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Le premier des ducs d’Eibithar était attendu au Château d’Audun avant la tombée de la nuit. Cette arrivée signait le dernier jour de liberté de Cresenne. Keziah le lui avait expliqué la veille, mais Cresenne savait que le roi viendrait l’en informer en personne. C’était sa façon de faire ; elle s’en était rendue compte. Si elle n’était pas prête à admettre qu’elle s’était trompée sur les nobles Eandi, et les Qirsi qui les servaient, elle devait reconnaître que Kearney de Glyndwr et Keziah étaient différents. Lord Tavis lui-même n’était pas tel qu’elle se l’était représenté.

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— Vous ne vous battez pas pour les cours, Grinsa, et moi non plus, reprit le jeune homme avec une conviction nouvelle. Nous nous battons pour empêcher le Tisserand de prendre le contrôle des Terres du Devant. Nous nous battons parce que, aussi imparfaits que soient les nobles Eandi, cet homme est pire. Il est arbitraire et cruel. Si on lui en laisse l’occasion, il se révélera le plus monstrueux des tyrans qu’aient jamais connus les Terres du Devant.

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— Chaque fois que nous nous divisons, nous nous affaiblissons. Que ces fossés existent entre royaumes, entre maisons, ou entre un seigneur et ses ministres, importe peu. Le roi est sans doute persuadé de suivre la plus élémentaire prudence, mais dans quel but ? Si ce que nous avons entendu de l’attaque dont a été victime cette femme est vrai, les chefs de la conspiration savent déjà qu’elle nous aide. Par ailleurs, en admettant qu’aucun duc n’est venu à la Cité des Rois avec un ministre en qui il n’a pas confiance, nous allons tous finir par savoir ce qui se sera dit entre vous, malgré notre absence. Enfin, si l’un des Qirsi présents au château hésite à trahir son duc, cette décision est de nature à le ou la jeter dans les bras de la conspiration. Nous isoler ne sert à rien, sinon à empirer une situation déjà délicate.

— Vous avez peut-être raison, Premier ministre, admit gravement le duc, mais à la lumière des récents événements, le roi estime que nous ne pouvons pas risquer de nouvelles trahisons. Il est convaincu de la réalité de la conspiration, qu’elle est responsable de la mort de Lady Brienne. Le temps est venu pour les cours de préparer leur riposte à cette menace. Et il nous appartient de garder secrète la nature de cette riposte, même au risque d’offenser nos ministres.

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— Pour être honnête, je n’arrive pas à la détester complètement. C’est elle qui a engagé l’homme qui a tué Brienne, mais elle a avoué ses crimes devant le roi. Sans elle, Kearney aurait toujours des doutes sur mon innocence. Mon père aussi.

Xaver allait protester. Tavis leva la main.

— Oublie ce que j’ai dit. Le fait est qu’elle essaie de réparer certains des torts qu’elle a causés. Je lui en suis reconnaissant.

— Tu es beaucoup plus clément que je ne le serais à ta place.

— Si les Qirsi et les Eandi ne peuvent se pardonner, nous sommes perdus, s’entendit-il répondre.

Cette phrase, le Glaneur aurait pu la prononcer. Xaver, un léger sourire aux lèvres, le considéra un moment.

— Tu as changé, Tavis. Tu seras un très bon duc.

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— Je te vois, répéta le Tisserand. Je te connais. Je peux t’atteindre à présent.

Un sourire féroce étira les lèvres de Grinsa.

— Je t’attendrai. Mais pour que notre rencontre soit plus juste…

Il leva la main. Une flamme brillante s’échappa de sa paume, aussi vive que les premiers rayons du soleil, aussi lumineuse que l’éclat aveuglant du Tisserand.

Cresenne entendit le cri du Tisserand et Grinsa qui poursuivait :

— Maintenant, nous connaissons nous aussi ton visage.

Cresenne se tourna pour découvrir l’homme qui pénétrait ses rêves depuis si longtemps, et durant une seconde, l’aperçut. Il était grand, mince, musclé. Il avait la mâchoire carrée, les yeux couleur d’or et des cheveux comme la crinière d’un superbe lion blanc. Elle eut tout juste le temps de se dire qu’il correspondait à l’image d’un roi Qirsi avant qu’il ne disparaisse.

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