La Cote 400
Auteur
- Sophie Divry (Écrivain)
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Classement en biblio - 49 lecteurs
extrait
Commentaire le plus apprécié
Nom : inconnu
Prénom : inconnu
Âge : la cinquantaine
Profession : bibliothécaire
Diplôme : licence
Prénom de son ex : Arthur
Horaires de travail : de 10 h à 17 h, du mardi au samedi.
Responsable au rayon géographie, depuis 25 ans, notre protagoniste passe ses journées à classer, ranger les nombreux ouvrages de la bibliothèque. Un matin, elle découvre un visiteur endormi qui a passé la nuit au sous-sol où elle travaille. Commence alors un monologue à cent à l'heure, un véritable marathon verbal devant cet auditeur muet, témoin de la prolixité intarissable de cette gardienne du savoir.
Elle lui raconte sa vie, ses impressions, ses états d'âme... Elle vit seule, a tiré un trait sur les hommes mais bon elle ne se plaint pas, elle est tranquille comme ça. Elle exécute les ordres, préfère la compagnie des livres, a besoin de grandes choses, elle ne supporte pas la légèreté, le savoir superficiel. Elle souffre de passer inaperçue et aimerait tant plaire, attirer l'attention de Martin ce garçon intelligent qui fréquente le rayon histoire, ah ben ce n'est pas Zorro, c'est sûr ! Qui peut arriver à la cheville de Zorro ! Mais Martin a les cheveux bouclés et les sourcils épais, sauf que Martin préfère "papillonner avec sa blonde".
C'est sa vision de l'humanité que nous livre celle qui voulait être professeur mais qui a échoué au concours. Ses envies, ses réflexions sur l'Histoire de France, Napoléon, le calendrier républicain, les hommes et les femmes en général, les vacances, la culture, les éditeurs, les chômeurs, les retraités, Simone de Beauvoir, Sartre, Balzac ou Maupassant, les "réfugiés du chauffage, ceux qui viennent trouver un peu de chaleur à la bibliothèque lorsqu'il fait froid au dehors... tout et n'importe quoi, en vrac... mais avec talent et l'art de captiver le lecteur qui reste pendu à ses lèvres. Que du bonheur !
Afficher en entierCommentaires récents
étant bibliothécaire, ce petit roman court est une petite sucrerie avec quelques anectodes vécus, un petit peu confus dans la construction mais rien de grave, on suit une bibliothécaire qui nous décrit son travail sa passion pour les livres avec humour aussi.
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Ce texte écrit comme un long monologue sans paragraphe est malgré son peu de pages (64) long à lire et donne une piètre image des bibliothécaires. Ce qui m'a dérange, car c'est mon métier.
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Petit roman qui m'a énormément fait sourire, à travers mes yeux de bibliothécaire ! Je pense que toutes les personnes du métier du livre se reconnaitront à travers ce petit récit, et ne manqueront pas de sourire à certaine comparaison !
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Le résumé m'avait vraiment donné envie mais j'ai été un peu déçue de ma lecture, je m'attendais à mieux.
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Un monologue intéressent sur le métier de notre bibliothécaire, et les état d'âme de celle-çi.
Je me suis pas mal de fois retrouvé dans ce livre, travaillant moi-même en bibliothèque !
Mais au final, il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est juste un long monologue quoi, même si je suis resté pendu aux lèvre de la narratrice tellement il était intéressent !
Bref, livre sympathique, mais vite lu et vite oublié.
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Le monologue d'une bibliothécaire aigrie qui traîne un peu en longueur pour une lecture pourtant assez courte. Ce n'est pas sans intérêt, l'idée est bonne, mais ce discours ne m'a pas particulièrement emballée.
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Nom : inconnu
Prénom : inconnu
Âge : la cinquantaine
Profession : bibliothécaire
Diplôme : licence
Prénom de son ex : Arthur
Horaires de travail : de 10 h à 17 h, du mardi au samedi.
