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La faim



Description ajoutée par celia_cat 2015-09-22T20:02:57+02:00

Résumé

Ce récit narratif raconte la vie d'un jeune écrivain à qui la vie est un véritable fardeau. Sans argent, sans abri, il erre dans les rues de son quartier à la recherche de nourritures et de gites. Seulement, c'est une véritable survie qu'il doit affronter sans arrêt. Son boulot d'écrivain ne lui permet pas d'obtenir une somme régulière et stable. Sa misère fait de lui un homme abattu, déchiré, fou, menteur et foubre. Il sombre peu à peu dans la folie. Les rencontres qu'il va faire se terminent toujours mal et la faim lui tenaille sans cesse l'estomac. La conclusion de ce récit sera la FIN de ses tourments

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Classement en biblio - 76 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Marinou-Morgounou 2016-12-05T18:29:54+01:00

En y arrivant, je découvris que j'avais perdu mes clefs. Naturellement ! me dis-je avec amertume, pourquoi ne perdrais-je pas mes clefs ? Je demeure ici dans une cour où il y a une écurie en bas et un atelier de ferblantier au-dessus. La porte est fermée la nuit et personne, absolument personne ne peut l'ouvrir ; alors, pourquoi ne perdrais-je pas mes clefs ? J'étais mouillé comme un chien, j'avais faim, un peu, un tout petit peu faim, et j'avais les genoux un brin ridiculement fatigués... alors, pourquoi ne perdrais-je pas mes clefs ? Au fait, pourquoi toute la maison n'aurait-elle pas déménagé dans le quartier d'Aker, pour que je ne la retrouve plus quand je voudrais rentrer ?... Et je riais dans ma barbe, endurci par la faim et le froid.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par jodieM 2024-05-24T08:24:46+02:00
Argent

La faim ... en voilà un mot difficile à définir et pourtant si simple ! Avoir faim = La faim est une sensation qui accompagne normalement le besoin de manger. LE BESOIN et non L ENVIE ! Manger est un besoin ....

Je ne m'étalerai pas sur ce qui se passe dans notre corps si on s'arrête de manger ... Ce serait beaucoup trop long mais je vous invite à regarder les effets de la faim sur wikipédia ... tout y est super bien expliqué !

Alors ce livre ... le début m'a beaucoup fait penser au début du livre bel-ami de Maupassant. La suite serait : et si George Duroy n'avait pas rencontré Forestier, et si George Duroy n'était pas l'homme manipulateur qu'on connaît ? ici notre personnage est un homme qui pense aux autres avant de penser à lui ! Quand il réussi à avoir un peu d'argent, il aide les autres ... De plus, il est persuadé que Dieu le protège... Quand il se met devant sa page blanche, il attend que le divin lui vienne en aide pour écrire ses articles, ses histoires. Biensuuuur, si son âme est pure, son corps, lui, a faim !! Un très bon livre que je conseille mais accrochez-vous tout de même car par moments, j'ai voulu engueuler cet homme ! Pourquoi quand il s'agit d'un BESOIN et non d'une ENVIE ne pense t'il pas à lui ??? Sans doute pour les raisons que je viens d'expliquer mais pour moi, ces raisons sont idiotes ! Quand j'ai fait mes études pour devenir aide-soignante, la première chose qu'on m'a dite c'est : " avant de prendre soin des autres, prend soin de toi ! ". Un conseil que le narrateur n'a sans doute pas eu ou n'a pas voulu croire !

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Commentaire ajouté par Joyce 2024-04-15T21:53:56+02:00
Argent

Alors que j'étudiais Virginia Woolf, un professeur m'a suggéré de lire cet ouvrage qu'il considérait comme un bel exemple de conjugaison d'errance citadine et de monologue intérieur. Après la lecture d'Ulysse de Joyce, j'avais déjà classé avec plaisir ces thèmes parmi mes favoris. Je me suis donc rendue dans ma librairie pour me le procurer et j'ai été agréablement surprise de découvrir que mon édition contenait une préface rédigée par André Gide. C'est donc avec de grandes attentes que je me suis plongée dans "les feuillets de ce livre étrange".

