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En arrivant à la porte d’entrée, il sentit le vampire sur ses talons. D’un seul coup, Manny changea sa sacoche de main. Puis il pivota, et envoya son poing en avant. Avec un arc parfait, le coup atterrit en plein sur la mâchoire du mec.

Crac.

Un impact solide – et la tête du salopard partit en arrière.

Le vampire releva les yeux, et grogna en montrant les dents. Mais Manny s’en foutait.

— Ça, c’est pour m’avoir foutu le cerveau à l’envers.

L’autre le regarda un moment, puis il se contenta d’essuyer le sang de ses lèvres.

— Joli crochet.

— Si tu en veux un autre, n’hésite pas, dit Manny qui lui tourna le dos et sortit de son appartement.

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— Mais c’est pas vrai ! C’est quoi ce boucan?

Le mec avait les yeux hors de la tête. Comme si Manny venait de hurler des gros mots. Ou de mettre Justin Bieber.

Manny lui jeta un coup d’oeil hautain, et se contenta de répliquer:

— C’est de la musique.

— Tu es vraiment le seul à penser ça!

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ŕ Manny !

Dans d’autres circonstances, la scène aurait été comique. Il pivota, cria, recula, trébucha sur le rebord de la tombe, et atterrit sur le cul.

ŕ Bordel mais… Qu’est-ce que tu… fous là ? Haleta-t-il.

Au début, son visage arbora une expression d’horreur, puis d’incompréhension, et presque d’affolement.

ŕ Je suis désolée.

Bien sûr, c’était nul comme formule, mais... Les yeux sombres se posèrent sur elle, et soudain, elle n’arriva pas à dire quoi que ce soit d’autre. Puis Manny se releva d’un bond, l’examina de haut en bas, encore et encore, avant de se fixer sur son visage.

Ce fut alors que la colère monta. Si forte qu’elle lui causa sans doute une migraine, pas qu’il porta ses deux mains à ses tempes, et se frotta.

ŕ C’est une blague ?

Non. (Elle aurait préféré.) Je suis tellement désolée.

La fureur sur ce visage lui était familière, au point qu’elle en avait mal. Seigneur, quelle ironie, de regretter à ce point un caractère aussi violent.

ŕ Tu es désolée.

ŕ Manny jeŕ

ŕ Je t’ai enterrée. Et tu es désolée ? Bordel, mais qu’est-ce que tu crois ?

ŕ Manny, je n’ai pas le temps de t’expliquer. J’ai besoin de toi.

Il la regarda d’un air furieux durant un long moment.

ŕ Tu te pointes la bouche en coeurŕ après un anŕ alors que je t’ai cru morte, et tu as besoin de moi ?

Soudain, pesa lourd sur elle la réalisation que tant de temps avait passé. En plus de tout le reste.

ŕ Manny, je… Je ne sais pas quoi te dire.

ŕ Vraiment ? À part m’annoncer de but en blanc que tu es vivante ?

Il la regarda. La regarda longuement. Et ne fit rien d’autre durant ce qui parut une éternité.

Puis d’une voix cassée, il annonça :

ŕ Est-ce que tu imagines ce que ça m’a fait de te perdre ? (Il se frotta les yeux d’une main preste.) Est-ce que tu imagines ?

Elle avait si mal qu’elle n’arrivait plus à respirer.

ŕ Oui. Parce que moi aussi je t’ai perdu. Toi et l’hôpital… Et j’ai perdu toute ma vie en même temps.

Manny se mit à arpenter l’espace, marchant de long en large devant la pierre tombale, et bien que Jane ait envie de faire pareil, elle préférait ne pas trop s’approcher de lui.

ŕ Manny… Si j’avais eu la possibilité de revenir vers toi, je l’aurais fait.

ŕ Tu l’as fait. Une fois. J’ai cru que c’était un rêve, mais non. Bien sûr que non. Pas vrai ?

ŕ Non.

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ŕ Je ne t’ai pas tué, murmura-t-il. Dis-moi que je ne t’ai pas tué.

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Quand le panneau s’ouvrit brusquement, elle vit effectivement Vishous, debout, si grand et sévère dans l’entrebâillement de la porte.

— Je t’ai apporté quelque chose.

Il ne fit pas réellement un pas de côté… Non. Il fut violemment éjecté…

— Très chère Vierge Scribe… Haleta Payne, tandis que les larmes dégoulinaient sur ses joues.

Quand son guérisseur fit irruption dans la chambre, il était exactement comme elle s’en souvenait… Avec des épaules larges, les membres longs, un ventre plat, une mâchoire arrogante. Ses cheveux noirs étaient tout hérissés, comme s’il s’était passé plusieurs fois les doigts dedans. Et il respirait fort, la bouche légèrement ouverte.

— Je savais que tu existais ! S’écria-t-il. Bon sang, je le savais.

À le voir, à l’entendre, Payne sentit un élan la traverser, une énergie qui l’illuminait de l’intérieur et libérait toutes ses émotions.

— Guérisseur, dit-elle d’une voix rauque. Mon guérisseur…

— Bordel, entendit-elle son frère dire.

L’humain se retourna vers Vishous.

— Fiche nous la paix, gronda-t-il. On a besoin d’intimité. Dégage.

