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En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens ? Une catégorie d'êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? Ou des hommes, libres et égaux ?
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Tout oppose Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas, prêtre et homme de terrain ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre et son cortège d'atrocités au nom de Dieu. Le second lutte contre l'esclavage des Indiens. Un face à face dramatique dont l'écho retentit encore.
Une lecture très intéressante. Ici, des membres de l'Eglise se questionnent et débattent sur l'humanité des Indiens, les habitants du Nouveau-Monde que les espagnols viennent de découvrir et d'asservir. Seulement, tous leurs arguments passent tous sous le prisme de la religion, si bien que des fois, ceux-ci sont controversés, d'où le titre, si je me fie à mon analyse. Pour moi, ce sont eux qui ont perdu leur humanité suite à cette "expérimentation". Car oui, ils se sont amusés à faire des expériences sur des Indiens sous prétexte de tester leur éligibilité à la grâce de Dieu. Un excellent livre de réflexion philosophique. Qui est le barbare, au final ? La chute finale et le fin de mot de cette histoire est aussi comique que glaçante.
Pour certains, les croyances et les pratiques des indiens faisaient d'eux des animaux et non des hommes. Pour d'autres, ils n'étaient qu'un moyen pour obtenir de l'or.
Seul un petit nombre à essayé de les connaître et de les aider.
C'est ce que Jean-Claude Carrière a essayé de nous démontrer dans ce livre.
Le dominicain, Las Casas essaye d'en savoir plus sur les indiens et Sépulvéda pense que ce sont des animaux parce qu'il ne les connaît pas.
Je recommande ce roman qui peut nous faire comprendre les pensées du XVIème siècle.
J'en ai un excellent souvenir, je ne regrette pas d'avoir découvert ce livre. Il est un peu dans la même veine que "Les animaux dénaturés", mais ici nous restons vraiment focalisé sur le procès en lui-même. L'écriture est d'une justesse et d'une qualité incroyables.
C'est pas le style de lecture que je lis d'habitude.
J'ai beaucoup aimé le côté relatant de ce livre. Plus le côté philosophique, la question de si les indiens sont des êtres vivants dotés d'âmes, de sentiments, de douleurs, ...
Si vous aimez tous les livres qui relatent, lisez celui-là sans attendre.
Un magnifique roman sur la tolérance, le racisme et l'esclavage.
Un frère dominicain souhaite démontrer à un légat de l'église que les indiens sont bien des êtres humains et qu'ils sont dotés d'une âmes comme nous. Son adversaire, Sepulveda lui, va chercher à montrer le contraire, qu'ils ne sont bons que pour être des esclaves, car ils leur sont inférieurs.
Un texte magnifique qui relate un fait historique réel.
Je me rappelle avoir énormément apprécié ma lecture. Bien évidemment, je suis consciente que cette narration est romancée, et sans doute loin de la réalité des paroles échangées lors de cette controverse, mais ce livre a fait se soulever mon cœur à maintes reprises. Il s'est soulevé de dégoût et d'indignation, mais également de respect et d'admiration pour Las Casas, en qui j'ai vu un héros, et un modèle à suivre. Je remercie beaucoup ma professeure de français de nous l'avoir fait lire, puisque pour la lycéenne de seize ans que j'étais, ce récit a été une véritable source d'inspiration! Spoiler(cliquez pour révéler) La fin m'avait anéantie, comme une boucle infinie, comme si tous les efforts de Las Casas pour appuyer sa vision des choses n'avaient servi à rien... Cette chute était bouleversante, et je la trouve judicieuse, étant donné les immondices ayant suivi de près ou de loin la controverse de Valladolid, à savoir le commerce triangulaire, par exemple...
La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carriere n'est pas du tout le reflet de la vrai controverse historique, on veut nous faire croire que la discussion portait sur le fait de savoir si les indiens avait une âme, alors que l'Eglise était sure que les indiens avaient une âme !, le pape avait demandé un rapport pour savoir si il fallait imposer rapidement et par la force, comme le faisaient les espagnols, une société chrétienne ou laisser faire l'exemple. pour info ce fut la deuxième solution qui fut décidée, et le pape condamna l'attitude des espagnols !
Livre très intéressant que j'avais lu au lycée. Je trouve qu'on en apprends beaucoup sur l'exploitage des Indiens ainsi que sur l'esclavage. Cette controverse est pleine d'informations et très intéressante pour notre culture générale et pour l'histoire.
Une lecture très intéressante. Ici, des membres de l'Eglise se questionnent et débattent sur l'humanité des Indiens, les habitants du Nouveau-Monde que les espagnols viennent de découvrir et d'asservir. Seulement, tous leurs arguments passent tous sous le prisme de la religion, si bien que des fois, ceux-ci sont controversés, d'où le titre, si je me fie à mon analyse. Pour moi, ce sont eux qui ont perdu leur humanité suite à cette "expérimentation". Car oui, ils se sont amusés à faire des expériences sur des Indiens sous prétexte de tester leur éligibilité à la grâce de Dieu. Un excellent livre de réflexion philosophique. Qui est le barbare, au final ? La chute finale et le fin de mot de cette histoire est aussi comique que glaçante.
J'ai personnellement adoré ce livre. Il est très intéressant du côté historique, éthique et autres de l'époque. Il permet de montrer que certaines personnes pensaient réellement que les indigènes étaient des personnes censées tout en sachant que d'autres personnes les traitaient comme des animaux. A lire!
Résumé
En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens ? Une catégorie d'êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? Ou des hommes, libres et égaux ?
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Tout oppose Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas, prêtre et homme de terrain ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre et son cortège d'atrocités au nom de Dieu. Le second lutte contre l'esclavage des Indiens. Un face à face dramatique dont l'écho retentit encore.
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