A l'unisson du paysage angevin qui l'environne,
la maison de Me Fervières est un lieu d'harmonie. Bruno, après les tourments de l'adolescence, a trouvé sa vocation : dans des récits mystiques, il concilie sa foi ardente et son imagination de poète.
Cette paix, soudain, est troublée par la venue dans une proche demeure de Parisiens frivoles et indiscrets. Et Bruno rencontre Floriane.
Son charme est exquis, son intelligence très fine, mais pour elle Dieu n'existe pas...
Alors Bruno n'aura de cesse de la convaincre, de lui offrir sa foi en partage. Floriane semble touchée...
Le jeune homme cependant ne s'abuse-t-il pas sur ses propres sentiments ? Et si, pour sauver cette âme, peut-être fermée à Dieu, Bruno allait lui-même se perdre ?
Claire entra, apportant des rafraîchissements. La conversation devint générale. Puis apparut l’abbé Jacques Rivors, un neveu de Mme Fervières, depuis un an vicaire à Sainte-Cécile, la principale paroisse de Sargé. M. de Marges l’emmena à l’écart pour lui demander des renseignements sur un de ses protégés. La tête de l’abbé arrivait à peine à l’épaule d’Henry, son ancien camarade de collège, auquel l’unissait toujours une ferme amitié. Dans le visage au teint brun, les yeux foncés pétillaient de vie et de fine intelligence. Ce petit homme, sec et alerte, semblait toujours infatigable. Rien n’arrêtait son zèle et ne lassait sa patience. Il savait, avec un tact extrême, discerner et retenir ce qui, dans les méthodes adverses, pouvait être utilisé avec fruit dans son ministère. Son vieux curé disait : « Moi, je ne puis plus changer. Mais l’abbé Rivors est le prêtre du moment. Il a l’audace et la jeunesse. Le dogme, la morale sont immuables, mais la manière de les prêcher aux foules varie. Aux temps nouveaux, il faut des hommes nouveaux. »
Ce livre offre 2 points de vue très opposés sur le mariage : 1. Le point de vue catholique selon les auteurs sur le mariage de personnes partageant la même foi. 2. Le point de vue athée ou non croyant sur le mariage basé sur l'amour et les affinités intellectuelles.
En lisant ce livre au 21ieme siècle, je me demandais si je pouvais comprendre les romans de Delly promotant leur croyance catholique où le mariage est une question de croyance commune partagée par le couple.
Le personnage féminin, Floriane, est simplement une jeune femme athée qui tombe amoureuse d'un jeune homme profondément ancré au catholicisme. Leur système de valeur, ...est tout à fait différent. Tous les 2 croient qu'ils peuvent changer l'un ou l'autre quant à leurs croyances. Quelle erreur. Floriane est trop ignorante du milieu religieux de Bruno. Elle ne sait pas que la religion sépare les gens, plus que toute chose. Cette histoire illustre bien les mariages où les couples refusent de voir les barrières de classe sociale, classe raciale, d'éducation, ...comme ici de religion. Bien sûr, selon Delly, ces barrières conduisent ces mariages déclassés ou déplacés à ...l'échec.
Malgré moi, j'ai aimé les deux personnages.
Floriane est passionnément amoureuse et rejette le profond attachement de son mari à sa religion.
Bruno est passionnément amoureux et croit qu'il peut convertir sa femme au catholicisme.
J'ai mis "bronze" juste parce qu'au niveau foi, le livre termine bien.
Mais sinon, je n'ai pas apprécié du tout. Spoiler(cliquez pour révéler)C'est le le récit de la longue décrépitude d'un homme qui renie petit à petit sa foi pour l'amour d'une femme. Par rapport aux autres livres, c'est un univers totalement différent.
Résumé
A l'unisson du paysage angevin qui l'environne, la maison de Me Fervières est un lieu d'harmonie. Bruno, après les tourments de l'adolescence, a trouvé sa vocation : dans des récits mystiques, il concilie sa foi ardente et son imagination de poète.
Cette paix, soudain, est troublée par la venue dans une proche demeure de Parisiens frivoles et indiscrets. Et Bruno rencontre Floriane.
Son charme est exquis, son intelligence très fine, mais pour elle Dieu n'existe pas...
Alors Bruno n'aura de cesse de la convaincre, de lui offrir sa foi en partage. Floriane semble touchée...
Le jeune homme cependant ne s'abuse-t-il pas sur ses propres sentiments ? Et si, pour sauver cette âme, peut-être fermée à Dieu, Bruno allait lui-même se perdre ?
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