— Ferme ta gueule…

— Je suis son médecin. Tu m’as amené ici pour un diagnostic...

— Ne sois pas ridicule.

Il y eut un silence.

— Alors pourquoi suis-je ici, bordel ?

— Tu es ici pour… Merde ! Rien qu’y penser, ça me fait te haïr encore plus.

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"En fait, le monde entier avait disparu, très loin, et plus rien n'existait pour lui que le regard de sa patiente qui le regardait, couchée sur la table.

Enfin, pensa-t-il, c'est arrivé.

Toute sa vie, il s'était demandé s'il tomberait un jour amoureux. Aujourd'hui, il avait sa réponse: Toute sa vie, il avait attendu ce moment. Et cette femme.

Elle est à moi, pensa-t-il.

- Etes-vous le guérisseur? demanda-t-elle d'une voix basse qui fit que son coeur rata un battement.

Elle avait un accent adorable, mais ses mots étaient surprenants.

- Oui. (...) Je suis là pour vous guérir.

Alors qu'il approchait d'elle, les yeux merveilleux se remplirent de larmes. (...)

Il tendit la main et prit la sienne. Dès qu'il la toucha, tout son corps réagit, électrisé, comme s'il venait de brancher le courant à sa prise interne.

- Je vais m'occuper de vous, dit-il en la regardant droit dans les yeux. Je veux que vous me fassiez confiance.

Elle déglutit péniblement, tandis que la larme cristalline coulait le long de sa tempe. Instinctivement, il tendit sa main libre pour la rattraper...

Le grondement furieux qui explosa derrière lui rompit le charme.

Tenant toujours la main de sa patiente, il beugla en direction de Jane:

- Fiche-moi ce sinistre connard dehors! Je n'en veux pas dans ma salle d'opération. (...)

Il allait sauver cette femme, même si c'était la dernière chose qu'il accomplirait dans sa vie. Et vu la haine sauvage qui brillait dans les yeux du barbu, ce serait peut-être le cas..."[spoiler]

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Lorsqu’il ressortit de la penderie, il écarta bras et jambes, et fit un tour sur lui-même.

— Alors? Comment tu me trouves?

— Je vois trop de poignets et de chevilles qui dépassent. D’ailleurs, je te signale qu’exposer ainsi ton nombril te fait ressembler à cette fille toujours à poil – Miley Cyrus

— Va te faire foutre. Ce n’est pas de ma faute si tu es nabot.

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- Je me fiche de ce que dit le calendrier ou l'ordre de naissance. C'est ma petite soeur et elle ne sera jamais assez âgée pour... euh, voilà.

Jane éclata de rire et se repositionna sous son bras.

- Tu es un mâle adorable.

- Nan.

- Si.

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- Quoi ?

Manny se redressa de toute sa taille pour croiser l’autre enfoiré droit dans les yeux.

- Si tu as envie déjà de me tuer, ça deviendra nettement pire pour toi dès que je la reverrai.

En fait, il bandait déjà en pensant à cette femme.

Avec un « ding » discret, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, Manny entra dans la cabine, puis il se retourna, et toisa son adversaire. Les yeux du vampire étaient comme des dagues qui cherchaient une cible, mais Manny haussa les épaules devant cette manifestation d’agression.

- C’était juste pour te prévenir de mes sentiments. Tu fais quoi maintenant ?

- Tu rentres là-dedans ou tu joues les fantômes jusqu’à la rue ? Je peux te ramasser en bas.

- Tu me prends vraiment pour un con, grogna le vampire.

- Pas du tout.

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"En fait, le monde entier avait disparu, très loin, et plus rien n'existait pour lui que le regard de sa patiente qui le regardait, couchée sur la table.

Enfin, pensa-t-il, c'est arrivé.

Toute sa vie, il s'était demandé s'il tomberait un jour amoureux. Aujourd'hui, il avait sa réponse: Toute sa vie, il avait attendu ce moment. Et cette femme.

Elle est à moi, pensa-t-il.

- Etes-vous le guérisseur? demanda-t-elle d'une voix basse qui fit que son coeur rata un battement.

Elle avait un accent adorable, mais ses mots étaient surprenants.

- Oui. (...) Je suis là pour vous guérir.

Alors qu'il approchait d'elle, les yeux merveilleux se remplirent de larmes. (...)

Il tendit la main et prit la sienne. Dès qu'il la toucha, tout son corps réagit, électrisé, comme s'il venait de brancher le courant à sa prise interne.

- Je vais m'occuper de vous, dit-il en la regardant droit dans les yeux. Je veux que vous me fassiez confiance.

Elle déglutit péniblement, tandis que la larme cristalline coulait le long de sa tempe. Instinctivement, il tendit sa main libre pour la rattraper...

Le grondement furieux qui explosa derrière lui rompit le charme.

Tenant toujours la main de sa patiente, il beugla en direction de Jane:

- Fiche-moi ce sinistre connard dehors! Je n'en veux pas dans ma salle d'opération. (...)

Il allait sauver cette femme, même si c'était la dernière chose qu'il accomplirait dans sa vie. Et vu la haine sauvage qui brillait dans les yeux du barbu, ce serait peut-être le cas..."

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