Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
741 520
Membres
1 119 137

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

La Douleur



Description ajoutée par magdave 2010-10-11T22:00:46+02:00

Résumé

« J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.

Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit.

Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons ? Je ne sais plus rien. [...]

Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.

La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte. »

Marguerite Duras.

Afficher en entier

Classement en biblio - 227 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Spika 2016-11-13T14:03:38+01:00

Tout à coup la liberté est amère. Je viens de connaître la perte totale de l'espoir et le vide qui s'ensuit: on ne se souvient pas, ça ne fait pas de mémoire. Je crois éprouver un léger regret d'avoir raté de mourir vivante. Mais je continue à marcher, je passe de la chaussée au trottoir, et puis je reviens à la chaussée, je marche, mes pieds marchent.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par AmandineStuart 2023-04-24T11:53:23+02:00
Argent

Je me suis penché sur *La Douleur* de Marguerite Duras après avoir vu une vidéo de Marine Stouppou, dans l’idée de poursuivre mon objectif de lire un classique par mois fixé en début d’année.

Malheureusement, je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé.

—Hallucination—

En effet, si j’ai été totalement hypnotisée par la première partie du roman (qui est consacrée à *La Douleur* en elle-même). Celle-ci retrace l’attente. L’attente qu’a vécu Marguerite Duras à la fin de la deuxième guerre mondiale, au moment de la Libération, alors qu’elle se demandait si son mari, Robert Anthelme, allait revenir des camps. Et si oui, le retrouverait-elle vivant, ou bien mort ? On dérive entre ces pages comme dans un rêve, une hallucination où les choses sont loin de toujours avoir un sens. Mais parfois, ces choses sont aussi douloureusement brutes de vérité. *La Douleur* est un journal, des mémoires où l’on voit défiler les jours au fur et à mesure que Marguerite Duras dépérit en même temps que son espoir de voir Robert revenir. Cette lecture m’a plongée dans un état où j’avais constamment envie de pleurer et où je ressentais une profonde tristesse mêlée de nostalgie. C’était une sensation très bizarre et inconfortable, mais qui signifiait aussi que *La Douleur* avait réussi à m’attraper à la gorge, ce que je ne peux que saluer.

Cette première partie était donc assez géniale, avec son écriture hachée, écorchée, fuyante et crue dont le sens nous échappe parfois mais dont les émotions transpirent littéralement.

—Désenchantement—

Mais alors, d’où vient le sentiment mitigé que j’évoquais au début de cette chronique ?

Eh bien, de la seconde partie. Celle-ci est composée de quatre ou cinq nouvelles (toujours de la non-fiction) qui se déroulent également au moment de la Libération, et en particulier dans le milieu de la Résistance - dont Marguerite Duras était une figure importante. Et c’est là que le désenchantement a eu lieu. Je ne m’étalerais pas dessus, parce que ça n’aurait pas vraiment d’intérêt, mais pour résumer : C’était très long. Je n’arrivais pas à m’attacher ou à m’impliquer dans ces histoires, qui ont finalement altéré dans mon esprit tout ce que j’avais pu ressentir pour la première partie de *La Douleur*, ce qui est fort dommage.

—En bref—

En bref, *La Douleur* de Marguerite Duras fut une lecture mitigée dont la première partie m’a beaucoup touchée et marquée par la brutalité qu’elle dégage dans les émotions. J’ai toutefois regretté que la deuxième partie de l’œuvre constitue un tel désenchantement : Les quelques nouvelles qu’elle renferme ne sont pas parvenues à me toucher ou à faire en sorte que je m’implique dans ses histoires. Je ne suis pas parvenue à y voir un intérêt particulier, ce qui a finalement altéré le bon souvenir que j’avais de la première partie. Dommage !

https://desrevesdanslamarge.com/marguerite-duras-la-douleur/

Afficher en entier
Commentaire ajouté par AllieEarl 2022-12-02T14:31:13+01:00
Argent

C’est mon tout premier livre de Duars, et j’ai beaucoup aimé ma lecture.

