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Qhuinn l’accrocha par le bras, le forçant à s’arrêter.

— On a un vrai problème, toi et moi, aboya-t-il.

— Vraiment.

Ce n’était pas une question. Parce que ça risquait de les conduire vers un sujet que Blay ne tenait pas du tout à approfondir.

— Bordel, mais à quoi tu joues?

Blay cligna des yeux. C’est lui l’accusé? Il n’était quand même pas celui qui baisait tout ce qui passait à proximité.

Non, il n’était que le pathétique crétin qui n’arrivait pas à se décrocher de son meilleur ami. Ce qui le flanquait dans la catégorie des pleurnichards. En insistant un peu, il finirait avec des Kleenex dans la manche pour éponger ses larmes.

Dommage que sa bouffée de colère ne dure pas. Il se sentit soudain vidé.

— Je ne joue à rien, dit-il d’un ton las.

— Arrête tes conneries.

Bon. D’accord. Là, ça devenait injuste. Ils avaient déjà exploré le sujet. Qhuinn était peut-être un baiseur pathologique, mais sa mémoire était parfaitement opérationnelle, non?

— Qhuinn… dit-il, une main dans les cheveux.

Comme à point nommé, une putain de chanson de Bonnie Raitt résonna dans sa tête, avec sa voix profonde qui disait:

Je ne peux pas te forcer à m’aimer…

Tu ne peux obliger un coeur à des sentiments qu’il ignore…

Blay se mit à rire.

— Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, dit Qhuinn.

— Tu crois qu’on peut être castré et ne pas le savoir?

Cette fois, ce fut Qhuinn qui cligna des yeux.

— Ça m’étonnerait. À moins d’être sacrément bourré.

— Bon, je suis sobre. Totalement sobre. Comme d’habitude. (Sur ce, peut-être devrait-il suivre l’exemple de John et se mettre à picoler.) D’ailleurs, en y réfléchissant, il faut que je change ça. Excuse-moi…

— Blay…

— Non. Je ne veux plus rien entendre. (Il pointa du doigt le visage de son pote.) Occupe-toi de tes affaires. Tu fais ça très bien. Laisse-moi tranquille.

Il lui passa devant, la tête à l’envers mais les pieds heureusement en direction de la porte.

Il fonça dans le couloir vers le grand escalier, passant devant les magnifiques statues gréco-romaines. Ses yeux parcoururent les corps exposés. Des mâles. Bien entendu, le Photoshop dans son cerveau réussit à mettre la tête de Qhuinn sur chacun des…

— Tu n’as pas besoin de changer, dit Qhuinn sur ses talons, à voix basse.

Arrivé en haut des marches, Blay baissa les yeux vers le hall en dessous. Les couleurs étaient si somptueuses qu’on aurait dit un cadeau ouvert dans lequel chaque pas vous faisait entrer – un monde glorieux, rouge, vert et or.

Quel parfait endroit pour organiser une cérémonie d’union! pensa Blay tout à coup.

— Blay, allez. Rien n’a changé.

Il jeta un coup d’oeil en arrière. Qhuinn avait les sourcils froncés bas, les yeux sombres. Le mec avait peut-être envie de continuer la discussion, mais pas lui. Le sujet était clos.

Il descendit l’escalier au pas de course.

Et ne fut pas du tout surpris que Qhuinn le poursuive – et continue à parler.

— Bordel de merde, ça veut dire quoi au juste?

C’est ça, comme s’ils avaient besoin de continuer à discuter jusqu’à la salle à manger, devant toute la maisonnée réunie. Qhuinn n’avait jamais reculé devant un public – sous aucune circonstance – mais Blay préférait la discrétion.

Il remonta deux marches, pour se trouver nez à nez avec Qhuinn.

— Comment s’appelait-elle?

Qhuinn recula.

— Pardon?

— Comment s’appelait ta caissière?

— Quelle caissière?

— Celle de la nuit dernière, chez le tatoueur?

Qhuinn roula les yeux.

— Oh, allez…

— Son nom.

— Merde, j’en ai aucune idée. (Qhuinn leva les deux mains, le signe universel pour annoncer : Quelle importance?) Qu’est-ce que ça peut foutre?

Blay ouvrit la bouche, prêt à expliquer que si ça n’avait aucune importance pour Qhuinn, ça en avait pour lui. Et qu’il avait vécu un enfer en assistant à ça. Mais de quel droit se montrerait-il aussi possessif – et ridicule?

Au lieu de répondre, il sortit son paquet de Dunhill et en tira une cigarette. Il la mit entre ses lèvres et l’alluma en regardant les yeux vairons bien en face.

— Je déteste te voir fumer, marmonna Qhuinn.

— Faudra t’y faire, répondit Blay en se tournant pour descendre.

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Vhif se dirigea vers la porte de sa chambre. La main sur la poignéeen laiton, il sentit les mots monter de sa gorge et sa voix retentit, claire et forte.

-Blay?

-Ouais?

-Prends soin de toi.

-Ouais. Toi aussi, répondit Blay, sa voix semblant sur le point de se briser.

Parce que cette fameuse formule " Prends soin de toi ", était toujours ce que disais Vhif en guise d'adieu.

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— Maintenant, excuse-moi. Je vais aller m’habiller.

Quand John releva les yeux, il évoqua cette nuit déjà ancienne où il avait ouvert la porte de son studio merdique, et levé son arme vers le visage d’un inconnu.

Et aujourd’hui, la nuit de son union, c’était Tohr qui lui apportait son habit de cérémonie.

Le Frère eut un sourire triste.

— J’aurais aimé que ton père soit là avec toi.

John fronça les sourcils, et tourna cet anneau autour de son doigt, pensant à tout ce qu’il devait à ce mâle. Sur une impulsion, il se releva et serra fort le Frère dans ses bras. Après un moment de surprise, Tohr lui rendit son étreinte.

Quand John s’écarta, il regarda droit dans les yeux bleus pour dire :

— Mon père est là ce soir. Tu es avec moi.

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Non, elle voulait vraiment tout connaître de ce mâle.

Pendant qu’il regardait les garçons endormis et se perdait dans ses souvenirs, elle se concentra sur le profil dur éclairé par la lanterne de sécurité au dessus de la porte.

Quand elle lui posa la main sur l’épaule, il sursauta.

Elle aurait voulu dire quelque chose de drôle et de gentil, pour exprimer ce qu’elle éprouvait en découvrant tout ça. Il y avait tant de courage dans cette révélation. Jamais en ce monde rempli de gens cruels et égoïstes, elle n’avait rencontré quelqu’un comme lui. Ce que John accomplissait ce soir brisait le putain de cœur de Xhex.

Il avait été si solitaire dans cet orphelinat que les échos de sa douleur le tuaient encore aujourd’hui. Et pourtant, il avait accompli le voyage parce qu’il avait promis à Xhex de le faire.

Les merveilleux yeux bleus se posèrent sur elle. Quand il releva la tête comme pour lui poser une question, elle sut de façon certaine que les mots étaient inutiles en un tel moment.

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— Pas besoin d’assumer, coupa-t-elle. J’ai raison.

— … alors celui qui a transformé ces malheureux connards ne va pas tarder à se pointer.

— Merci, Sherlock.

— Tu devrais changer de ton, mon chou, dit Viszs en lançant à Xhex un regard féroce.

John se raidit. Il aimait beaucoup le Frère, mais n’appréciait pas du tout son attitude.

Bien évidemment, Xhex non plus.

— Appelle-moi encore une fois "mon chou", dit-elle, et ce sera ton dernier mot.

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— D’accord, d’accord… Du calme, les mecs. Vous êtes sur un magnifique tapis d’Aubusson. Si vous le saligotez avec du sang, Fritz à me faire une syncope. Je n’y tiens pas.

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"La conversation avait roulé sur des sujets à la fois neutres et intéressants, toujours teintés de cette ambiguïté en toile de fond... Chaque parole, chaque regard, chaque geste était analysé et interprété dans ce jeu de la séduction.

C'est donc ça, un rendez-vous galant, songea Blay. De subtils négociations dissimulées sous es conversations anodines autour des goûts littéraires et musicaux des deux parties."

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"C'était donc ça qu'on appelait grandir. Le corps n'était pas le seul à se modifier ; le mental aussi évoluait.

Le regard rivé sur son ami, Blay ne put s'empêcher de songer que c'était un véritable crime de perdre son innocence."

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John fit l amour à sa femelle lentement, langoureusement, savourant le contact sde sa peau, la caressant avec ses mains et sa bouche. Et lorsqu' il la pénétra enfin, l'instant fut si parfait qu'il s immobilisa. La vie l'avait amené là, avec elle, elle les avait réunis tousles deux....

C'était le début de l'histoire dont il souhaitait se rappeler, désormais.

- dis moi John. ?.., murmurra-t-elle d'une vois suave.

Il siffla sur une note ascendante.

- je songe à me faire tatouer, moi aussi.

Comme il inclinait la tête de côté d'un air interrogateur, elle promena les mains sur ses larges épaules.

- tu voudras bien m'accompagner à ce studio de tatouage? Je porterais volontier ton prénom dans mon dos.

L'orgasme qui le happa fut plus éloquent que tous les mots qu'il ne pouvait prononcer.

Laissant échapper un rire de gorge, Xhex fit onduler ses hanches contre les siennes.

-je prends ça pour un oui.

Oui songea John en s'enfoncant plus profondément en elle. Oui, oh , putain oui....

Après tout, ce qui était bon pour un mâle était bon pour sa femelle. Et vise versa.

Dieu qu'il aimait la vie. La vie, tous les occupants cette maison et toutes les personnes respectables aux quatre coins de la terre. Le destin n'était pas toujours tendre....mais il faisait les choses bien.

Au bout du compte, tout ce qui finissait par arriver était prévu de longue date.

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Ouais, difficile de savoir quel était le plus grand choc. Sa mère apparaissant pour la première fois depuis trois siècles? Ou le fait qu’elle allait foutre son cul dans une robe?

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