Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 649
Membres
1 013 251

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

La Dynastie des Danforth, Tome 1 : La liaison secrète



Description ajoutée par Underworld 2018-03-12T20:22:11+01:00

Résumé

Ils ont tout : le pouvoir, l'ambition, la fortune. Un scandale met leur réputation en danger. Seule la passion pourra les sauver...

Lorsque Reid Danforth et Tina Alexander entament une liaison passionnée, ils sont conscients de jouer avec le feu. Car si leurs parents respectifs apprenaient leur degré d’intimité, nul doute qu’ils feraient tout pour y mettre un terme. Ce n’est en effet pas du bonheur de leurs enfants dont les deux familles se préoccupent, mais du tort que cette relation pourrait causer à leur réputation. Du côté de Tina, son père ne peut imaginer que sa fille cadette puisse entretenir une relation avant le mariage. Chez les Danforth, riche famille d’armateurs de Savannah, il est hors de question que les membres du clan puissent prêter matière à scandale. Car le père, Abraham, vient d’annoncer sa candidature au Sénat et fonde toute sa campagne sur son intégrité et ses valeurs morales…

Afficher en entier

Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Une abondante pluie glacée de janvier tombait sur la campagne des environs de Savannah. Le tonnerre roulait au-dessus des chênes centenaires qui bordaient lʼallée privée menant à Crofthaven Manor et le vent agitait leurs branches dénudées.

Il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors, mais quand Abraham Danforth convoquait sa famille pour une réunion, tout le monde répondait présent.

Bien au chaud et au sec dans sa voiture, Reid Danforth écoutait le crépitement de la pluie battante sur le toit et le chuintement des essuie-glaces qui accompagnaient en mesure le morceau de Duke Ellington qui sʼéchappait des haut-parleurs de sa BMW. La journée passée à négocier avec Maximilian Paper Products, lʼun des plus gros clients de Danforth & Co, avait été difficile. Aussi Reid appréciait-il tout particulièrement la demi-heure de calme et de tranquillité que lui offrait le trajet entre son bureau et la maison familiale.

Hélas, ce trajet touchait à sa fin ! songea-t-il en sʼarrêtant devant le haut portail de fer forgé.

En soupirant, il appuya sur le bouton de sa télécommande et regarda les deux lourds battants sʼécarter lentement. Un éclair illumina un instant lʼimposante demeure de style georgien au bout de lʼavenue. Toutes les fenêtres de la façade étaient éclairées. Même pour Reid qui y avait été élevé — ou plutôt qui, pensionnaire, y avait passé toutes ses vacances

— Crofthaven Manor demeurait une propriété impressionnante.

Il émanait de cette bâtisse construite dans les années 1890 par son arrière-grand-père Hiram une force et une solidité à toute épreuve, deux qualités que le chef de famille avait également transmises à toute sa descendance.

Reid se gara près des trois limousines de la famille et coupa le moteur. Puis, bien quʼil soit déjà en retard, il resta un moment assis dans sa voiture à écouter la pluie tambouriner sur le toit. Il lui fallait toujours un instant de transition entre le monde réel et Crofthaven. Dʼautant que, ce soir, son père compterait sur lʼattention et la concentration de tout le clan Danforth quand il exposerait son plan de campagne. Car il se présentait aux élections sénatoriales, et le soutien de sa famille était la clé de sa réussite. Abraham Danforth comptait bien gagner son pari, car il ignorait le sens du mot échec. Magnat du transport maritime, il avait encore accru la fortune bâtie par son père et son grand-père. Une fortune qui lui permettait aujourdʼhui de se retirer des affaires quotidiennes de Danforth & Co. Transport maritime et de se lancer à fond dans une carrière politique.

Reid sortit de sa voiture sous la pluie battante et courut jusquʼà la maison. Il ouvrit la lourde porte de chêne massif.

Le gros bouquet de roses posé sur un guéridon au pied de lʼescalier en marbre parfumait délicieusement le hall.

— Monsieur Reid, le salua Joyce Jones, la gouvernante de Crofthaven. Je mʼinquiétais pour vous.

— Je vais très bien, la rassura-t-il. Jʼavais des paperasses à terminer au bureau.

Joyce ne sʼétait jamais montrée particulièrement affectueuse ni démonstrative. Cependant, elle avait représenté une constante dans lʼéducation quelque peu chaotique de Reid. Le même uniforme noir, les mêmes chaussures plates solides. Jusquʼau chignon brun tout simple sur sa nuque qui nʼavait pas changé — à quelques mèches blanches près quʼil y avait décelées récemment.

— Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors, observa-t-elle en lʼaidant à ôter son imperméable mouillé.

Par habitude, elle épousseta de la main le costume anthracite de Reid et redressa lʼarrière de son col.

