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Pourquoi les choses sont-elles ainsi et pas autrement ? Etaient-elles écrites dès le départ ? Quand on commence à se poser ce genre de questions, on n'en finit pas." (p 413)
Afficher en entierQuand on y pense, le cours d'une vie dépend tant du hasard que c'est ahurissant." (p 266)
Afficher en entierDe plus, il était un peu tard pour réécrire l'histoire. Le mal était fait depuis longtemps." (p 265)
Afficher en entierElle regarda sa fille en soupirant.
- Sookie, je me demande toujours pourquoi tu as laissé tomber tes cours de danse.
- Je n'ai pas laissé tomber toute seule, si tu veux bien te rappeler. Le professeur, Mme Wheasley, a expliqué que, dans l'intérêt de la classe, je ferai mieux de choisir une autre discipline. Une matière pour laquelle j'aie des dispositions, par exemple.
Afficher en entierChaque matin, note dix choses qui te plaisent dans ta personnalité, et cinq que tu voudrais changer. Sois tendre avec l'enfant qui vit toujours en toi. Rappelle-toi qu'il a besoin d'être rassuré par l'adulte que tu es devenue.
Afficher en entierQuand le jour arrive où tes propres enfants te regardent avec d'autres yeux, où ils deviennent plus que tes enfants, mais des êtres à part entière, alors ça vaut la peine de supporter les rides et les kilos en trop.
Afficher en entierEn 1908, un certain Stanislaw Ludic Jurdabralinski, grand garçon maigre de quatorze ans, avait devant lui un avenir incertain. En plus d’être austère, la vie en Pologne sous la domination russe n’était pas exempte de dangers. Jeunes et vieux, les hommes étaient enrôlés de force dans l’armée du tsar. On avait fermé les églises, jeté en prison les catholiques et leurs prêtres à cause de leurs positions antirusses. Le père et les trois oncles de Stanislaw étaient en camp de travail pour délit d’opinion.
Wencent, l’aîné de la famille, avait fui la Pologne cinq ans plus tôt. Il encouragea son jeune frère à venir le rejoindre, et c’est ainsi que ce dernier arriva un beau jour à New York sans rien d’autre qu’un costume à carreaux en laine qui lui allait fort mal, une photo de sa mère et de ses sœurs, et la promesse d’un emploi. Un docker avec qui il s’était lié d’amitié pendant la traversée l’aida à monter dans un train de marchandises.
Au bout d’une petite semaine de voyage, Stanislaw se présenta chez son frère à Chicago, enthousiaste à l’idée de commencer une nouvelle vie. On lui avait dit qu’en Amérique, à condition de travailler dur, tout était possible.
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