

Zadiste :

« Il leva la main et lui caressa le visage. Hors de question qu’il pleure. Non, il ne…

Oh, et puis merde.

Il lui sourit, laissant les larmes courir sur ses joues.

-J’espère…j’espère que ce sera une fille et qu’elle sera aussi belle que…

Les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Et puis, comme une femmelette, il craqua complètement et éclata en sanglots. Devant tous les membres. Et Butch. Et Beth. Et Mary. Bella devait sans aucun doute être terrifiée par un tel étalage de faiblesse, mais il était incapable de se contenir. C’était la première fois de toute sa vie qu’il se sentait…heureux. Chanceux. Joyeux. Ce moment, ce moment parfait et chatoyant, ce moment unique et sublime où il se trouvait allongé sur le dos dans le hall d’entrée, aux côtés de Bella, sa bien-aimée, qui portait leur enfant, et les membres de la Confrérie qui les entouraient….c’était le jour le plus heureux de sa vie.»

Rhevenge à Zadiste : « Alors comme ça, tu veux t’unir à ma sœur, maintenant que tu l’as mise en cloque ? Ou tu passes juste dire bonjour ? »

Father Mine :

« Z s’était engagé dans une voie différente, nouvelle.

Cela se voyait avec Nalla. Lorsque la petite s’accrochait à son poignée, il ne se reculait pas ; au contraire il la laissait le caresser ou l’embrasser sur ses bandes d’esclave. Il lui permettait de ramper sur son dos en ruine et même d’y frotter son visage. Et il avait le nom de sa fille tatouée sur sa peau, inscrit avec amour par ses Frères en dessous de celui de Bella.

Avec la disparition de ses mauvais rêves aussi. En fait, cela faisait des mois qu’il ne s’était réveillé dans son lit terrifié et en sueur.

Dans son sourire enfin, plus lumineux et plus fréquent que jamais. »

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Tous deux se figèrent soudain. Puis leurs regards se reportèrent lentement vers la porte de la salle de bains. Le son qui en provenait était doux, mélodieux. Comme si quelqu'un était en train de...

-Nom de Dieu, marmonna Kolher.

Fhurie non plus ne pouvait le croire.

-Il chante pour elle.

Bien qu'assourdie, la voie de Zadiste était frappante de beauté et de pureté. Il avait toujours eu ce type de tessiture. Les rares fois où il chantait, les sons qui sortaient de sa bouche étaient bouleversants, capables de suspendre le temps pour le faire glisser vers l'éternité.

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Fhurie ne répondit rien. Z. jeta donc un nouveau coup d'oeil, à l'instant même ou une larme dégoulina le long de la joue de son frère.

-Oh merde, marmonna Z.

-Ouais. Comme tu dis.

Une autre larme s'écoula de l'oeil de Fhurie.

-Putain... J'ai des fuites.

-Bon, j'espère que t'es prêt.

Fhurie s'essuya le visage avec ses paumes.

-Prêt pour?

-Parce... je crois que je vais essayer de te prendre dans mes bras.

Les mains de Fhurie retombèrent, inertes, et son visage adopta une expression des plus ridicules.

Se faisant l'effet d'être un crétin fini, Z. s'approcha de son frère.

-Lève un peu la tête.

Fhurie tendit le cou. Z. glissa son bras en dessous. Puis les deux frères se figèrent dans cette position qui n'avait rien de naturel.

-C'était quand même bien plus pratique quand t'étais dans les vapes à l'arrière du pick-up.

-C'était toi.

-Qui tu croyais que c'était, le père Noël?

Les poils de Z. se hérissèrent sur tout son corps. Merde... Il se dévoilait complètement. Qu'était-il en train de faire?

-Je t'ai pris pour un ange, dit doucement Fhurie tout en reposant la tête sur le bras de Z. Quand tu chantais pour moi, j'ai cru que tu veillais à ce que mon passage vers l'Estompe se passe bien.

-J'ai rien d'un ange.

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