Ce qui nous frappe tout d'abord c'est la condition misérable du narrateur. Il passe de taudis en taudis, se fait mettre à la porte parce qu'il ne paie pas son loyer et dors même dehors ou un prison pour ne pas souffrir du froid. La vente progressive de ses biens et la rédaction d'articles sont ses uniques sources de revenus, or l'un comme l'autre sont précaires. La création littéraire et journalistique en devenant un gagne-pain perd toute son âme jusqu'à n'avoir plus pour but que de rapporter de l'argent au détriment même de la qualité. Le narrateur est donc perpetuellement esclave de l'inspiration qui seule peut lui garantir la survie.

Le lecteur a un accès privilégié à chaque pensée de l'homme. Chaque action trouve sa justification (si extravagante soit-elle) dans la source inépuisable de propos intérieurs que se tient le narrateur. Parfois son discours est tout à fait censé, parfois encore complètement décousu et plus surprenant encore, il lui arrive de décrire en termes raisonnés des actions et des gestes totalement irraisonnés. Ceci introduit un paradoxe qui n'est pas le seul de l’œuvre. En effet, le personnage subit la faim tout comme il la désire. La faim devient sa muse, son inspiration, son combat. Ainsi, même lorsque son travail lui garanti une certaine stabilité nutritive, il offre son argent, le dépense inconsidérément comme s'il prenait plaisir à maintenir son état de jeûne. J'ai trouvé ce paradoxe très intéressant et ce me semble être précisément le "cas clinique" dont parle Gide dans sa préface. Il ne s'agit plus d'un être miséreux qui a faim mais d'un être qui cherche consciemment ou non à se maintenir dans un état de faim.

Sa folie lui fait entretenir un rapport au corps très trouble. Le narrateur nous décrit les effets de l'inanition sur son corps qui devient laid, fragile et faible. Tout le long du récit son corps est malmené : ses vêtements sont si sales qu'une plaie infectée qu'il a au ventre suinte de pus, il se fait mal à la main ou encore se fait écraser le pied par un véhicule. Au fur et à mesure que l'esprit devient fou, le corps se dégrade. Cette constatation ne va pas sans rappeler la méthode de la physiognomonie développée par certains aliénistes et que l'on retrouve par exemple dans certains textes de Balzac.

Notre personnage, bascule donc entre la folie et la raison ce qui l'amène à glisser tout naturellement sur la pente du moral et de l'immoral. Il semble avoir un grand sens de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas, il lui arrivera de tromper autrui mais sa raison le conduira systématiquement à essayer de réparer cette erreur parfois même au prix d'une seconde erreur. Nouveau paradoxe. De même il se refuse à mendier et préfère paraître ridicule en essayant de vendre des boutons crasseux au Mont de Piété.

La force de ce récit réside aussi dans le fait qu'il soit en partie autobiographique. L'auteur Knut Hamsun a lui-même souffert de la faim ce qui lui permet de transcrire les troubles qu'il a subit avec une justesse dérangeante. Le livre s'achève avec le départ du narrateur à bord d'un bateau vers un horizon nouveau.

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Commentaire ajouté par le_livre_qui_mord 2024-02-22T09:38:26+01:00
Bronze

Un livre très intéressant mais assez pénible à lire. J'ai trouvé que cela aurait été plus passionnant s'il était légèrement plus court.

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Commentaire ajouté par ludwigjeansebastien 2023-05-23T20:14:27+02:00
Or