Responsable au rayon géographie, depuis 25 ans, notre protagoniste passe ses journées à classer, ranger les nombreux ouvrages de la bibliothèque. Un matin, elle découvre un visiteur endormi qui a passé la nuit au sous-sol où elle travaille. Commence alors un monologue à cent à l'heure, un véritable marathon verbal devant cet auditeur muet, témoin de la prolixité intarissable de cette gardienne du savoir.
Elle lui raconte sa vie, ses impressions, ses états d'âme... Elle vit seule, a tiré un trait sur les hommes mais bon elle ne se plaint pas, elle est tranquille comme ça. Elle exécute les ordres, préfère la compagnie des livres, a besoin de grandes choses, elle ne supporte pas la légèreté, le savoir superficiel. Elle souffre de passer inaperçue et aimerait tant plaire, attirer l'attention de Martin ce garçon intelligent qui fréquente le rayon histoire, ah ben ce n'est pas Zorro, c'est sûr ! Qui peut arriver à la cheville de Zorro ! Mais Martin a les cheveux bouclés et les sourcils épais, sauf que Martin préfère "papillonner avec sa blonde".
C'est sa vision de l'humanité que nous livre celle qui voulait être professeur mais qui a échoué au concours. Ses envies, ses réflexions sur l'Histoire de France, Napoléon, le calendrier républicain, les hommes et les femmes en général, les vacances, la culture, les éditeurs, les chômeurs, les retraités, Simone de Beauvoir, Sartre, Balzac ou Maupassant, les "réfugiés du chauffage, ceux qui viennent trouver un peu de chaleur à la bibliothèque lorsqu'il fait froid au dehors... tout et n'importe quoi, en vrac... mais avec talent et l'art de captiver le lecteur qui reste pendu à ses lèvres. Que du bonheur !
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Je reste mitigée après la lecture de ce roman. Certains passages m'ont fait beaucoup rire et le 1er tier du livre m'a bien plus. Par contre, j'ai trouvé ce monologue beaucoup trop long et ce qui me faisait rire au début a fini par m'ennuyer. J'ai eu de la peine à le finir.
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En tant que bibliothécaire je dois dire que cette petite merveille m'a beaucoup plu! Le point de vue de notre bibliothécaire responsable du domaine de la géographie, est en plein dans cette période de transition dans lequel le beau métier se trouve actuellement. Il ne faut surtout pas le prendre au premier degré, mais aller bien plus loin en profondeur. De plus, il a ce côté humour qui m'a fait bien rire et une fois ou l'autre je me suis moi-même retrouvé dans l'une ou l'autre situation décrite (moi ou mes collègues)! A lire absolument!
Afficher en entierPrix littéraire
Date de sortie
La Cote 400
- France : 2013-04-04 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Une bibliothécaire d’une cinquantaine d’années, après vingt-cinq années à faire ce métier, et en bonne partie dans la cave d’une bibliothèque de province, à ranger des livres sagement alignés dans leur rayon respectif, et qui trouve ce métier terrifiant à maîtriser cette vertigineuse production humaine, fruit de deux milles ans de civilisation. Elle qui ne s’accorde d’autre fantaisie que d’installer une plante verte pour rendre les lieux plus agréables, mais qui pulvérise dans l’explosion de son monologue théâtral l’ordre et « la toute puissance de la rationalité », incarnée par le système de classification de Dewey. Dans son sous-sol, on lui balance tout ce qui ne peut être classé : les numismates, les médailles militaires, la généalogie, la psychanalyse, l’occultisme… Et la cote 400 est vacante depuis qu’on a mis les religions avec l’histoire et ça lui donne le vertige d’imaginer quel domaine du savoir prendra cette place.
Ici, les livres deviennent des êtres de chair ; les personnages de roman, des interlocuteurs avec qui partager nos expériences ; les écrivains, poussés par des envies, par des souffrances, des hommes et des femmes d’abord et avant tout. Ici, le livre est fait pour dialoguer avec son lecteur. Pas fait pour être rangé derrière une vitrine. Pas fait pour entrer dans un quelconque système. Pas fait pour rester là, muet, sans rien à donner et sans déranger personne. Au contraire.
Voilà tout le décor de ce roman de Sophie Divry, monologue essoufflé, boursouflé, cinglant, explosant théâtralement, d’une femme seule parmi les livres.
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