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La double inconstance / Arlequin poli par l'amour



Description ajoutée par anonyme 2019-05-12T07:29:35+02:00

Résumé

Arlequin et Silvia, jeunes villageois, sont amoureux l'un de l'autre. Mais le Prince aime Silvia et, pour la conquérir, doit détourner d'elle Arlequin. Il charge donc Flaminia, une grande dame de la cour, de séduire le jeune homme. En 1723, La Double Inconstance voit ainsi se défaire le couple d'Arlequin et de Silvia qui, trois ans plus tôt, dans Arlequin poli par l'amour, avait su résister aux intrigues d'une puissante fée qui s'était éprise du jeune homme. La seconde comédie serait-elle donc la suite pessimiste et désabusée de la première ? Sans doute non. Il y avait une sorte de vérité dans l'amour d'Arlequin et de Silvia au début de La Double Inconstance ; ils en ont découvert une autre à la fin. Car comme toujours chez Marivaux, au-delà des masques et des feintes, il s'agit pour chacun de mieux comprendre ce qu'il est.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

TRIVELIN. – (…) Nous avons ici d’aimables filles, épousez-en une, vous y trouverez votre avantage.

ARLEQUIN. – Oui-da, que je me marie à une autre, afin de mettre Sylvia en colère et qu’elle porte son amitié ailleurs ! Oh, oh, mon mignon, combien vous a-t-on donné pour m’attraper ? Allez, mon fils, vous n’êtes qu’un butor, gardez vos filles, nous ne nous accommoderons pas, vous êtes trop cher.

TRIVELIN. — Savez-vous bien que le mariage que je vous propose vous acquerra l'amitié du Prince ?

ARLEQUIN. — Bon ! mon ami ne serait pas seulement mon camarade.

TRIVELIN. — Mais les richesses que vous promet cette amitié...

ARLEQUIN. — On n'a que faire de toutes ces babioles-là, quand on se porte bien, qu'on a bon appétit et de quoi vivre.

TRIVELIN. — Vous ignorez le prix de ce que vous refusez.

ARLEQUIN, d'un air négligent. — C'est à cause de cela que je n'y perds rien.

TRIVELIN. — Maison à la ville, maison à la campagne.

ARLEQUIN. — Ah, que cela est beau ! il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse; qui est-ce qui habitera ma maison de ville quand je serai à ma maison de campagne ?

TRIVELIN. — Parbleu ! vos valets.

ARLEQUIN-. — Mes valets ? Qu'ai-je besoin de faire fortune pour ces canailles-là ? je ne pourrai donc pas les habiter toutes à la fois ?

TRIVELIN, riant. — Non, que je pense; vous ne serez pas en deux endroits en même temps.

ARLEQUIN. — Eh bien, innocent que vous êtes, si je n'ai pas ce secret-là, il est inutile d'avoir deux maisons.

TRIVELIN. — Quand il vous plaira, vous irez de l'une à l'autre.

ARLEQUIN. — A ce compte, je donnerai donc ma maîtresse pour avoir le plaisir de déménager souvent ?

Acte I, Scène IV

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Je l'ai lu dans le cadre de mes cours et j'ai beaucoup apprécié. Pourtant, le théâtre n'est pas mon genre de prédilection, mais j'ai trouvé cette pièce agréable à lire et à étudier.

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