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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-24T12:40:31+02:00

"J'arrive où je suis étranger

Rien n'est précaire comme vivre

Rien comme être n'est passager

C'est un peu fondre pour le givre

Et pour le vent être léger

J'arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière

D'où viens-tu mais où vas-tu donc

Demain qu'importe et qu'importe hier

Le coeur change avec le chardon

Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe

Touche l'enfance de tes yeux

Mieux vaut laisser basses les lampes

La nuit plus longtemps nous va mieux

C'est le grand jour qui se fait vieux

Les arbres sont beaux en automne

Mais l'enfant qu'est-il devenu

Je me regarde et je m'étonne

De ce voyageur inconnu

De son visage et ses pieds nus

Peu a peu tu te fais silence

Mais pas assez vite pourtant

Pour ne sentir ta dissemblance

Et sur le toi-même d'antan

Tomber la poussière du temps

C'est long vieillir au bout du compte

Le sable en fuit entre nos doigts

C'est comme une eau froide qui monte

C'est comme une honte qui croît

Un cuir à crier qu'on corroie

C'est long d'être un homme une chose

C'est long de renoncer à tout

Et sens-tu les métamorphoses

Qui se font au-dedans de nous

Lentement plier nos genoux

Ô mer amère ô mer profonde

Quelle est l'heure de tes marées

Combien faut-il d'années-secondes

À l'homme pour l'homme abjurer

Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n'est précaire comme vivre

Rien comme être n'est passager

C'est un peu fondre pour le givre

Et pour le vent être léger

J'arrive où je suis étranger"

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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-24T12:40:13+02:00

"« Ballade de celui qui chanta dans les supplices »

Et s'il était à refaire

Je referais ce chemin

Une voix monte des fers

Et parle des lendemains

On dit que dans sa cellule

Deux hommes cette nuit-là

Lui murmuraient Capitule

De cette vie es-tu las

Tu peux vivre tu peux vivre

Tu peux vivre comme nous

Dis le mot qui te délivre

Et tu peux vivre à genoux

Et s'il était à refaire

Je referais ce chemin

La voix monte des fers

Parle pour les lendemains

Rien qu'un mot la porte cède

S'ouvre et tu sors Rien qu'un mot

Le bourreau se dépossède

Sésame Finis tes maux

Rien qu'un mot rien qu'un mensonge

Pour transformer ton destin

Songe songe songe songe

A la douceur des matins

Et si c'était à refaire

Je referais ce chemin

La voix monte des fers

Parle aux hommes de demain

J'ai tout dit ce qu'on peut dire

L'exemple du Roi Henri

Un cheval pour mon empire

Une messe pour Paris

Rien à faire Alors qu'ils partent

Sur lui retombe son sang

C'était son unique carte

Périsse cet innocent

Et si c'était à refaire

Referait-il ce chemin

La voix monte des fers

Dit je le ferai demain

Je meurs et France demeure

Mon amour et mon refus

O mes amis si je meurs

Vous saurez pour quoi ce fut

Ils sont venus pour le prendre

Ils parlent en allemand

L'un traduit Veux-tu te rendre

Il répète calmement

Et si c'était à refaire

Je referais ce chemin

Sous vos coups chargés de fers

Que chantent les lendemains

Il chantait lui sous les balles

Des mots sanglant est levé

D'une seconde rafale

Il a fallu l'achever

Une autre chanson française

A ses lèvres est montée

Finissant la Marseillaise

Pour toute l'humanité"

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Extrait ajouté par bookbeach95 2012-07-26T15:43:50+02:00

LA ROSE ET LE RÉSÉDA

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tous deux adoraient la belle

Prisonnière des soldats

Lequel montait à l’échelle

Et lequel guettait en bas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Qu’importe comment s’appelle

Cette clarté sur leur pas

Que l’un fut de la chapelle

Et l’autre s’y dérobât

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tous les deux étaient fidèles

Des lèvres du coeur des bras

Et tous les deux disaient qu’elle

Vive et qui vivra verra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au coeur du commun combat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Du haut de la citadelle

La sentinelle tira

Par deux fois et l’un chancelle

L’autre tombe qui mourra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Ils sont en prison Lequel

A le plus triste grabat

Lequel plus que l’autre gèle

Lequel préfère les rats

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Un rebelle est un rebelle

Deux sanglots font un seul glas

Et quand vient l’aube cruelle

Passent de vie à trépas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Répétant le nom de celle

Qu’aucun des deux ne trompa

Et leur sang rouge ruisselle

Même couleur même éclat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Il coule il coule il se mêle

À la terre qu’il aima

Pour qu’à la saison nouvelle

Mûrisse un raisin muscat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

L’un court et l’autre a des ailes

De Bretagne ou du Jura

Et framboise ou mirabelle

Le grillon rechantera

Dites flûte ou violoncelle

Le double amour qui brûla

L’alouette et l’hirondelle

La rose et le réséda

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