La Dynastie des Dents-de-Lion, Tome 1 : La Grâce des rois

Un "trône de fer" sauce asiatique, si je puis me permettre, l'idée n'est pas mauvaise. La réalisation par contre...

Pas beaucoup de surprises, des personnages caricaturaux et un roman faussement original en fin de compte.

Chronique 🌹

Quand on aborde "La Grâce des Rois" de Ken Liu, il est difficile de ne pas être frappé par la complexité de l'œuvre, mais malheureusement, cette complexité ne se traduit pas toujours par une expérience de lecture captivante. Le livre offre une vision ambitieuse d'un monde fantastique riche en culture et en politique, mais son exécution laisse à désirer.

L'un des principaux problèmes que j'ai rencontrés lors de ma lecture est le style d'écriture. J'ai trouvé que l'écriture de Ken Liu, bien que belle et descriptive, avait tendance à être plutôt lourde et détaillée. Cela a rendu la lecture laborieuse à certains moments, et j'ai eu du mal à me plonger pleinement dans l'histoire. De plus, l'intrigue semblait parfois se perdre dans une multitude de détails et de sous-intrigues, ce qui m'a donné l'impression de lire une série de nouvelles plutôt qu'un roman cohérent.

Les personnages, bien que bien développés sur le plan individuel, semblaient souvent déconnectés les uns des autres, ce qui a renforcé l'impression de fragmentation de l'histoire. J'ai eu du mal à ressentir une véritable connexion avec les protagonistes, car leurs parcours semblaient se croiser de manière sporadique, sans qu'il y ait de véritable lien émotionnel.

Cependant, il est indéniable que "La Grâce des Rois" est un roman ambitieux qui explore des thèmes importants tels que la politique, la révolution et la loyauté. L'univers créé par l'auteur est fascinant, avec ses dieux, ses traditions et ses cultures variées. Les amateurs de politique-fiction et d'intrigues complexes pourraient trouver leur compte dans cette histoire.

En fin de compte, "La Grâce des Rois" est un livre qui suscite des réactions mitigées. Si vous êtes prêt à investir du temps et de l'effort dans une lecture dense et complexe, vous pourriez trouver une histoire captivante sous-jacente. Cependant, si vous recherchez une lecture légère et fluide, vous pourriez être déçu par la structure fragmentée et le style d'écriture lourd du roman.

Une bonne découverte de cet écrivain. J'ai bien aimé cette aventure même si on tourne en rond avec Spoiler(cliquez pour révéler)quelqu'un se révolte, prend le pouvoir et devient "fou".. Et, le coup avec la femme d'un personnage qui lui demande de prend une maitresse m'a un peu bloqué.

C'est deux gamins qui se chamaillent tout le temps. Grace au nom de la saga, tu sais qui va gagner. Les personnages sont pas développés, ils servent juste au récit. On connait leur passé certes mais leur evolution est quasi pas présente sauf pour un personnage principal qui évolue plus au niveau de son histoire personnelle que les autres, normal, il va gagner. ( entre nous, il sert à rien à la fin, juste a dire que c'est lui le nouveau chef) Du blabla sur les royaumes qui n'impactent en rien.et je me suis perdue avec tous ces noms de ville et de personnage. Dommage, trop de chose, trop de personnage pour finalement juste deux mecs qui s'aiment pas parce qu'un est arrivé en premier quelques part... ( et les dieux, des spectateurs qui parient) y a certains moment, j'ai beaucoup aimé mais ils sont trop peu pour que j'apprécie réellement ce livre. Ca se lit. le tome se suffit à lui même et je ne lirais pas la suite.

Intelligent, inventif, poétique, foisonnant, mêlant des points de vue très variés: histoire, droit, politique, stratégie...avec une imagination folle, mettant en scène la complexité de l'âme humaine, au travers de personnages fouillés, ce livre ouvre un monde passionnant, inspiré de la Chine ancienne. Attention, c'est complexe, il faut y entrer, mais quel bonheur!

Du médiéval-fantastique à la sauce asiatique : des personnages qui évoluent, réfléchissent, sont traversés par des doutes, et l'épopée d'une nation avec son lot de lâcheté, de bassesse, de cupidité, mais aussi de bravoure, d'honneur, d'abnégation,...

