La fabrique du crétin - Vers l'apocalypse scolaire
Auteur
- Jean-Paul Brighelli (Écrivain)
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Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
L'école ne sera que ce que la société saura devenir : soit l'instrument d'une dissolution rapide dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection.
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Lorsqu'on survole ce livre les idées de l'auteur sont peu reluisantes. Il faut lire entre les lignes pour se rendre compte qu'il n'est pas anti tout et tout le monde mais simplement usé et défaitiste. On apprend beaucoup sur l'histoire politique de la France et on peut transposer nombreuses réflexions de l'école vers d'autres domaines. Des décisions hasardeuses de certaines personnalités politiques découle l'échec de l'éducation nationale d'aujourd'hui. Pas facile à lire mais instructif !
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Ce livre est un vrai coup de poing. Je ne suis pas en mesure de faire une analyse de ce livre aussi précise, juste et détaillée que celle de Maudin Malin (Youtubeur), qui m'a fait découvrir le livre.
Néanmoins, je peux vous dire que ce livre fait mal. Très mal. Brighelli dénonce le sabotage intentionnel et progressif de notre système scolaire (Sincèrement, personne ne s'est demandé pourquoi nous avons tant perdu en matière d'instruction alors que nous caracolions en tête des classements ?) avec des mots crus, mais d'une justesse incroyable.
Ce fut une lecture difficile mentalement, il m'a fallu prendre conscience de ce qu'on avait perdu et en faire le deuil, car jamais je ne connaîtrai, étant trop jeune.
Il est compliqué de ne pas ressortir pessimiste de cette lecture.
Je conseille très fortement ce livre, peu importe le bord politique, tant il me paraît important de prendre conscience des choses qu'il évoque.
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Date de sortie
La fabrique du crétin - Vers l'apocalypse scolaire
- France : 2023-08-24 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l'a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l'être.
Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborer.
Près de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, " pédagogisme ", méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Pape Ndiaye n'empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel Blanquer.
L'École est au pied du mur : elle sera " soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection ". Est-il trop tard pour réagir ?
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