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« Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift: "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." » - Bernard Le Saux, Le Matin
J'ai été attirée par ce livre, non pas par l'histoire qu'il raconte, mais parce que l'histoire du suicide de l'auteur m'a touchée et que j'étais curieuse de voir ce que donnait le livre. Et aussi parce que le titre est rigolo.
En fait, l'histoire racontée dans le roman n'a pas grand chose à voir avec ça. Si dès les premières lignes je pensais que lire ce livre allait être relou parce que l'humour ne m'atteignait pas beaucoup, par la suite, c'est devenu plus intéressant, plus subtil, plus grinçant.
Il fallait d'abord découvrir les personnages, et ceux-ci sont vraiment assez chouettes, originaux, pas stéréotypés, mais vraiment bornés. S'ils sont originaux, c'est que la plupart s'en fiche un peu de la "décadence" dans laquelle ils sont. Et ça, on ne le voit pas tous les jours.
Et donc on voit assez rapidement que ce roman, c'est quand même un peu plus qu'une grosse blague. Ça parle de pas mal de trucs et de machins intéressants, par exemple le fait de de contenter de gagner sa vie et d'avoir un écran de télévision chez soi. Et parfois une touche d'amertume qui passe comme ça, furtivement, sans prévenir et qui fait plaisir.
Effectivement, l'auteur a du talent. Déjà l'écriture, les mises en scène sont naturelles et réfléchies. Et puis ce qu'il y a de chouette, c'est que les personnages ne peuvent pas nous laisser indifférents, même s'ils sont pour certains très agaçants, c'est vraiment voulu par l'auteur.
L'histoire se déroule tout de même sur quatre cents pages et c'est parfois un peu long sur certaines scènes, mais il y a un réel avancement de l'intrigue. Intrigue avec une fin très cool qui m'a arraché un sourire, même si je n'adhérais pas trop à l'humour. Mais la plupart du temps, les trucs censés être drôles ne m'affectaient pas beaucoup, et c'est dommage. A part que je me disais "Mais ils sont fous". Il y avait parfois des répétitions qui paraissaient un peu de trop pour moi.
Au final, je ne m'attendais pas à lire un livre aussi centré sur l'humour, je pensais à quelque chose de beaucoup plus acerbe. Mais c'était vraiment chouette de découvrir tous ces personnages hauts en couleur et de suivre leurs aventures bizarres.
Il y a plusieurs choses que je n'ai pas aimée et quelles unes que j'ai apprécié.
J'ai bien aimé comment tous les personnages sont liés les uns au autres et leur diversité.
Par contre, mes yeux saignent de voir autant de fautes d'orthographe qu'elles soient voulues ou pas, c'est à en donner la migraine. Tous les personnes sont aussi débiles les uns que les autres avec une manière de penser que je ne comprends pas.
J'ai vraiment étée dégoutée des États-Unis et de la philosophie des gens de là-bas
Dur de se mettre dans l'ambiance du bouquin, ce texte est ardu dans le style de certains monologues carrément ennuyeux. Pour ma part, je n'ai pas été jusqu'au bout, je n'y trouvais pas d'intérêt et je me forcais à aller plus loin. Ce n'est pas comme cela que j'imaginais ce livre avec les autres commentaires dithyrambiques! Comme quoi des fois il ne faut pas s'y fier! !
Le style est vraiment particulier et je peux comprendre l'enthousiasme de certains mais la magie n'a pas opéré sur moi.
un des points forts de ce livre est dans le fait que l'on ne lit pas toujours dans le point de vue du personnage principal mais vraiment dans tous les points de vue
Introduit comme le Don Quichote américain (je n'ai pas encore lu Cervantes mais ce ne saurait tarder), on se demande au cours de la lecture jusqu'où est capable d'aller la bêtise d'un être et sa mégalomanie, et je ne dit pas ça un un seul personnage du livre. Ils ont tous leurs travers, leurs lubies, leurs fixettes. Cette satyre sociale nous mène dans situations improbables, des conversations lunaires avec des personnages toujours persuadés d'être dans leur bon droit. C'est aussi frustrant que jouissif quand le vent change de sens !
Vous n'avez certainement jamais rencontré d'Ignatius. En tout cas, moi, jamais.
Et même si le livre à quelques longueurs et un propos parfois un petit peu répétitif, croyez-moi, vous voulez le rencontrer, Ignatius (et aussi tous les autres).
Un livre dont on ne sort pas tout à fait indemne...
Un personnage principal énorme ! Beaucoup de longueurs, une intrigue moyenne qui ne sert qu'à alimenter la lourdeur, la folie, la mégalomanie, la misanthropie et parfois l'éclair de génie du héros.
Les critiques de la société tournent toujours autour de l'exploitation de l'homme par l'homme, les laissés-pour-compte, le racisme, la police, la mégalomanie de l'étudiant et du professeur, un parfum de wokisme avant qu'il existe officiellement... j'en oublie sûrement.
Ce livre inclassable est, pour moi, incontournable. Il faut l'avoir lu. Le personnage principal, misanthrope, mégalo, schizophrène et j'en passe, amène à lui et provoque les pires catastrophes. Sa pauvre mère tente sans succès de tirer quelque chose de cet adulte dépendant et obèse, certain d'être un génie incompris. Une toile de l'amérique profonde avec une galerie de personnages d'un réalisme terrible, qui se débattent dans leurs névroses et rêves de grandeur au milieu d'un quotidien souvent misérable. A lire si ce n'est déjà fait.
Je peux facilement comprendre les gens qui ont beaucoup aimé mais également très bien les éditeurs qui n'ont pas voulu le publier.
Il n'est pas aisée de rentrer dans l'histoire, il y a plusieurs histoire entremêlées qui ne sont pas forcément passionnantes.
Les personnages sont un peu fous mais pas la folie qui me plaît. Il y a quelques passages assez intéressants mais il y a honnêtement aussi de quoi décrocher. La fin est cependant très agréable et bien ficelée. Cela donne la sensation de ne pas finir en queue de poisson et que cela quand même la peine. Je mets donc 3 étoiles qui signifie que j'ai aimé mais avec un sentiment d'avoir lu un truc assez improbable.
Résumé
« Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift: "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." » - Bernard Le Saux, Le Matin
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