À Christiania (Oslo), le jeune Knut peine à vivre des gains de rares articles donnés à un journal local. Il a bien essayé de se faire engager chez les pompiers, mais il a été rejeté, car il portait des lunettes. Ses habits sont si sales et si misérables qu’il n’ose plus se présenter pour une place « convenable ». Il n’a même pas de quoi s’acheter un livre pour tromper son ennui. Et le pire, c’est que la faim le tenaille en permanence. Pour la calmer malgré tout, il en est réduit à mâcher des copeaux de bois. Et les rares fois où une bonne âme lui donne quelque chose à manger, son estomac rétréci le rejette systématiquement. Il tente d’obtenir un peu d’argent du Mont de piété en mettant en gage ses lunettes, une couverture prêtée par un ami et même les cinq boutons de sa redingote, mais le préposé les refuse. Et comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, se retrouvant sans toit, il est arrêté par la police et passe une nuit au poste, les articles dont il espérait beaucoup sont rejetés par son rédacteur en chef et il est renversé par la charrette du boulanger qui lui écrase le pied…

« La faim » est une autobiographie ou une autofiction assez émouvante et qui sent bien son vécu. Par petites touches assez impressionnistes, l’auteur nous fait partager le quotidien aussi glauque que pénible d’un jeune écrivain en voie de clochardisation. Pas d’intrigue à proprement parler, pas de développement romanesque. Même la rencontre de la belle inconnue reste du domaine de l’évanescence, presque de l’onirisme. Même chose pour la fin avec l’embarquement sur un navire russe. Hamsun se fait engager sur sa bonne mine alors qu’il ne connait strictement rien aux choses de la mer. Le capitaine le prend à l’essai en se réservant le droit de le débarquer en Angleterre s’il n’est pas à la hauteur de la tache. Le lecteur restera lui aussi sur sa faim, car il ne saura jamais si l’auteur a fini par s’en sortir. Il comprendra que l’auteur ne voulait pas lâcher son thème central, la faim et surtout l’échec qu’il attire comme l’aimant le fait de la limaille, car il est à la fois trop naïf, trop honnête et trop généreux. Il va donner son gilet à un miséreux, un gâteau à un gamin de la rue et un billet de dix couronnes qui aurait pu l’aider pour un bon moment à une pâtissière peu avenante. Cette « Faim » aurait aussi pu s’appeler « La poisse » ! Lecture un brin déprimante quand même…

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Commentaire ajouté par Amelie3441 2023-03-22T16:05:01+01:00
Argent

Le narrateur de 'La Faim' est un jeune écrivain vivant dans une extrême pauvreté et souffrant continuellement de la faim - sauf de rares répits. Nous le suivons lors de ses vagabondages, assistons à la torture que cette faim lui fait subir, tant physiquement que psychologiquement. Elle rend le jeune homme instable et imprévisible, voire fou par moments, et l'isole du monde.

C'est une lecture étrange et déconcertante que ce récit, mais captivante. Par certains côtés, l'oeuvre m'a fait penser à 'Aurélia' de Gérard de Nerval, parfois aussi à 'Mes Amis' d'Emmanuel Bove.

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Commentaire ajouté par CharleneM 2023-02-23T13:32:54+01:00
Argent

Le narrateur de 'La Faim' est un jeune écrivain vivant dans une extrême pauvreté et souffrant continuellement de la faim - sauf de rares répits. Nous le suivons lors de ses vagabondages, assistons à la torture que cette faim lui fait subir, tant physiquement que psychologiquement. Elle rend le jeune homme instable et imprévisible, voire fou par moments, et l'isole du monde.

C'est une lecture étrange et déconcertante que ce récit, mais captivante. Par certains côtés, l'oeuvre m'a fait penser à 'Aurélia' de Gérard de Nerval, parfois aussi à 'Mes Amis' d'Emmanuel Bove.

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Commentaire ajouté par Plassans 2023-02-11T08:14:17+01:00
Argent

Sans doute dans la lignée des "maudits", cet auteur traite ce sujet ô combien délicat quand il s'agit d'un drame historique et sociale, à sa façon plus que personnelle. Il s'agit d'un cas totalement isolé. D'où une certaine réserve nécessaire en abordant ce livre ; il s'agit d'une fiction, de surcroît traitée de façon un peu particulière. Il y a des fortes réminiscences des Chants de Maldoror, et un certain spleen baudelairien. On manque pas d'images fortes, des détails de la souffrance d'un corps en proie de la mort, d'un cerveau à la dérive- donc malade ; le tout subi par cet état qui défie la description qui est : la faim. Seule bémol : il s'agit bien d'une fiction, une sorte d'essai sur quelque chose que l'auteur n'a pas connu, mais qui est un sujet, qui pris au sérieux devrait nous remuer les tripes, parce que une des pires souffrances que l'homme puisse subir.

