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La Dernière Forêt



Description ajoutée par atypica 2020-10-28T11:37:20+01:00

Résumé

Des humains viennent abattre la dernière forêt, et ils pourraient bien avoir une mauvaise surprise.

Une nouvelle fantastique sombre sur le courroux de la nature.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par atypica 2020-10-28T11:42:30+01:00

La Brise de l’Ouest faisait bruisser les feuilles de la Dernière Forêt. « Ils arrivent ! Ils arrivent ! Soyez prévenus ! »

Le son se déplaçait de branche en branche avec les bruits susurrés par les feuilles. La Brise de l’Ouest murmurait dans les nœuds et les troncs, pas vraiment un langage, mais plutôt une connaissance aussi vieille que le temps. C’était le Savoir de la Forêt, immémorial.

Les vents voyageaient où ils le voulaient, quand ils le voulaient ; ils étaient les messagers de la nature. Sauvages, sans attaches, toujours libres. Les vents touchaient le ciel et caressaient la terre, et aucun n’était leur maître.

Les vents apportaient les chansons et les contes des terres lointaines, les océans, les créatures du monde entier et les nouvelles à ceux qui voulaient et pouvaient écouter. Ce n’était pas le cas de beaucoup. Ceux qui croyaient contrôler la terre n’écoutaient pas, ne voulaient pas entendre les histoires anciennes, les coutumes et les légendes. Ceux qui n’écoutaient pas, n’apprendraient pas et ne s’en souciaient pas. Les vents apportaient des nouvelles de leur commencement et de leur fin.

Tandis que le soleil montait, l’avertissement se diffusa et les craquements des branches emportèrent le son d’arbre en arbre. « Ils arrivent ! Ils arrivent !

— Je suis avec vous ! cria la Brise de l’Ouest, rejoignez-moi, mes sœurs ! » Elle était envoûtée par la tristesse, fouettait les feuilles et faisait danser les brindilles. La Brise de l’Ouest était sage, car elle avait assisté à de nombreuses choses, bonnes et mauvaises.

La Vieille Mère Chêne craqua, son tronc creux produisit un son de flûte grave et ses feuilles bruissèrent sous la forme d’un air : un appel aux armes. La mélodie primordiale grandissait à mesure qu’un autre arbre la reprenait, puis un autre. « Ils arrivent ! »

La puissante mère arbre observait la terre, non avec la vue, car elle n’avait pas d’yeux, mais avec le savoir et la raison d’un être présent depuis un millénaire. C’était également le Savoir de la Forêt. Les arbres ne se souvenaient pas à la manière des hommes, car un arbre n’a pas de cerveau, mais ils ont un esprit ; et c’est l’esprit de la nature, des saisons qui vont et viennent, du froid le plus rigoureux et du soleil le plus chaud. C’est le savoir du bois, de la racine et de l’écorce, c’est le savoir de la force et de la flexibilité, le savoir de la terre. C’était le deuil de l’hiver et l’espoir du printemps, c’était le savoir qu’un grand chêne réside dans un modeste gland. C’était un savoir puissant que partageaient tous les arbres. Il y avait de la musique dans la forêt : les oiseaux chantaient, de petites créatures faisaient les percussions avec leur pattes minuscules, des insectes vrombissaient et les feuilles battaient la mesure en rythme avec le cœur du monde. C’était le Chant Primordial. Les musiciens changeaient de temps à autre et le son s’élevait et retombait, mais la musique de la nature ne s’estompait jamais.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Dweia 2020-11-27T19:15:56+01:00
Diamant

Une jolie histoire qui fait réfléchir à notre rapport à la nature

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