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Les stéréotypes de genre contraignent la liberté individuelle.
Afficher en entierMême si l'éducation est aujourd'hui beaucoup plus égalitaire en Occident, les garçons comprennent très vite que tout, ou presque, leur est permis et considèrent cela comme naturel ; beaucoup trouvent normal, par exemple, de progresser dans leur carrière comme si la question des mérites et des compétences ne se posait pas, qu'ils y ont droit par nature, alors que les femmes s'interrogent toujours pour savoir si elles méritent vraiment une dignité ou un avancement. L'accès aux responsabilités leur est barré, mais de plus elles ont intériorisé l'idée qu'elles n'ont ni la légitimité ni les capacités nécessaires.
Afficher en entierLa compétition est une valeur considérée comme positive dans l'éducation des garçons, tandis qu'on enseigne plutôt aux filles les valeurs de tolérance et de solidarité. Les premiers ont appris que les résultats s'obtenaient par les efforts, les secondes pensent que, si elles ne réussissent pas, c'est par inaptitude. De même, à travers la compétition, les garçons ont appris à s'évaluer selon leurs propres critères, alors que les filles sont plus soumises aux approbations extérieures.
Afficher en entierNombre de parents stimulent plus les garçons sur les plans physique et moteur, sont plus sévères avec eux quand ils échouent ou font une bêtise, ce qui donne à ceux-ci l'impression que la réussite est le meilleur atout. Les filles, elles, sont d'abord valorisées par leur capacité à séduire : alors même qu'elles sont toutes petites, on les encourage davantage à sourire, échanger, gazouiller, comme si la « conversation » était leur marque de fabrique avant même qu'elles puissent parler.
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