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Marston avait espéré rejoindre le château de son père à Thorald bien avant la fin du cycle lunaire. Il avait même promis à sa femme et à ses enfants d’être de retour à Shanstead pour la Nuit de l’Apogée. La distance qui séparait Kentigern de Thorald atteignait presque cent lieues. Aucune compagnie ne pouvait la couvrir en moins d’un demi-cycle, même lorsque le temps était clément. Les premières chutes de neige les avaient surpris et ralentis dans la Lande d’Eibithar ainsi qu’un vent du nord, froid et violent, alors qu’ils franchissaient à gué le Gave de Lothar. Tandis que les jours passaient, Marston avait redouté qu’ils n’atteignissent pas la rivière de Thorald avant le début du cycle de Qirsar et la nouvelle année.

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— Notre sort ne cesse de changer, Tavis. Chaque choix que nous faisons, chaque chemin que nous décidons de suivre, nous oriente vers un futur différent. La pierre, quelle que soit la sagesse que nous lui attribuons, ne peut que nous révéler notre destin à un moment donné. Tout au plus sert-elle d’indicateur, un panneau désignant à cet instant la direction que notre vie peut prendre. Si nous tirons espoir ou réconfort de l’image qu’elle nous offre, nous ferons les choix qui nous mèneront dans cette direction. Sinon, alors peut-être nous prévient-elle de nous éloigner des décisions qui conduisent au malheur. C’est ce que j’espérais pour vous lorsque je vous ai montré ce que je vous ai montré. J’ai dirigé votre Révélation comme un avertissement, en espérant que cela vous sauverait du malheur que l’image nous révélait à tous les deux. À ce moment, je n’avais aucune idée des raisons qui vous conduiraient dans cette prison. Je savais seulement que vous étiez innocent, bien que vous en doutiez vous-même. Si j’avais su combien vous seriez impuissant à éviter ce qui s’est passé, je n’aurais jamais fait ce que j’ai fait. Je ne pensais certainement pas vous causer, à vous ni à Xaver, une si grande souffrance.

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— Les Tisserands possèdent donc toutes les magies qirsi.

— Oui, mais leurs pouvoirs ne s’arrêtent pas là. Parce que nous possédons toutes ces magies, et parce que nous sommes capables de pénétrer l’esprit d’un autre Qirsi, nous avons la capacité de combiner sa ou ses magies avec les nôtres, nous sommes même capables de combiner celle de tous les Qirsi à la nôtre.

Tavis s’arrêta.

— Je ne suis pas sûr de comprendre, fit-il, bien qu’au son de sa voix, Grinsa était certain du contraire.

— Les Tisserands font exactement ce que leur nom suppose. Nous tissons la magie des autres Qirsi. Un Tisserand qui dirige une armée de Façonneurs, par exemple, maîtrise le pouvoir de tous ses soldats comme s’il lui appartenait. Fotir et moi avons percé un trou dans la muraille de Kentigern la nuit où vous avez quitté le donjon d’Aindreas. Avec une armée de Façonneurs et un peu plus de temps, j’aurais pu réduire le château en poussière. Avec une armée de maîtres des flammes, je réduirais cette forêt en cendres en quelques jours.

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— La trahison d’Enid vous aurait-elle convaincu de l’innocence de Tavis ?

Elam se hérissa.

— Il n’y a aucun rapport !

— En êtes-vous aussi certain ? demanda Marston. Nous supposons depuis des années que ce sont des accidents de l’histoire, ou de la vie, qui ont hissé la maison de Curgh au rang d’héritière de la couronne. L’acte d’un fou à Galdasten, la mort de mon oncle dans un accident de chasse, le meurtre de Filib par des voleurs, autant d’événements distincts qui, mis bout à bout, ont conduit à l’élimination des deux plus grandes maisons d’Eibithar de l’Ordre des Successions. Lorsque Tavis a été accusé du meurtre de Brienne, la maison de Javan a perdu à son tour sa propre prétention à diriger le royaume. Or, il semble aujourd’hui que des forces plus obscures soient à l’origine de cette succession de tragédies. Je m’explique. Supposons un instant que Filib ait été assassiné par les conspirateurs qirsi, ou leurs hommes de main. Considérons également que la trahison du Premier ministre de Kentigern n’est intervenue que quelques jours après la mort de Lady Brienne. Alors les événements dont je parlais à l’instant prennent brusquement une tout autre tournure que de simples accidents et le but du complot qirsi acquiert tout son sens : pousser le royaume dans la guerre civile.

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Tobbar, dans un mutisme figé, assistait à la transformation qui s’opérait sous ses yeux. Cette femme n’était plus son ministre. Il ne la connaissait même pas. On aurait dit qu’un démon du royaume de Bian avait remplacé celle qu’il connaissait, ou qu’il croyait connaître, puisque ses aveux lui révélaient à quel point il s’était trompé.

Enid se détourna de lui pour décocher un regard foudroyant à Xivled. Ses yeux jaunes flamboyaient de rage et de mépris.

— Vous pensez avoir porté un coup terrible au mouvement, cousin. Vous n’avez rien fait. Je suis une vieille femme, une relique du temps où la conspiration cherchait à paralyser Eibithar. C’est fait. Vous arrivez trop tard. Nous sommes en guerre, et les batailles décisives vont avoir lieu ailleurs. Vous m’avez touchée, mais vous ne tirerez rien de cette victoire.

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