— Martin sert du punch et des martinis dans le petit salon, ajouta-t-elle. Votre père est au téléphone dans son bureau. Je vais le prévenir de votre arrivée.

— Merci.

Tout en desserrant sa cravate, Reid se rendit dans le petit salon. Il sʼarrêta sur le pas de la porte. Deux de ses frères, Ian et Adam, en compagnie de leur cousin Jake, se tenaient tous les trois devant la cheminée et parlaient certainement de la chaîne de cafés D & D quʼils avaient ouverte près de Savannah. A côté du bar, son plus jeune frère, Marcus — lʼavocat de la famille —, était engagé dans une conversation animée avec son oncle Harold et le fils de celui-ci, Toby. Reid chercha du regard la seule fille de leur fratrie et découvrit Kimberly, assise dans une bergère, riant aux paroles que venait de lui chuchoter leur cousine Imogene au creux de lʼoreille.

Reid songea à sa mère. Que nʼétait-elle là aujourdʼhui pour voir ce quʼétaient devenus ses cinq enfants ! Il nʼavait que huit ans à sa mort et, pourtant, il se rappelait combien elle aimait recevoir à Crofthaven Manor. Très souvent, Ian et lui étaient descendus en cachette regarder les invités élégants rire et danser aux accords de lʼorchestre. Il nʼoublierait jamais le soir de lʼanniversaire des vingt-neuf ans de sa mère, quand son père avait dansé avec lui dans la lumière argentée du lustre de la salle de réception.

Après sa mort, survenue exactement une semaine après le bal donné en son honneur, Abraham Danforth nʼavait plus jamais été le même. Rien nʼavait plus jamais été pareil.

Kimberly, sentant quʼelle était observée, releva la tête et esquissa un sourire.

— Reid, te voilà enfin !

— Ah ! ajouta Jake en levant son verre pour le saluer.

Tout le clan est là.

— Où est tante Miranda ? demanda Reid à Kimberly qui se haussait sur la pointe des pieds pour lʼembrasser.

— En haut. Elle couche Dylan, répondit-elle en souriant à lʼévocation du fils de trois ans de Toby. Jʼai apporté un album des poissons que jʼai photographiés et étudiés sur lʼîle et il a voulu le regarder au lieu de lire une histoire pour sʼendormir.

— Attention ! On va se retrouver avec un second biologiste marin dans la famille, repartit Reid dʼun ton taquin.

— Si tu étais arrivé plus tôt, tu lʼaurais entendu jouer du piano et tu aurais été dʼun autre avis, fit-elle valoir. Sʼil continue comme cela, il jouera à Carnegie Hall à dix ans.

— Moi, intervint Imogene en mettant un verre dans la main de Reid, je parie quʼil y sera à huit ans. Salut, cousin.

— Ah ! voilà la tatie gâteau, fit-il en souriant à Imogene avant de lʼembrasser sur la joue. Alors, comment va le monde de la finance, par les temps qui courent ?

— Deux promotions en six mois. Ta cravate est de travers, observa-t-elle en rajustant le nœud quʼil venait de desserrer. Lʼessentiel, cʼest de faire bonne impression. Tiens, à propos, que devient Mitzi ? Vous formez un beau couple, tous les deux.

— Je nʼen ai aucune idée, répliqua-t-il. Elle est sûrement en train de faire du shopping.

Grâce à Dieu, cela faisait plus de quatre mois quʼil nʼavait pas vu Mitzi Birmingham ! Dʼailleurs, il avait été bien trop occupé à boucler certains dossiers et à sʼavancer dans son travail afin de pouvoir prendre quelques semaines de congé le temps de mettre en place le QG de campagne de son père pour penser à la bagatelle. Ce qui lui convenait parfaitement. Car il semblait attirer comme un aimant tous les spécimens de la gent féminine de Savannah qui recherchaient de lʼargent et un statut social. Dès quʼune femme découvrait quʼil était le fils dʼAbraham Danforth, le directeur de Danforth & Co. Transport maritime et quʼil habitait un superbe appartement des beaux quartiers, elle se mettait à le couvrir de flatteries, à glousser bêtement à tout ce quʼil disait ou à prendre des airs de fausse modestie. Ou pire, à faire les trois à la fois.

Il savait bien que la présence dʼune femme tiède et douce dans son lit finirait par lui manquer. Mais pour lʼinstant, il était heureux de pouvoir se consacrer à son travail.

— Bonjour, Reid.

Au son de la voix grave et profonde de son père, il se retourna. Nicola Granville, la directrice de campagne dʼAbraham, se tenait à son côté.

— Bonjour, papa. Mademoiselle Granville.

— Je vous en prie, appelez-moi Nicola. Je suis ravie de vous revoir, Reid.