Ce roman est constitué de plusieurs nouvelles en rapport avec la guerre. J’ai aimé le style d’écriture un peu particulier tout comme le rythme de chaque histoire.

Une très belle découverte.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par LaBibliophage 2022-08-29T18:53:26+02:00
Argent

Moi qui n'aime pas du tout les récits de guerre, j'ai dévoré ce recueil conseillé par un ami. La première nouvelle est particulièrement prenante et poignante. Loin des livres d'histoires et des faits déconnectés de réalité, on découvre avec stupeur la vie réelle durant et après la guerre.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par CookieMama 2022-03-17T17:10:40+01:00
Or

Mon tout premier Marguerite Duras… Quelle lecture fabuleuse ! Le style d’écriture de l’autrice est très déroutant au départ : des phrases courtes, hachées, incisives… Elle ne cherche pas à faire des belles phrases poétiques emplies de fioritures, mais à coller au plus près à sa réalité et à son ressenti. Et ça fonctionne ! Son récit est poignant, puissant, et semble tellement vrai (heureusement, puisque l’on parle d’un récit autobiographique).

Petit bémol malgré tout sur les deux dernières nouvelles qui m’ont semblé casser quelque peu le rythme et l’harmonie du recueil.

Une belle découverte en somme, il me tarde de pouvoir lire plus d’œuvres de cette autrice !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Miaouss 2022-02-16T19:17:08+01:00
Or

Je n’ai pas aimé les deux nouvelles qui suivent le roman mais j’ai adoré le roman, il est juste fabuleux ! La partie journal autobiographique est merveilleusement bien écrite, elle est calme, posée mais sonne terriblement juste. Je n’ai rien à redire sur la plume de l’auteure, splendide récit de déportés durant la guerre et qui doivent ensuite se réadapter. Les camps de concentration, la Résistance, tout ça est un devoir de mémoire merveilleusement bien écrit, Marguerite Duras sait comment captiver son public, même les plus jeunes pourront trouver dans ce livre de quoi agrémenter leurs dissertations de nombreuses citations.

Elle fait preuve d’une grande sensibilité, avec ses phrases courtes qui prêtent à réfléchir, et sait la transmettre avec brio. Le talent dont elle fait preuve pour nous conter ses histoires, autobiographiques ou non, sont pleines de saveurs. Les récits touchent directement le cœur. A lire et à faire découvrir.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Chloe7 2021-06-06T18:49:47+02:00
Lu aussi

Voilà un très court roman que j'aurais mis bien longtemps à lire. Pourtant, c'est indéniablement un magnifique texte. Même si ce n'est pas mon registre de lecture habituel -ce qui est la cause de ma lenteur presque exaspérante de lecture-, l'écriture est poignante. Impossible de rester indifférent.e à ces cinq nouvelles, les récits nous fendent le coeur, la plume d'autant plus.

Comme je l'ai dit, ce n'est pas le genre de texte que j'ai l'habitude de lire -et je ne pense pas que ça changera-, mais cette lecture-ci s'est révélée assez agréable et émouvante.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Philippe-85 2021-05-18T16:48:44+02:00
Or

Marguerite Duras écrit à la fin de lintroduction à « La douleur »:

« Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je nai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature me fait honte. »

Plus loin elle écrira :

« Apprenez à lire, ce sont des textes sacrés »

« La douleur » regroupe plusieurs textes en partie liés les uns aux autres, plusieurs temps dune même époque, la guerre et la libération, où peut sexprimer le pire de lhomme. Le pire de la souffrance aussi. Une époque où on savait bien distinguer le bien du mal, mais où également, ayant touché un tel degré de folie, on en venait à ne plus avoir les repères qui convenaient pour faire ce tri. Les bourreaux, les lâches, les salauds, on voit bien qui ils sont, mais ce monde était devenu tellement fou, il avait fait sauter tellement de repères que lon pouvait se prendre à ne pas détester autant quil aurait fallu ces vaincus aux mains pleines de sang ou simplement à lâme emplie de lâcheté.

