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Extrait ajouté par cynodon78 2022-08-06T19:04:15+02:00

« Il devine confusément qu’il n’échappera pas à la justice… D’autre part, il n’ose pas se rendre… Demandez au commissaire Delvigne où la police va chercher -et où elle trouve neuf fois sur dix ! -les malfaiteurs de cette espèce ! Dans les mauvais lieux… Il lui faut de la boisson, du bruit, des femmes… »

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Extrait ajouté par anonyme 2022-01-03T08:55:54+01:00

Il y eut quelque chose à voir, pourtant, mais seulement pour ceux qui connaissaient les personnages du drame. Le chasseur en rouge souleva à certain moment la portière et l'on entrevit un homme d'une cinquantaine d'années aux moustaches argentées, qui fut surpris en apercevant tant de monde.

Il fut tenté de reculer. Mais son regard rencontra celui d'un journaliste qui l'avait reconnu et qui donnait un coup de coude à son voisin. Alors il entra, l'air dégagé, en secouant la cendre de sa cigarette.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-01-02T18:33:16+01:00

Le policier entrait à son tour. C'était un homme encore jeune, qui ressemblait un peu au second clerc de l'étude. Il refusa de remettre son chapeau au chasseur. s'assit près de la porte.

Un signe du patron aux musiciens et ceux-ci déclenchèrent le jazz, cependant que le danseur, professionnel, assis tout au fond de la salle où il était occupé à écrire une lettre, s'approcha de l'unique danseuse arrivée.

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Extrait ajouté par boby62210 2019-04-10T14:25:41+02:00

L'atmosphère était lourde, pleine d'odeurs familières, avec des reflets sur les casseroles de cuivre, les taches vives d'un calendrier réclame fixé au mur depuis trois ans et servant de porte-journaux

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Extrait ajouté par boby62210 2019-04-10T14:25:11+02:00

C'est la promenade traditionnelle des Liégeois. Dans la grande artère, la foule : des familles, des jeunes filles se tenant par le bras, des bandes de jeunes gens dévisageant les passantes et quelques élégants marchant à pas lents, aussi raides que s'ils étaient vêtus d'or.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-29T14:04:26+02:00

[...] ... Maigret s'était assis dans le fauteuil que Jean Chabot venait de quitter, en face du bureau du commissaire Delvigne, et il avait pris le tabac de celui-ci posé sur la table.

- "Vous avez la réponse de Paris ? ...

- Comment savez-vous ?

- Allons ! vous auriez deviné comme moi ... Et cette malle d'osier ? Est-ce qu'on a réussi à établir comment elle a réussi à sortir de l'Hôtel Moderne ?

- Rien du tout !"

M. Delvigne était grognon. Il en voulait à son collègue parisien.

- "Entre nous, vous vous payez notre tête, hein ! Avouez que vous savez quelque chose ...

- A mon tour de répondre : rien du tout ! Et c'est la vérité ! J'ai à peu près les mêmes éléments d'enquête que vous ! A votre place, j'aurais agi comme vous et j'aurais relâché ces deux gamins ! Par exemple, j'essaierais de savoir ce que Graphopoulos a bien pu voler au Gai-Moulin ...

- Volé ?

- Ou essayé de voler !

- Lui ? ... Le mort ? ...

- Ou qui il a bien pu tuer ...

- Je ne comprends plus !

- Attendez ! Tuer ou essayé de tuer ...

- Vous voyez que vous possédez des renseignements qui me font défaut ...

- Si peu ! La principale différence entre nous est que vous venez de passer des heures agitées, à courir d'ici au Parquet, à recevoir des gens et des communications téléphoniques, tandis que j'ai joui de la tranquillité la plus complète dans ma cellule de Saint-Léonard ...

- Et vous avez réfléchi à vos treize points !" riposte M. Delvigne, non sans une pointe d'aigreur.

- Pas encore à tous ... A quelques uns ...

- Par exemple, à la malle d'osier !"

Maigret esquissa un sourire béat.

- "Encore ? ... Allons ! il vaut mieux que je vous dise tout de suite que cette malle, c'est moi qui l'ai emportée de l'hôtel ...

- Vide ?

- Jamais de la vie ! Avec le cadavre dedans !

- Si bien que vous prétendez que le crime ...

- A été commis à l'Hôtel Moderne, dans la chambre de Graphopoulos. Et c'est bien là le plus ennuyeux de l'histoire ... Vous n'avez pas d'allumettes ? ... " ... [...]