Une fois acquis quelques repères (j'ai eu un peu de mal à intégrer les noms des personnages et divinités), l'auteur nous embarque dans une saga épique où apparaissent et disparaissent de nombreux personnages attachants ou méprisables, mais toujours justement décrits.

J'entame la suite avec plaisir.

intéressant, complexe, bien écrit, on se sent en pleine "guerre des 3 royaumes". 2 personnages diamétralement opposés (un guerrier ultime pas très malin et un petit "Robin des bois" astucieux) et leurs proches sont pris dans un engrenage révolutionnaire. Ils vont s'allier se brouiller et se trahir à plusieurs reprises au fil du récit. Je n'ai pas bien compris l’intérêt du "Silkpunk" ni des dieux dans la mesure où ils influencent peu le récit. Enfin, je n'ai pas été happé par le roman. Rien de vraiment original et les personnages ne m'inspirant pas, j'ai suivi leurs péripéties avec une certaine indifférence.

Ken Liu invente ce qu'il appelle le "silk punk" avec un premier tome épique en diable. Les thématiques sont ultra-classiques : quête de pouvoir, guerre, trahisons, complots... Mais ce sont les personnages qui portent vraiment cette fresque spectaculaire et captivante à défaut d'être tout à fait originale. Kuni et Mata vont se compléter, puis s'opposer pour le pouvoir sans y être vraiment préparés.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/09/je-crois-manipuler-le-pouvoir-songea-t.html

<a href="/auteur/Ken-Liu/310250" class="libelle">Ken Liu</a> nous livre ici, après avoir proposé un recueil de nouvelles SF, un cycle de fantasy silkpunk très intéressant à découvrir!

Selon ses propres mots, <a href="/auteur/Ken-Liu/310250" class="libelle">Ken Liu</a> considère le silkpunk comme un mélange de science-fiction et de fantasy. Mais si le steampunk s'inspire de l'esthétique de la technologie chrome-laiton-verre de l'époque victorienne, le silkpunk s'inspire de l'Antiquité est-asiatique classique. Son roman est rempli de technologies telles que des cerfs-volants, des dirigeables en soie et bambou, des bateaux sous-marins qui nagent comme des baleines, ainsi que des éléments fantastiques tels que des dieux qui se chamaillent et manipulent, des livres magiques qui nous racontent ce qu'il y a dans notre coeur, des bêtes d'eau géantes qui provoquent des tempêtes et guident les marins en toute sécurité, et des illusionnistes qui manipulent la fumée pour scruter l'esprit de leurs adversaires.

Le vocabulaire de la technologie silkpunk est basé sur des matériaux organiques historiquement importants pour l'Asie de l'Est (bambou, papier, soie) et des cultures marines du Pacifique (noix de coco, plumes, corail). La grammaire technologique suit des principes biomécaniques tels que les inventions dans <a href="/livres/Guanzhong-Les-trois-royaumes/521455" class="titre1">Les Trois Royaumes</a>, de @<a href="/auteur/Luo-Guanzhong/249864" class="libelle">Luo Guanzhong</a>. L'esthétique générale est celle de la souplesse et de la souplesse, exprimant les cultures qui peuplent les îles." (Source : https://io9.gizmodo.com/author-ken-liu-explains-silkpunk-to-us-1717812714)

Pour ma part j'ai trouvé ce roman très intéressant, bien que certains aspects manquaient d'innovation. L'écriture est très bonne et j'ai dévoré ce pavé de plus de 800 pages sans même m'en rendre compte. L'univers exploré parait réel, l'ambiance plonge le lecteur au cœur des intrigues et autres manipulations politiques avec une facilité étonnante. Les espaces explorés sont vivant sous la plume de Ken Liu, il est d'ailleurs assez simple de se repérer sans utiliser la carte présente au début du livre.

Si l'écriture est plaisante à lire, elle manque parfois de fond, notamment autour des personnages secondaires qui mériteraient une place plus importante. Autre point, Mata Zyndu, qui, au fil de l'histoire semble retourner à l'âge de pierre, c'est en tout cas l'impression que m'a laissé la lecture. Alors que le potentiel de ce personnage est très intéressant! Par contre, Kuni Garu lui présente un réel intérêt, avec ses failles, ses doutes, ses forces et faiblesses.

