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Nalla était parfaitement bien dans ses mains. Les fesses dans une paume, la tête dans l’autre. En se redressant, il la souleva, et la trouva étonnamment ferme, chaude, et—

Elle s’agrippa à son col roulé, et tira dessus, réclamant plus de proximité... Et ce fut étonnamment facile d’accepter. Tandis qu’il la serrait contre sa poitrine, elle se calma immédiatement, se tourna elle-même contre lui.

Ça paraissait si naturel de la voir dans ses bras. Il se dirigea vers le fauteuil à bascule où il s’installa, utilisant un pied pour les balancer.

Il étudia les paupières, les petites joues rondes, la main serrée sur son col roulé, et réalisa soudain qu’elle avait besoin de lui. Pas seulement pour la protéger. Mais aussi pour l’aimer.

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Quand Nalla attrapa le livre, Zsadist avec un sourire le récupéra gentiment.

— Qu’est-ce que tu pensais faire avec ça, sauterelle ? Tu en veux encore ? Tu es vraiment trop… Oh non non non… Pas question de me faire le coup de la lèvre tremblante. (Nalla se mit à rire.) C’est lamentable. Tu sais que je cède toujours quand tu me fais le coup de La Lèvre. Tu sais que tu peux obtenir n’importe quoi de ton vieux père, pas vrai ?

Nalla poussa un autre roucoulement, et son papa ouvrit à nouveau le livre, tout en recommençant l’histoire tout au début.

La voix vibrante de Zsadist annonça :

— Félicitations. Aujourd’hui, c’est le grand jour…

Bella ferma les yeux, posa la tête sur l’épaule de son hellren, et écouta l’histoire.

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À l’autre bout de la pièce, un élève le dévisageait, manifestement sidéré. Il avait un sweat-shirt dans sa petite main. Son visage montrait un mélange de peur et d’admiration, tandis qu’il regardait Zsadist s’entraîner, avec de grands yeux, la bouche ouverte, la mâchoire pendante.

Dès que Nalla poussa un cri qui résonna dans le gymnase, Zsadist se retourna.

— Désolée de t’embêter, dit Bella en élevant la voix pour couvrir les hurlements du bébé. Mais elle réclame son papa.

Le visage de Zsadist fondit aussitôt en un masque d’amour, perdant sa féroce concentration pour exprimer ce que Bella aimait à appeler sa Nalla-vision. Il avança à leur rencontre, l’embrassa à pleine bouche. Et prit la petite dans ses bras

Nalla se calma dès que son père la serra contre sa poitrine. Elle tendit la main qu’elle posa sur le cou épais, et se pelotonna contre lui.

Zsadist se retourna vers l’élève à l’autre bout du gymnase. D’une voix profonde, il lui dit :

— Le bus va arriver, fils. Tu devrais te dépêcher.

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— Je ne peux plus pré­ten­dre que tout va bi­en.

— Je su­is vrai­ment dé­solé que mes rêves ... ....

— Je par­lais de Nal­la. Je ne peux plus dire que ta façon de l’éviter me con­vi­enne… Je ne te com­prends pas, mais je n’es­père plus que ça aille mieux, ni que je doive être pa­tiente. Elle est ta fille au­tant que la mi­enne. Et ça me tue de voir que tu la re­pouss­es. Je sais ce que tu as traver­sé. Et je ne veux pas être égoïste mais... tout est dif­férent pour moi présent. J’ai be­soin de penser à ce qui est bon pour elle. Je ne veux pas qu’elle ait un père in­dif­férent qui refuse même de la touch­er.

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Se penchant de côté, Bella sortit son téléphone portable de la poche de son jean, et appela Rehvenge.

Au bout de deux sonneries, la voix profonde et si familière répondit :

— Bella ?

Elle entendit en arrière fond le rugissement de la musique, et des gens qui parlaient. Les bruits habituels d’une foule dans un espace confiné.

— Salut.

— Allô ? Bella ? Ne quitte pas, je vais aller dans mon bureau. (Après un moment martelé par la musique, le bruit fut brutalement assourdi.) Hey, comment vas-tu ? Et ton petit miracle ?

— J’ai besoin d’un endroit où habiter.

Un grand silence. Puis la voix de son frère demanda :

— Pour deux ou trois personnes ?

— Pour deux.

Un autre silence.

— Tu veux que je tue ce sinistre abruti ?

Le ton glacé— et même franchement mauvais— lui fit peur. Et lui rappela aussi que son bien-aimé frère n’était pas le genre de mâle qu’il était prudent de contrarier.

— Seigneur. Non.

— Alors dis-moi, soeurette. Que se passe-t-il ?

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Tandis que leurs paroles se perdaient dans le silence de la pièce carrelée et froide, Bella se remémora son réveil après la césarienne. La première chose qu'avait vue était les yeux de Zadiste. Il était au comble de la souffrance, les yeux baissés sur elle, mais la douleur s'était peu à peu envolée, cédant la place à l'incrédulité puis à l'espoir.

- Montrez-lui la petite, avait-il lancé avec brusquerie. Vite.

Vizs avait poussé la couveuse jusqu'au brancard et Bella avait posé pour la 1ère fois les yeux sur leur fille. Entraînant dans son geste l'intraveineuse plantée dans son bras, elle avait posé le bout des doigts sur la coque en Plexiglas. Dès l'instant où les doigts étaient entrés en contact avec la protection transparente, le bébé avait tourné la tête.

Bella avait tourné les yeux vers Zadiste.

- Est-ce qu'on peut l'appeler Nalla?

Les yeux de Z. s'étaient embués.

- Oui. Bien sûr. Tout ce que tu voudras.

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— Hey…

Nalla cligna des yeux, puis agita le poing – ce qui fit remuer les doigts de son père. Ce qui le transforma. Pendant qu’elle bougeait, Z fut prêt à tout lui donner, pas seulement sa main. Mais son coeur aussi…

— Tu ressembles à ta mahman, murmura-t-il. Quand je te regarde, le reste du monde disparaît…

Tout en continuant à agiter le doigt de son père, Nalla émit un roucoulement tendre.

— Je n’arrive pas à croire qu’elle soit aussi forte… (Il leva les yeux sur Bella.) Elle est tellement…

Les larmes coulaient sur le visage de Bella. Qui avait les deux bras enroulés autour de sa poitrine comme si elle se retenait de s’effondrer.

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Le visage de Rhage apparut aux abords du trou, juste au-dessus de lui.

— Ça va ?

— Libère le civil.

— Et toi, ça va ?

— Une jambe naze.

— Naze, à quel point ?

— Eh bien, je suis en train de regarder le talon de ma botte à l’avant de mon genou.

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— Tu avais l’air si heureux, juste après la naissance. Tu t’en réjouissais avec les autres. Tu étais là à la cérémonie des rubans autour de son berceau… Tu es allé chercher Fhurie, tu as chanté pour lui…

— Parce que tu étais vivante. Parce que tu n’avais pas eu à souffrir de la perte de ton enfant. Mes pires craintes ne s’étaient pas réalisées. (Zadiste se leva une main comme s’il voulait se frotter les yeux, puis fronça les sourcils en réalisant que c’était impossible à cause des bandages.) J’étais heureux pour toi.

— Mais après que tu m’aies fait boire, tu t’es assis près de son incubateur, et tu as tendu la main vers elle. Tu as même souri quand elle t’a regardé. J’ai lu l’amour sur ton visage— pas uniquement le soulagement. Qu’est-ce qui a changé ? (Tandis qu’il hésitait, elle insista :) Je veux bien te donner davantage de temps si c’est ce dont tu as besoin, mais je veux comprendre ce qui s’est passé. Dis-le-moi.

Zadiste regarda droit au-dessus de lui, la cage métallique qui enfermait les néons. Il y eut un long silence. Si long que Bella pensa qu’ils avaient peut-être rencontré un mur insurmontable.

Puis une larme, énorme, unique, se forma au coin de l’oeil du mâle.

— Elle est avec moi dans mes cauchemars.

Il avait parlé si bas, que Bella n’était pas certaine d’avoir bien entendu.

— Pardon ?

— Je rêve sans arrêt que je suis toujours chez la Maîtresse. Et Nalla… est dans la prison avec moi. Je l’entends crier tandis que la Maîtresse arrive. J’essaye d’arracher mes menottes pour me libérer… Pour pouvoir la protéger… Pour la faire évader… Pour empêcher ce qui va arriver. Mais je ne peux pas bouger. Et la Maîtresse va trouver l’enfant. (Il leva vers Bella des yeux hantés.) La Maîtresse va la trouver, et c’est de ma faute si Nalla est dans la cellule.

— Oh… Mon amour… Zadiste. (Bella se leva, et le prit avec soin dans ses bras, en le serrant doucement.) Oh… Seigneur.… Tu as peur que la Maîtresse lui fasse mal—

— Non. (Zadiste s’éclaircit la voix. Encore et encore. Et sa poitrine commença à pomper tandis que sa respiration devenait difficile.) La Maîtresse… va forcer Nalla à regarder… ce qu’ils vont me faire… Nalla va regarder…

Zadiste essayait si fort de contenir ses émotions qu’il en tremblait… puis il céda et laissa ses larmes couler.

— C’est ma fille, dit-il dans un sanglot. Et elle va regarder son père être humilié et…

Bella ne pouvait rien faire d’autre que serrer très fort cette chemise d’hôpital qu’elle mouillait de ses propres larmes. Elle avait su que les cauchemars de Zadiste étaient épouvantables. Mais elle n’avait pas compris à quel point.

— Ô mon amour, dit-elle, tandis que les bras du mâle l’enveloppaient, et qu’il levait sa tête pour cacher son visage humide dans ses cheveux épars. Ô mon cher amour…

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Elle avait appris qu'il y avait plus en lui qu'un féroce guerrier.Qu'il avait des mains d'une grande douceur quand il s'agissait d'elle. Et que ce visage déformé à la lèvre blessé pouvait sourire et la regardait avec un amour infini.

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