Reid avait déjà vu la grande jeune femme rousse une fois, au bureau de son père, et ils sʼétaient parlé quelquefois au téléphone. A trente-sept ans, elle avait la réputation dʼune remarquable directrice de campagne et de conseillère en image. Reid pensait que son père avait fait le bon choix en lʼengageant. Elle était séduisante, sûre dʼelle et travailleuse. Son père et Nicola allaient former sans nul doute une excellente équipe.

— Cʼest gentil à toi de tʼêtre joint à nous, dit Abraham posément.

Bien que le ton de sa voix nʼait pas trahi la moindre irritation, Reid connaissait suffisamment son père pour reconnaître une réprimande dans cette remarque. Toutefois, il savait aussi quʼil serait mal venu de présenter des excuses.A cinquante-cinq ans, Abraham Danforth incarnait lʼhomme politique idéal. Avec ses larges épaules, ses yeux dʼun bleu profond, ses larges épaules et le fameux sourire Danforth, Reid ne doutait pas de le voir remporter les prochaines élections sénatoriales. Surtout avec le slogan « Honest Abe II » que lui avait concocté Nicola en référence au premier « Honest Abe », le président Abraham Lincoln, dont lʼhonnêteté était légendaire.

— Sʼil vous plaît ! lança Abraham dont la voix fit taire toutes les conversations. Pour ceux qui ne lʼauraient pas encore rencontrée, jʼaimerais vous présenter ma directrice de campagne, Nicola Granville. Après le dîner, elle vous exposera brièvement la campagne à venir ainsi que le protocole familial.

Tandis que Nicola circulait dans la pièce pour saluer les uns et les autres, Reid sʼapprocha de son cousin Jake.

— Où est Wesley ? lui demanda-t-il.

— En voyage dʼaffaires, répondit Jake en haussant un sourcil dubitatif. Du moins, cʼest ce quʼil mʼa dit. Tu connais Wes…

Reid sourit. Wesley Brooks avait une solide réputation de playboy à tenir ! Tous les Danforth le considéraient comme un membre de la famille. Il avait été recueilli par Harold et Miranda, lʼoncle et la tante de Reid, alors quʼil était ballotté de famille dʼaccueil en famille dʼaccueil depuis lʼâge de trois mois. Il avait été le camarade de chambre de Jake à lʼuniversité, et Reid savait quʼil aurait été présent si cela lui avait été possible.

Comme le maître dʼhôtel passait devant lui avec un plateau dʼamuse-gueule, Jake prit un cracker garni de fromage.

— Jʼai entendu dire que tu avais trouvé un immeuble à louer sur Dayton pour le QG de campagne, avança-t-il.

— Le rez-de-chaussée seulement, précisa Reid en buvant une gorgée de martini. Jʼai parlé avec le propriétaire, Ivan Alexander. Jʼai rendez-vous avec lui demain pour jeter un coup dʼœil à lʼintérieur. Il possède aussi lʼimmeuble voisin où il a son affaire, la boulangerie-pâtisserie Castle.

Jake hocha la tête.

— Elle a très bonne réputation. Je comptais justement y faire un saut un de ces jours pour mʼen rendre compte par moi-même. Nous cherchons toujours à développer le menu de D & D. Et puis, ajouta-t-il avec un clin dʼœil, jʼai entendu dire quʼIvan avait trois filles elles aussi fort appétissantes.

— Dans ce cas, suggéra Reid en souriant, cʼest peut-être toi qui devrais tʼoccuper de lʼinstallation du QG de campagne.

— Pour te priver de tous ces plaisirs ? repartit-il en lui posant la main sur lʼépaule. Pas question.

Avant que Reid ait eu le temps de répliquer, Joyce vint annoncer que le dîner était prêt. En se rendant dans la salle à manger, toute la famille se mit à parler procédures et stratégies de campagne. Lʼélection aurait lieu dans à peine un an si bien que le travail nʼallait pas manquer au cours des douze prochains mois. Le chemin serait semé dʼembûches — certaines prévisibles et dʼautres non. Toute la famille Danforth allait être mise à lʼépreuve collectivement et individuellement.

Reid savait que, pour aider son père à devenir sénateur des Etats-Unis, il devait se concentrer sur les tâches à venir. Bref, aussi « appétissantes » quʼelles pussent être, il nʼavait absolument pas le temps de sʼintéresser aux filles dʼIvan Alexander.

En soupirant, il sʼassit à table avec toute sa famille.

Lʼannée allait être longue.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Dates de sortie

La Dynastie des Danforth, Tome 1 : La liaison secrète

  • France : 2005-01-01 - Poche (Français)
  • France : 2013-05-01 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 8
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode