Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 475
Membres
1 012 295

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:22:57+02:00

Mon arrière-grand-père prétendait que, lorsque tout va mal dans notre vie, il suffit, certaines nuits, de lever les yeux dans le noir, pour découvrir, exactement au-dessus de notre tête, une étoile un peu plus grosse et brillante que les autres: la fameuse étoile du réconfort. On la fixe un moment: son seul éclat nous donne une énergie nouvelle. "Ce n'est pas de consolation que nous avons besoin, disait-il, la consolation confirme notre faiblesse, mais de réconfort qui nous remet en contact avec nos propres forces."

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:22:47+02:00

Il m'a semblé que quelque chose passait dans la nuit. Le contraire d'un événement. Quelque chose qui s'offrait à moi avec évidence. Un signe sans date. Un clin d'oeil du monde.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:22:38+02:00

Je me trouvais à une trop grande distance de tout ce qu'elle m'avait raconté. certes, j'y avais cru, comme on adhère à l'intrigue d'un roman d'aventures. mais je restais très loin de tout ça, subjugué mais perplexe, privé d'histoire personnelle.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:22:20+02:00

Démontrer est une chose, disait-il, démontrer avec élégance en est une autre.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:22:10+02:00

Dans le gîte d'Ardèche, elle avait pris le temps de m'expliquer ce que les géographes appellent, en France, la diagonale du vide, et je finissais par me demander s'il n'existait pas, dans ma vie comme dans celle de chaque individu, une diagonale analogue, large bande de solitude et d'abandon ou les sensations sont atténuées, les événements absents.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:21:55+02:00

Pays perdu. Des pierres, beaucoup de pierres, dures et sombres que la pluie rend luisantes. Des maisons basses, très éloignées les unes des autres, dont certaines ne sont plus que ruines encombrées de ronces, de fougères, et faciles à confondre avec un amoncellement de roches. Partout, des blocs de basalsate surgissent dans les déchirures d'un velours vert et rapé. De loin en loin, des bêtes humides, figées dans un vieux rêve. Les crinières des chevaux sont gorgées d'eau, comme est trempée la laine des moutons aux marques rouges ou violettes. Du cul des vaches tombent régulièrement des paquets de bouse chaude et les crottes des chèvres sont autant de billes noires disséminées entre les brins d'herbe. Même par temps clair, les ondulations infinies de cette terre ne procurent pas un sentiment d'apaisement mais d'âpreté.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:21:43+02:00

Souviens-toi: toute armée digne de ce nom est une machine... son moteur s'appelle la discipline. Exécution scrupuleuse des ordres, toujours aussi imbéciles, absurdes ou cruels, soient-ils

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:21:28+02:00

Ne plus bouger. Ne plus partir. Surtout ne plus parler. Trouver au plus vite un endroit retiré. Avec du silence. De la lenteur. Peut-être un brin de tristesse. De préférence dans une région sauvage.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:21:11+02:00

Brutalement, l'hiver a pris fin. On a souvent l'impression, à partir de petites sensations - soirées plus fraîches, fruits trop mûrs, ombres plus bleues, premières feuilles brunes arrachées par le vent qui se recroquevillent dans les angles morts -, que l'été, à peine commencé, est déjà en train de finir. Mais, à l'inverse, il semble généralement que l'hiver ne finira jamais, qu'on est définitivement cerné par l'humidité glacée, engoncé dans des épaisseurs de laine, voué aux nuits interminables, aux journées trop courtes, à une pénible et fatale frilosité du corps et de l'âme.

Afficher en entier
Extrait ajouté par marce217 2016-06-13T11:21:01+02:00

On a souvent l’impression, à partir de petites sensations – soirées plus fraîches, fruits trop mûrs, ombres plus bleues, premières feuilles brunes arrachées par le vent qui se recroquevillent dans les angles morts –, que l’été, à peine commencé est déjà en train de finir. Mais, à l’inverse, il semble généralement que l’hiver ne finira jamais, qu’on est définitivement cerné par l’humidité glacée, engoncé dans des épaisseurs de laine, voué aux nuits interminables, aux journées trop courtes, à une pénible et fatale frilosité du corps et de l’âme. (p.144)

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode