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- De l'amitié entre un homme et une femme, sans le moindre... pardonnez-moi, mais je ne suis pas certaine que cela soit possible.
- Si vous voyez en quelqu'un un homme ou une femme avant d'y voir un être humain, peut-être. Si vous le considérez comme un individu à part entière, tout devient différent. Mais beaucoup de gens pensent comme vous. Trop de gens. À réfléchir en termes de sexe et de genre, ils ne voient plus que ça. Tout comme ils voient les gens comme leur propriété. Ma femme, mes enfants... Parfois, ça me donne envie d'être une Selkie, vous savez. Les Selkies ne possèdent rien, et surtout pas les autres. Elles ne connaissent pas la jalousie, puisqu'elles ne connaissent pas l'appartenance.
Afficher en entier- [...] s'il y a bien une chose qui m'a été difficile, c'est de comprendre cette manie qu'ont les humains d'imposer un genre à tout et n'importe quoi ! Une Selkie n'est ni un, ni une, elle est, c'est tout.
Afficher en entierPourtant, pas la moindre émotion ne transparaissait sur son visage lisse et docile, elle le savait. Cette prouesse l’étonnait elle-même : une folle envie de hurler l’emplissait toute entière, tendant à craquer le corset de son éducation rigide. Une éducation dont elle avait intégré toutes les astreintes, sans pour autant en discerner les leçons fondamentales…
La première règle qu’apprenait un aristocrate était : « Ne fais confiance à personne. » Naïvement, elle avait cru que son père n’était pas « personne », qu’il était son père, qu’il…
Afficher en entierNous sommes des fées. Ce que je t’ai donné de plus dangereux, fils, c’est la vie. Nous sommes des Fourmis, et si le Rail tombe, nous tombons avec. Naît sur le Rail, meurt sur le Rail.
Afficher en entier- Ce n’est pas très convenable de prendre des paris lorsque l’on est une femme, remarqua l’obiko.
- Si c’est inconvenant, ça devrait l’être aussi bien pour un homme que pour une femme. Personnellement, puisque l’absence de pénis n’empêche pas de tirer au révolver, je ne vois pas pourquoi elle empêcherait de parier !
Afficher en entierIls vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Fin de l'histoire. Fin de la vie. Fin des rêves. À vingt ans.
Afficher en entierDans les Gestes, les guerres sont belles. Dans la réalité, elles sont moches.
Afficher en entier– Excusez-moi, mais…tout le monde ici est vraiment sur un pied d’égalité?
– Oui. Sur ce point, Sir Edward est très strict avec les nouveaux arrivants. Au début, nous avons tous du ma à trouver cette place vis-à-vis de l’autre, pourtant si simple, si évidente… Un égal, voilà tout. Qu’importe son espèce, son sexe, son âge ou son rôle.
Afficher en entierAvant de partir, ils prirent le temps de regarder une dernière fois autour d'eux. Le ciel, constellé d'étoiles scintillantes, couronné d'une pleine Lune, éclairait d'une pâleur argentée le ressac paisible. La marée montait le long de ces rochers qu'elle avait polis au long de patients millénaires de labeur. Au-delà, la forêt, vivante et faussement immobile, bruissait sous la brise nocturne. Elle paraissait obscure, inquiétante à qui ne la connaissait pas, mais elle était leur foyer, et le creux de ces arbres vénérables était leur refuge. Ils se tenaient là, enfants sauvages de ces nuits immortelles, comme s'ils devaient y demeurer toujours, à la malléable frontière de la terre et de la mer, des brumes et des vents, du monde et du temps.
Afficher en entierLes femmes donnaient la vie. Les hommes, avec leurs aptitudes supérieures, veillaient à conserver cette vie qu’ils ne pouvaient porter.
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