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-29T14:03:54+02:00

— Qui est-ce ?…

— Je ne sais pas ! C’est la première fois qu’il vient, dit Adèle en exhalant la fumée de sa cigarette.

Et elle décroisa paresseusement les jambes, tapota ses cheveux sur les tempes, plongea le regard dans un des miroirs tapissant la salle pour s’assurer que son maquillage n’était pas défait.

Elle était assise sur une banquette de velours grenat, en face d’une table supportant trois verres de porto. Elle avait un jeune homme à sa gauche, un jeune homme à droite.

— Vous permettez, mes petits ?…

Elle leur adressa un sourire gentil, confidentiel, se leva et, balançant les hanches, traversa la salle pour s’approcher de la table du nouvel arrivant.

Les quatre musiciens du jour, sur un signe du patron, ajoutaient leurs voix à celle des instruments. Un seul couple dansait : une femme attachée à la maison et le danseur professionnel.

Et c’était, comme presque tous les soirs, une impression de vide. La salle était trop grande. Les miroirs appliqués sur les murs prolongeaient encore des perspectives que ne coupaient que les banquettes rouges et le marbre blafard des tables.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-29T14:03:34+02:00

[...] ... Chabot et Delfosse traversaient la salle, passaient devant la table de l'étranger, répondaient au bonsoir du patron, poussaient la porte des lavabos. Là, ils s'arrêtèrent quelques secondes, sans se regarder.

- "J'ai peur ..." balbutia Chabot.

Ils se voyaient dans une glace ovale. Le jazz étouffé les poursuivait.

- "Vite !" fit Delfosse en ouvrant une porte et en découvrant un escalier noir où régnait une fraîcheur humide.

C'était la cave. Les marches étaient en brique. Il venait d'en-bas une écoeurante odeur de bière et de vin.

- "Si quelqu'un arrivait !"

Chabot faillit trébucher parce que la porte se refermait et supprimait du coup toute lumière. Ses mains tâtèrent le mur couvert de salpêtre. Quelqu'un le frôla et il tressaillit, mais ce n'était que son ami.

- "Ne bouge plus !" commanda celui-ci.

On n'entendait pas la musique à proprement parler. On la devinait. On percevait surtout la vibration des coups de grosse caisse. C'était un rythme épars dans l'air, qui évoquait la salle aux banquettes grenat, les verres entrechoqués, la femme en rose qui dansait avec son compagnon en smoking.

Il faisait froid. Chabot sentait l'humidité le pénétrer et il dut se retenir d'éternuer. Il se passa la main sur sa nuque glacée. Il entendait la respiration de Delfosse. Chaque souffle lui envoyait des relents de tabac.

Quelqu'un vint au lavabo. Le robinet fonctionna. Une pièce de monnaie tomba dans la soucoupe.

Il y avait encore le tic-tac d'une montre dans la poche de Delfosse.

- "Tu crois qu'on pourra ouvrir ? ..."

L'autre lui pinça le bras, pour le faire taire. Ses doigts étaient tout froids.

Là-haut, le patron devait commencer à interroger l'horloge avec impatience. Quand il y avait du monde et de l'entrain, il ne regardait pas trop à dépasser l'heure et à risquer les foudres de la police. Mais, quand la salle était vide, il devenait soudain soucieux des règlements.

- "Messieurs, on va fermer ! ... Il est deux heures !"

Les jeunes gens, en bas, n'entendaient pas. Mais ils pouvaient deviner minute par minute tout ce qui se passait. Victor encaissant, venant ensuite au bar faire ses comptes avec le patron, tandis que les musiciens remettaient les instruments dans les gaines et qu'on habillait la grosse caisse d'une lustrine verte.

L'autre garçon, Joseph, entassant les chaises sur les tables et ramassant les cendriers.

- "On ferme, messieurs ! ... Allons, Adèle ! ... Pressons-nous ! ..."

Le patron était un Italien râblé, qui avait servi dans les bars et les hôtels de Cannes, de Nice, de Biarritz et de Paris.

Des pas, au lavabo. C'est lui qui vient tirer le verrou de la petite porte accédant à la ruelle. Il donne un tour de clef, mais laisse celle-ci dans la serrure.

Ne va-t-il pas, machinalement, fermer la cave, ou bien y jeter un coup d'oeil ? ... [...]

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