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« La planète entière – eau, terre, ciel – était concentré sur cent soixante kilomètres carrés : voir le monde dans un grain de sable et le paradis dans une fleur sauvage, tenir l’infini dans la paume de la main. Pour ses habitants l’île (de Pâques) est le nombril du monde […] Mais pesants sont les pas de l’homme. Depuis l’arrivée de la bête humaine sur l’île, le visage de Rapa Nui a été défiguré. Palmiers géants détruits, arrachés et brûlés pour incinérés les morts, pour laisser place à des plantations et construire des canoës, pour ériger les moaïs […] Il suffit du pied égoïste des êtres humains. La déforestation ouvre le champ à un effet domino sans contrôle : érosion par le vent et la pluie […] Une chevauchée vers la destruction. C’est ainsi que cet ombilic du monde, perdu au milieu de l’océan infini, est devenu un lambeau de terre désolée. »
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