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Règle numéro un pour travailler chez une blanche, Minny : ce n’est pas ton affaire. Rappelle toi une chose : ces blancs sont pas tes amis.
(...)
Règle numéro 6 : tu frappes pas ses enfants. Les Blancs aiment faire ça eux-mêmes.
Afficher en entierJe suis revenue à la maison ce matin-là, après qu'on m'a renvoyée, et je suis restée dehors avec mes chaussures de travail toutes neuves. Les chaussures qui avaient coûté autant à ma mère qu'un mois d'électricité. C'est à ce moment, je crois, que j'ai compris ce qu'était la honte, et la couleur qu'elle avait. La honte n'est pas noire, comme la saleté, comme je l'avais toujours cru. La honte a la couleur de l'uniforme blanc tout neuf quand votre mère a passé une nuit à repasser pour gagner de quoi vous l'acheter et que vous le lui rapportez sans une tache, sans une trace de travail.
Afficher en entierAibileen : Aujourd’hui, je vais te raconter l’histoire d’un extra-terrestre. (…) Un jour, un martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.
Mae Mobley : Un martien ? Grand comment ?
Aibileen : Oh environ deux mètres !
Mae Mobley : Comment il s’appelait ?
Aibileen : Martien Luther King. (…) C’était un très gentil martien ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d’un drôle d’air, et je crois qu’il y en avait qui étaient carrément méchants avec lui.
Mae Mobley : Pourquoi Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?
Aibileen : Parce qu’il était vert. »
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Afficher en entier"On me disait toujours ce que je devais penser de politique, de Noirs, du fait d'être une fille. Mais cet instant, le pouce de Constantine pressé dans ma main, je compris que je pouvais aussi penser par moi-même."
Afficher en entier"Le Mississippi est comme ma mère. J’ai le droit de me plaindre d’elle autant que je veux, mais gare à ceux qui se risquent à la critiquer en ma présence."
Afficher en entier["N'était-ce pas le sujet du livre ? Amener les femmes à comprendre. Nous sommes simplement deux personnes. Il n'y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l'aurais cru."]
Afficher en entier[Vous voyez, je pense que si le bon Dieu avait voulu que des Blancs et des Noirs restent aussi longtemps ensemble et aussi près pendant la journée, il nous aurait fait incapables de voir la couleur. Et pendant que Miss Celia y va de ses "bonjour", et "contente de vous voir" et tout ça, je me dis, comment elle a fait pour arriver à son âge sans savoir qu'il y a des limites à ne pas dépasser, et où elles sont, ces limites ? Déjà, quand on est une poule de luxe, on appelle pas tout le temps comme ça les dames de la société au téléphone. Et elle s'assoit avec moi pour déjeuner depuis mon premier jour ici. Je veux pas dire dans la même pièce, mais à la même table. La petite, sous la fenêtre. Les Blanches chez qui j'ai travaillé, elles mangeaient dans la salle à manger le plus loin possible de la bonne. Et ça m'allait très bien.
Miss Célia, elle dit : "Mais pourquoi ? Je ne veux pas aller là-bas toute seule alors que je peux manger ici avec vous."
C'est incroyable tout ce qu'elle sait pas.]
Afficher en entierC’est à ce moment, je crois, que j’ai compris ce qu’était la honte, et la couleur qu’elle avait. La honte n’est pas noire, comme la saleté, comme je l’avais toujours cru. La honte a la couleur de uniforme blanc tout neuf quand votre mère a passé une nuit à repasser pour gagner de quoi vous l’ acheter et que vous le lui rapportez sans une tache, sans une trace de travail.
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Les seins sont faits pour la chambre et pour l’allaitement. Et la dignité ça existe aussi.
-mais enfin, Eleanor, que veux-tu qu’elle fasse ? Qu’elle les laisse à la maison ?
- Je-veux-qu’elle-les-couvre.
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