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Commentaire de la_plume_trempee_dans_l_encre_de_la_vie

La Couleur de l'âme des anges


Une relecture qui me laisse mitigé : si j'ai passé un bon moment en avalant assez vite le roman, j'ai aussi beaucoup grincé des dents et levé les yeux au ciel.

 

Evoquons les qualités : les idées mises en scène dans La Couleur de l'âme des anges sont très bonnes et assez intéressantes à découvrir, notamment le jeu sur les sentiments (même si la tentative de rationalisation physico-cosmologique dans le premier quart du roman est maladroite et peu utile ; heureusement, elle est abandonnée au fur et à mesure, pour admettre l'univers tel qu'il est, point). Par ailleurs, Sophie Audoin-Mamikonian (SAM) sait mener une intrigue : même quand il y a des longueurs, on ne s'ennuie jamais vraiment.

Les défauts maintenant : en ce qui concerne proprement l'aspect littéraire, je dois dire que les tentatives d'humour se sont soldées, la plupart du temps, par un échec. Alors même que j'en avais un souvenir sinon désopilant, au moins capable de faire sourire à plusieurs moments, j'ai trouvé cette fois que l'aiguillon comique peinait à m'atteindre, trop maladroit et grossier.

Mais ce qui m'a le plus mis mal à l'aise concerne la représentation des personnages. En vrac :

• Le personnage principal (mort) tombe amoureux d'une jeune femme (vivante) : ce n'est pas un spoiler, c'est dans les 50-100 premières pages. Suis-je le seul choqué par le fait que Jeremy tombe amoureux d'une personne en l'espionnant dans son intimité la plus proche ?

• Les personnages féminins sont sans cesse érotisés voire sexualisés, toujours par des hommes : le roman, quoiqu'écrit par une femme, nage en plein male gaze (poitrine, hanches, éventuellement le visage, voilà comment sont caractérisés les personnages féminins). Et “sans cesse” a ici le sens de “constamment”, “toujours”, “encore et encore”. J'ai regretté de ne pas avoir compté combien de fois Allison était décrite comme ayant de « longues jambes » qui attisent le désir des autres personnages — à ce niveau-là, c'est presque une épithète homérique ;

• Les personnages principaux sont physiquement et psychologiquement super normés (beaux, musclés, tout pleins de qualités intellectuelles et physiques — désolé, mais personne n'a la condition physique et les abdos de Jeremy en faisant deux heures de course à pied par semaine) ;

• L'obésité, tout au long du roman, est systématiquement associée à des personnages négatifs, animés par de mauvais sentiments, comme si le fait d'être gros (voire énorme) était la conséquence nécessaire d'une démesure et d'une perversité morales. Que la seule représentation des obèses soit celle de personnes incapables de contrôler leurs passions et leur gloutonnerie (en l'occurrence, ils se goinfrent de sentiments négatifs) — tandis que, évidemment, les “gentils” ont des corps agréables, jeunes et beaux — m'a beaucoup posé problème.

 

Pour finir sur une touche positive, parce que j'ai levé les yeux au ciel, mais j'ai quand même passé un bon moment : SAM a un certain talent pour mettre en scène et animer des personnages profondément pervertis, froids, cruels et arrogants. Ces personnages là sont toujours écrits de manière très efficace, et contribuent à ce que le charme de la lecture fonctionne.

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