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Commentaire ajouté par Multiac 2023-01-04T11:41:51+01:00
Diamant

Hamsun, je ne connaissais pas. Ça vaut le coup d'ouvrir ce livre. J'ai retrouvé des aspects de Crime et Châtiment dans ce bouquin.

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Commentaire ajouté par Jipiconvivio 2020-12-03T08:38:49+01:00

Comment savoir si toutes ces rencontres bien souvent vouées à l'échec n'entretiennent pas uniquement l'envergure d'un même schéma ?

Une même journée inlassablement répétée, le ventre vide dans une ville étrange ne formatant que des comportements douteux.

Ce ne sont que des portes closes de la logeuse intransigeante au boutiquier inflexible en passant par la belle inconnue aux propos déconcertants dont les prestations n'alimentent que le doute et le désarroi d'un esprit à la dérive, maudissant son créateur de l'avoir abandonné désirant coute que coute subsister par son écriture dans un contexte matérialiste ne fonctionnant que pas l'approche manuelle des choses.

Des impacts linéaires plus fantasmagoriques que réels désagrégeant lentement la clairvoyance d'un sous alimenté qui tout en étant lucide de son dénuement n'hésite pas à le réinventer en l'insérant dans ses propres ressentis.

Glanant dans les grands froids une pitance incertaine n'étant qu'une perpétuelle récurrence épuisant une conscience temporairement régénérée le temps d'un maigre repas.

Sisyphe à l'allure élimée arpentant les fragments d'une ville impitoyable ou tout ne fait que disparaitre pour mieux ressurgir, de la légère digestion à la malnutrition la plus vive.

Entretenant le parcours chaotique d'un être saccagé par les privations encore debout grâce à la mise en page de ses hallucinations.

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Commentaire ajouté par Granny-1 2020-05-04T07:08:42+02:00
Lu aussi

" La faim" de Knut Hamsun ( 258p)

Ed. Le livre de Poche

Bonjour les fous de lectures....

Voici un roman autobiographique lu dans le cadre du défi " je noirci mon planisphère"

Knut Hamsun est un auteur norvégien qui a reçu le prix Nobel en 1920 et qui est un des auteurs nordiques le plus lu au monde.

Le narrateur, homme de lettre ayant connu des jours meilleurs, raconte son errance dans les rues de Christiana (actuelle Oslo).

Son but journalier: trouver quelques pièces qui lui permettront d'acheter un peu de nourriture et de survivre un jour de plus.

Peu de ses articles sont acceptés par les journaux locaux.

Il se voit mis à la porte de la pension misérable qu'il occupe.

Commence une descente aux enfers où la vie est de plus en plus précaire.

La faim de plus en plus présente affaiblit ses pensées. Il délire de plus en plus.

Lors de ses multiples errances, tour à tour, il se souvient, il sombre, il espère. Il passe de la joie au désespoir, de la colère à l'abattement.

Sous une coque de respectabilité, la déchéance mentale et physique guettent.

L'autodestruction est en place.

Portrait d'un homme au bout du rouleau dans la solitude des grandes villes où on ne trouve personne vers qui se tourner pour trouver un peu de réconfort et d'espoir.

Cette situation, l'auteur la bien connue avant d'en être délivrée par l'arrivée du succès.

Bien que répétitif, ce récit n'est pas pour autant lassant et n'a rien perdu de son actualité dans la jungle de nos mégapoles.

Histoire digne de celles de Kafka, je la recommande vivement.

Vous ne verrez plus jamais votre assiette de la même façon.

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Date de sortie

La faim

  • France : 2023-02-23 - Poche (Français)

Activité récente

Multiac l'ajoute dans sa biblio or
2023-01-04T11:40:04+01:00

Titres alternatifs

  • Hunger - Anglais

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