Cest sans doute la raison pour laquelle lauteure apparait tantôt sous les traits de la victime, tantôt sous les traits de la tortionnaire. On ne fait plus la différence tant le monde est déglingué. Au fond, cela na plus aucune importance. La douleur peint un monde aux limites floues, si incertaines que ce monde devient celui de labsurde.

À preuve, labsurdité de cette course essoufflée de lauteure, tout au long du premier texte, pour savoir si son mari reviendrait dAllemagne ou sil gisait déjà dans un fossé au bord dune route, tandis que peu après son retour elle lui annoncera son intention de divorcer.

À preuve, le second texte, où la victime quelle est semble vivre son statut avec une sorte de curiosité indifférente. Elle joue au chat et à la souris avec son bourreau. Elle donne le sentiment de prendre goût à narguer le chat. Elle risque certes sa vie, mais elle se grise à ce jeu. Cet homme a arrêté son mari. Il lui avoue avec bravade avoir de cette façon conduit il y a quelques jours un résistant à la mort après sêtre longuement joué de lui. Elle le hait, elle le tuerait avec plaisir. Mais elle accepte de le voir et de le revoir. Peut-être parce quil pourrait laider à retrouver son mari, peut-être parce que son chef de réseau, François Mitterand, le lui demande. Peut-être aussi parce quelle aime ce jeu avec cet homme qui peut à tout moment la faire arrêter ou à linverse mourir par ses mains dune balle dans la nuque.

À Preuve, dans le texte suivant, labsurde torture quelle dirige de ce collaborateur, pour finalement ne lui arracher quun mot : « verte ». Ce seul petit mot soufflé par le prisonnier au terme dune torture décrite et exécutée avec soin. Oui sa carte didentité était verte, donc il pouvait accéder au siège de la Gestapo, donc il était coupable, donc il était acceptable de le torturer. Après cet aveu inutile, plus rien na dimportance. Dès lors, la torture, pourquoi ?

Les mots de Marguerite Duras sont durs. Il ny a rien à embellir. Lorsquelle parle de cette chose informe quest devenu son mari au retour des camps, elle dit tout. Même que ses excréments ne sont plus humains. Elle est dépassée par lhorreur, il ny a en fait plus de place à la douleur. Ou alors, cest au-delà.

Les mots de Marguerite Duras sont froids, comme si elle navait plus de sentiments. Cela fait penser à Camus. Elle ne dit pas, comme lEtranger « Aujourdhui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas » mais les mots quelle emploie se limitent le plus souvent à des descriptions, des faits, rapportés sans jugement, sans sentiment, ou sil y a des sentiments, ce ne sont plus que des objets à décrire.

Il faut lire ces textes. Ils ne vous laisseront pas indifférents. Ce ne sera pas possible. Ils sont beaux au-delà deux-mêmes car ils expriment beaucoup plus que ce quils racontent.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par emmaverges 2020-06-14T23:01:36+02:00
Or

Un super livre avec une plume excellente. L'autrice décrit ses émotions d'une manière peu commune. Un livre qui est également historique. Les trois première histoires sont les meilleures pour moi.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par PandaCraft 2020-06-07T16:39:53+02:00
Or

Hormis les deux derniers textes que j'ai moins apprécié, j'ai trouvé le style déjà très directe de Marguerite Duras encore plus percutant que d'habitude. Cette lecture m'a donné envie de me plonger dans La condition humaine de Robert Anthelme.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Altanais 2020-05-04T12:22:07+02:00
Diamant

Coup de coeur absolu pour ce roman d'une grâce sublime. L'écriture de Duras magnifie jusqu'à la douleur la plus exquise, et nous livre son âme sur un plateau.

Afficher en entier

Date de sortie

La Douleur

  • France : 2011-05-13 - Poche (Français)

Activité récente

Safaec l'ajoute dans sa biblio or
2024-04-06T13:43:34+02:00

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 227
Commentaires 30
extraits 37
Evaluations 59
Note globale 6.91 / 10