La conjuration des fous
Auteur
- Cat Merry Lishi (Écrivain)
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Classement en biblio - 3 lecteurs
extrait
Son arrivée de diable qui sort de sa boîte n’avait pas préparé la visiteuse au comité d’accueil qu’elle découvrait dans la grotte tapissée de mousse émeraude. Allongée sur le dos, une espèce d’énorme chat s’étirait, les pattes en l’air, et s’amusait avec nonchalance du balancier de sa queue coupée, sa figure à demi humaine tournée vers l’infirmière.
« Ne restez donc pas plantée là, comme un brin de muguet dans son pot ! Vous vouliez un banc, alors asseyez-vous. Et respirez bien fort, vous êtes très pâle.
– Les lampyrides, le petit-personnel… des chimères… bien sûr… Vous devez être un gros-gros-chat, dit Ophidia en se laissant tomber sur la souche promise.
– Un gros-gros-chat ! Et pourquoi pas La Bête, ma belle ? »
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Quelle lecture assommante... Pourtant ce n'est pas long et l'idée de base est originale : une enquête sur des meurtres dans un asile de créatures magiques. Malheureusement le traitement du sujet souffre de nombreux défauts et la déception a été d'autant plus grande que j'avais de bons espoirs avec ce synopsis alléchant.
Pour commencer, l'écriture est vraiment brouillonne et obtuse. L'autrice ne semble pas connaître l'existence de certains signes de ponctuation, si bien qu'elle utilise de longues phrases parsemées de multiples virgules qui sont parfois difficiles à comprendre car il aurait fallu un point-virgule ou un point pour rendre le propos plus clair.
À ce problème s'ajoute une répartition très déséquilibrée des différentes étapes de l'intrigue : il faut attendre la moitié du récit pour les meurtres évoqués dans le résumé puis les trois quarts pour que l'héroïne se lance dans une pseudo enquête menant à une résolution que le lecteur ne pouvait de toute manière pas deviner avec les éléments dont il disposait.
Le reste n'est que remplissage et ennui mortel. Il y a bien l'esquisse d'un univers original mais pas assez étoffée pour se révéler vraiment intéressante ou pertinente puisque l'histoire se borne à l'Institut. Et en même temps, il y a trop de créatures représentées pour leur rendre convenablement justice en l'espace de 180 pages. Par exemple, le Sphinx promis par le résumé n'apparaît que trois fois (et à la deuxième il ne fait que dormir alors bon...)
Et pour ne rien arranger je n'ai pas du tout aimé la protagoniste, que j'ai trouvé capricieuse, susceptible et colérique. Les autres personnages ne rattrapent pas grand-chose, de toute manière vu la taille du récit ils ne sont pas spécialement développés. Je regrette même que le côté asile de fous n'ait pas été davantage accentué car passée la première moitié du livre cela ne se ressent plus trop.
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Ophidia est la nouvelle gardienne d’un institut psychiatrique où les pensionnaires sont étranges. Les locaux détonnent, entre un système luminaire vivant une communication par message avec la hiérarchie et de troublants employés de maison, il n’y avait nul besoin d’un sphynx au fond d’un jardin sauvage ou presque…. Ophidia s’adapte, ou du moins elle tente, mais quand les morts façon lamelle commencent c’est un peu plus compliqué.
J’ai beaucoup aimé cette histoire, j’ai apprécié la plume, l’intrigue, les résidents moins la fin.
Hâte d’en lire la suite!
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Date de sortie
La conjuration des fous
- France : 2019-03-25 (Français)
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Résumé
Pour travailler à l’Institut, le Gérant exige de solides références : après tout, les pensionnaires sont fous à lier.
Les qualités à pourvoir sont impératives : finesse d’esprit pour clarifier les balivernes de l’oracle, sens de l’initiative afin de dénouer les embrouilles des sorciers entre eux ou avec une méduse révoltée, détermination à sauver la situation quand l’incompréhensible se produit, patience devant l’avalanche d’énigmatiques indications du patron. Et, surtout, il faut se découvrir d’indiscutables capacités de déduction, car quelqu’un massacre les magiciens, un par un.
Ophidia, la nouvelle Gardienne, dispose heureusement d’un allié, le sphinx est prêt à répondre à ses questions, une par une.
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