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" - Je ne peux pas être malheureux, je n'ai aucune idée de ce qu'est le bonheur."
Afficher en entier" Les préjugés sont l'apanage des gens convaincus de savoir tout sur tout."
Afficher en entierMaggie a un cœur qui ne tiendrait pas dans la main d'un géant, un caractère bien trempé, elle est aussi une égoïste sans pareille quand il s'agit des petites choses quotidiennes. Ce n'est pas incompatible. Si vous avez un vrai problème, elle répondra toujours présente. Refusez de monter à quatre heures du matin dans la voiture de deux copains trop alcoolisés pour conduire, elle piquera les clés de l'Austin de Papa, viendra en pyjama vous chercher à l'autre bout de la ville et déposera aussi vos copains chez eux après leur avoir passé un savon, même s'ils ont deux ans de plus qu'elle. Mais essayez de chiper un toast dans son assiette au petit déjeuné et vos avants-bras s'en souviendront longtemps ; n'espérez pas non plus qu'elle vous laisse un peu de lait dans le réfrigérateur.
Afficher en entierÀ midi, on le reconduisit dans la salle de torture et on le tabassa. Les volées de coups pleuvaient. Un policier entra, il ordonna aux miliciens de cesser sur-le-champ et de quitter la pièce.
Afficher en entierJe ne peux pas être malheureux, je n'ai aucune idée de ce qu'est le bonheur.
Afficher en entier- et que pourrais-je bien faire pour aider un homme qui a l’air si malheureux ?
- je ne peux pas être malheureux, je n’ai aucune idée de ce qu’est le bonheur.
Afficher en entierHanna et Robert, les derniers de la lignée. Ce sont eux qui nous intéressent et je n'ai rien découvert à leur sujet. Ce n'est pas faute d'avoir mené des recherches sur Internet, j'y ai consacré une partie de ma nuit. – Magnifique, j'ai en face de moi une future grande historienne. Elle a consacré une partie de la nuit à fouiller l'encyclopédie des âneries. Ce que vous pouvez être sotte ! N'importe qui écrit n'importe quoi dans votre fourre-tout atmosphérique. Le premier abruti déverse sa prose, publie ce qui lui passe par la tête sans la moindre probité, et l'on ne s'étonne même pas des tissus de mensonges et de contre-vérités qui foisonnent sur votre Toile. Allez-y, affirmez demain que George Washington dansait le tango comme personne et cent crétins reprendront cette information à leur compte. Bientôt, on ira demander à Google à quelle heure il faut aller pisser pour prévenir le cancer de la prostate.
Afficher en entierC'était un de ces dimanches où May s'en était allée de bon matin pour se rendre à la messe. Elle s'était affranchie de tout, mais pas de sa foi. Pourtant, lorsqu'elle entrait dans l’église, elle se sentait coupable. May ne venait chercher ici ni Dieu ni son pardon, seulement le droit de se sentir, pendant une heure, à l'abri du monde. Elle s'abstenait de prier, parce que prier aurait été faire offense à ceux qui étaient là. Elle regardait les paroissiens, tentait d'imaginer la vie de ces familles unies, observait les enfants qui bâillaient en récitant leurs litanies, distinguait les couples qui s'aimaient de ceux qui ne faisaient plus que vivre ensemble. May s'enivrait d'être libre, mais sa liberté s'accompagnait de peurs, la solitude étant la pire de toutes.
Afficher en entierTu as dû calculer que je quitterais le restaurant où je devais déjeuner avec Elby vers 14 h 30, estimer le temps que je passerais sur la route avec ces fichus embouteillages. Avec tous les milliards que nos hommes politiques gaspillent depuis des décennies, ils n'ont pas encore trouvé le moyen de venir à bout des problèmes de circulation . . . au XXIe siècle ! Je te les mettrais tous au chômage, ces bons à rien.
Afficher en entierSally-Anne avait considéré la somme, imaginé la dépenser en frasques et beuveries, et finalement, plus vexée par la distance que sa famille lui imposait que par cette expiation pour une faute qu'elle n'avait pas commise, elle avait décidé de se venger. Elle allait obtenir un tel succès qu'ils regretteraient un jour de l'avoir répudiée. Projet certes ambitieux, mais Sally-Anne avait pour elle une intelligence hors pair, un joli corps et un carnet d'adresses bien fourni. Dans sa famille, la réussite se mesurait à la hauteur du compte en banque et des possessions que l'on pouvait afficher. Sally-Anne n'avait jamais manqué d'argent, mais l'argent ne l'avait jamais fascinée plus que cela. Elle aimait la compagnie des gens, et se moquait de choquer les siens en fréquentant depuis longtemps ceux ou celles qui n'appartenaient pas à son milieu. Sally-Anne avait ses défauts, mais il fallait lui reconnaître d'entretenir des amitiés sincères.
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