En ce qui concerne le scénario, celui-ci est globalement bon, on se retrouve dans une période de guerre et de révolution, le fil rouge est simple et on le retrouve à travers les différents personnages et les différents chapitres. Autant le début et le milieu du livre présentent des recherches scénaristiques intéressantes, autant sur la fin, on sent de l’essoufflement de la part de l'auteur. Les manœuvres semblent moins inattendues et moins complexes au fil du temps, suivant de ce fait l'évolution vers le bas de Mata Zyndu, deuxième personnage principal.

En tout cas, ce fut une lecture très plaisante (hormis le poids du livre, qui atteint le kilogramme), bien que l'on ressente un essoufflement vers la fin, qui ne termine malheureusement pas en apothéose, comme j'ai pu l'espérer. A voir pour la suite, où de nouveaux personnages prendront de l'importance et j'espère que, de manière générale, le second tome corrigera les défauts (bien que mineurs) du premier!

Comme Ken Liu est un auteur que j'adore depuis les coups de cœur de la Ménagerie de Papier et L'homme qui mit fin à l'histoire, j'imagine que j'attendais trop de ce livre, d'où ma déception.

L'intrigue et l'univers sont vraiment très riches, et les annexes du roman pour s'y retrouver ne sont pas de trop. Comme je ne connais pas la période historique chinoise dont elle est inspirée, et que La grâce des rois est réputé pour être à l'origine de courant du silkpunk, je m'attendais à de l'innovation et du dépaysement, mais je suis restée sur ma faim.

Le côté « punk » est discret et même s'il fait des percées au fil des inventions des personnages, c'est très secondaire. Quant à l'intrigue, cela reste des chroniques militaires assez communes en fantasy.

Les événements s'enchaînaient trop rapidement sans se poser assez à mon goût pour en saisir les enjeux, les conséquences, les acteurs. Pour m'y immerger, tout simplement. Comme si le roman était en accéléré. Au bout de 400 pages, j'avais l'impression d'avoir lu autant d'événements qu'en 800 pages. Et au bout de 800 pages...

J'ai survolé l'histoire sans jamais vraiment y entrer, d'attaque en attaque, de trahison en trahison sans jamais que cela me touche.

Il n'y qu'à partir d'environ 200 pages avant la fin que j'ai senti le rythme se poser davantage, mieux développer ce qu'il se passe. C'est seulement là que j'ai commencé à apprécier ma lecture, y trouver mes repères, ressentir des émotions pour les personnages, de la curiosité pour cette lutte des pouvoirs.

Les personnages principaux, Kuni et Mata, n'ont pas été assez attachants ni présents à mon goût pour m'aider à m'ancrer dans le récit, même s'ils se révèlent finalement assez complexes au fil de ces 800 pages et quelques. J'ai quand même eu une préférence pour Kuni, l'ambitieux glandeur. J'ai eu beaucoup de mal à visualiser Mata et ses double pupilles (il faut dire que ça doit avoir de quoi perturber).

Quant aux personnages secondaires, comme pour l'intrigue, je les ai souvent trouvé trop vite introduits, prenant subitement une grande importance pour disparaître parfois presque immédiatement. Certains se détachent, mais pour d'autres, j'ai passé une grande partie de ma lecture à essayer de me rappeler qui était tel personnage, dans quel camp il se situait et à quel endroit, d'autant que la plupart n'apparaissent pas dans la liste des personnages (et j'ai souvent été spoilée concernant d'autres protagonistes en essayant de les y chercher).

Petite note positive pour la fin, parce que j'ai l'impression d'avoir descendu le roman tout le long de ma critique, alors que je ne l'ai pas non plus détesté : l'écriture de Ken Liu est toujours une merveille à lire.

C'est un livre qui a ses qualités, mais je l'ai trouvé trop condensé pour m'y immerger et en apprécier la lecture. La suite de fait de l’œil, parce que des indices dans le récit (et dans les cartes !) laissent à penser qu'on y dépassera les frontières des îles de Dara, mais si le tome 2 suit le rythme du tome 1, je doute qu'il me plaise.

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