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" Les deux garçons, haletants, la regardèrent disparaître dans la nuit. Philippe rengaina tranquillement son épée. Puis, en soupirant, il déclara, les mains sur les hanches :

- Eh bien ? Qu'attendez-vous pour lui courir après ? Ne voyez-vous pas qu'elle vous aime ?"

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Elle sentait son souffle sur sa joue, ses doigts qui caressaitent son visage.

Peu à peu, elle se calma. Sous son corp, l'herbe était mouillée mais elle s'en moquait. Le visage de celui qu'elle aimait était dans son cou, murmurant des mots tendres. Sa main venait de quitter sa taille, pour caresser sa poitrine, avant de se perdre dans ses cheveux.

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Pendant qu'elle parlait, Mme Jouvence nettoyait le fourneau, la balance et sa table de travail avec une grande minutie, ôtant les moindres salissures. De son côté, Cécile attrapa la bassine pour filtrer l'élixir pour grossir. La femme ordonna :

-Va chercher l'eau de fleur d'oranger dans ce placard.

Puis elle poursuivit :

-Maître Passet, le propriétaire, est très doué pour la ganterie, un peu pour la parfumerie, mais aucunement pour les cosmétiques... Nous sommes complémentaires. Il fabrique ses gants et ses parfums dans un autre atelier et me laisse gérer la boutique. Il loge au second étage, tu le croiseras sûrement demain matin.

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Cécile ouvrit le placard pour découvrir quantité de flacons étiquetés. Le nom des produits y étaient notés d'une belle écriture bien lisible. Le tout était rangé sur plusieurs étagères avec soin. Elle trouva sans peine l'eau de fleur d'oranger, qu'elle dosa aussitôt. Mme Jouvence l'avait suivie du regard.

-Tu sais donc lire ? demanda-t-elle avec intérêt. C'est rare dans notre profession. Tant mieux. Toutes les femmes devraient savoir lire, ainsi elles n'auraient plus besoin des hommes.

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La parfumeuse était contente. "Célimène" lui plaisait beaucoup. Elle comprenait vite, parlit peu, et travaillait proprement. En plus elle savait lire ! En fait, il n'y avait guère que les relations de sa mère qui l'inquiétait. Cette fille connaissait beucoup trop de choses sur les empoisonneurs. Il lui faudrait sans tarder, comme elle l'avait fait elle même, tirer un trait sur son passé.

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Elle l'observa en train de cacheter à la cire les flacons rouges. Célimène n'avait pas commis la moindre faute de toute la soirée. Elle avait envie de lui faire confiance...

-Demain, pendant que Coraline livrera les produits à Versailles, tu ira acheter les plantes.

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Voici ce qu'il nous manque. Il s'agit de plantes, mais aussi de substances et de flacons.

Elle regarda avec étonnement Cécile lire le papier sans la moindre difficulté. Cela prouvait une longue pratique... La jeune fille s'empressa d'inventer une explication :

-Le curé de notre village disait que j'étais douée. C'est lui qui m'a appris. Ma mère l'a payé.

-Ta mère a eu raison. Tu iras au marché aux Simples, "À l'Aubépine". Ensuite, tu te rendras chez Colinaot, l'apothicaire, puis chez Léandre, le verrier. J'y ai des comptes, tu n'auras rien à payer.

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- Nous voilà tous casés..., fit Thomas d'un ton ironique.

- Hormis vous, Philippe, termina Élisabeth.

Les trois couples se tournèrent vers le jeune homme, seul, tandis qu'Élisabeth affichait un sourire calculateur. Cela fit reculer Philippe d'un pas. Il protesta aussitôt :

- Non, mademoiselle, je vous en prie. Ne me regardez pas ainsi. Vous me mettez mal à l'aise et me faites craindre le pire.

La jeune fille se mit à rire de toutes ses dents chevalines. Elle prit le plus grand plaisir à susurrer :

- Allons, monsieur, ne vous inquiétez pas, nous allons vous trouver une fiancée parfaite.

- Non, non et non ! Je ne jouerai sûrement pas à ce jeu-là avec vous ! Vous êtes bien trop redoutable !

Mais, Élisabeth, ravie, vint le prendre gentiment par le bras.

- Ne craignez rien, Philippe, dit-elle d'un ton plein de promesses, ce ne sera pas douloureux.

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Château de Versailles, fin octobre 1682

Pauline de Saint-Béryl, assise en tailleur sur son lit, tirait l'aiguille avec application. Les chambres des courtisans, au château, étaient si petites qu'elle n'avait pas d'autre endroit pour coudre à son aise.

- Qu'en penses-tu ? demanda-t-elle à Cécile Drouet, son amie d'enfance.

Elle lui montra le ruban doré qu'elle était en train de poser au bas d'une jupe de velours vert.

- Je viens de l'acheter d'occasion à ma «revendeuse à la toilette», ajouta-t-elle en tenant la robe devant elle. Elle n'a été portée que quatre ou cinq fois. Avec ce galon neuf et mes manchettes de dentelle, elle sera transformée. Cette couleur va bien avec mes cheveux blonds et mes yeux verts, non ?

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