La Familia grande

Un viol, un inceste ou un abus sur un-e enfant est plus qu’un crime. C’est une saloperie qui va marquer une vie, des vies même, des familles entières. Les broyer de noir, de colère et de culpabilité.

Un livre remarquable qui décrit la lente destruction d’une familia grande, une nomenklatura bobo intello de gauche dans laquelle tout semblait permis, joyeux et festif…

noid.ch

Sujet très difficile que la pédophilie, on ne peut pas parler d'inceste vu que c'est leur beau-père qui a abusé de son frère jumeau.

L'écriture est décousue, on passe du coq à l'âne, tout comme pour les sentiments, c'est assez bizarre. Mais en parler a dû être compliqué.

J'ai lu ce livre par curiosité, je le recommande mais, je me répète, le sujet est difficile.

J’ai été un peu déçue du roman, je ne l’ai pas forcément trouvé bien construit, et il y avait à mon sens trop de détail. L’histoire ne reste pas moins touchante, et douloureuse.

Ce livre est pour moi essentiel pour comprendre les conséquences de l'inceste dans une famille. L'autrice retransmet ses émotions très juste sans rentrer dans du mélodramatiques. C'est pudique et très intimiste. L'écriture est hachurée par la découpe des chapitres et des paragraphes marquant encore plus le poids des mots.

Un livre à lire mais faut être en connaissance de cause pour ne pas être débordé par ses émotions

un témoignage bouleversant

Un livre qu'il est impossible d'évaluer. L'auteure n'écrit pas pour être lue ou faire un tapage. Non, elle ecrit pour elle, pour libérer la parole de l'enfant qu'elle a été. Couchées les mots sur le papier. Il faut que ça sorte. Cela vaut-il un procès qui n'aura jamais lieu? C'est en cela que la prescription pour ces crimes est un drame, car les victimes ne seront jamais reconnues. Les années 70, une liberté nouvelle, illusoire ... voir le comportement de hauts intellectuels et d'hommes politiques essences, sans aucun artifice, provoque le dégoût. J'espère que ce livre aura fait du bien à l'auteur, et à ses frères et soeurs

Ce livre, au style hachuré, est un exutoire dans lequel l'auteure nous parle de sa culpabilité. 


(Celle dont les autres l'accusent « tu aurais dû en parler Camille », même si son frère lui ordonne le silence, avant de lui en vouloir).


Camille qui, selon la mère, est coupable de s'être tue, et dont le beau-père est certainement « innocent », une mère qui préfère fermer les yeux. 



Un témoignage certes poignant et prenant mais « mal » écrit « surfant » sur la vague metoo, et le succès du livre de Springora, voilà ce que j'ai pensé en le fermant. 



Cette biographie n'en est pas moins salutaire, pour l'auteure, son frère, mais aussi les victimes d'inceste. 


(J'ai été particulièrement choquée du comportement et des réactions de la mère).



Camille Kouchner revient sur son enfance, elle nous parle de sa famille, de sa mère (qu'elle vénère), de son père (colérique et absent), de son beau-père (vénéré, aimé mais un peu trop présent), de ses étés à Sanary où famille et amis se retrouvent tous les ans.


Un milieu qui prône la liberté, la sexualité dès 12 ans.

Aucune limite ne doit entraver la liberté, « il est interdit d'interdire ». 
Elle nous parle des abus qu'a subit son jumeau Victor par son beau-père Olivier Duhamel.

Ce n'est pas évident d'écrire un retour sur ce livre qui a fait tant de tapages, d'autant plus que je n'avais pas du tout prévu de le lire. Bien au contraire, à force de le voir passer et repasser, je n'avais plus du tout envie d'en entendre parler. C'est en tombant dessus à la bibliothèque, mis en évidence parmi les dernières acquisitions, qu'il a atterri dans mon panier. Il fait à peine 200 pages, c'est écrit gros, je me suis dit qu'il serait vite lu, et qu'au pire je ne perdrai que quelques heures.

Camille Kouchner revient sur son enfance, sa vie de famille, ses étés à Sanary où famille et amis se réunissent tous les ans. Elle parle de l'histoire de sa grand-mère, puis de sa mère, du mariage et du divorce de ses parents, de la façon dont chacun a refait sa vie. Elle évoque les drames qui ont touché les siens, son silence et sa culpabilité.

Autant dire tout de suite que je suis choquée par la manière dont l'ensemble des enfants évoqués, elle et ses frères et sœurs compris, ont été éduqués, ont pu évoluer dans ce milieu qui prône soit disant la liberté et le féminisme mais qui les laissent livrés à eux-mêmes, sans aucun cadre, ni aucune pudeur, qu'on laisse faire ce qu'ils veulent ou penser comme ils l'entendent à la seule condition de ne pas déranger les adultes (ou d'aller dans leur sens). Milieu aberrant, limite sectaire. Écœurant.

Je n'ai pas non plus accroché avec le style d'écriture, trop saccadé. Des phrases courtes, parfois sans verbes, des événements trop peu étayés, des ressentis peu développés (à part la culpabilité de l'autrice sur la dernière moitié), ont rendu ma lecture trop hachurée, ne me permettant pas d'éprouver quoi que ce soit.

Et pourtant, ce livre a de quoi remuer, puisqu'il est question d'inceste, de parler et de dénoncer après de longues années de silence. Ce livre est un exutoire, Camille nous confie sa culpabilité, sa mère qu'elle tente désespérément de retrouver, son frère dont elle attend le pardon.

Un livre que Camille Kouchner a écrit pour elle-même, pour son frère, pour faire parler certainement aussi, faire en sorte qu'un maximum de personnes soient au courant : étant donné qu'il y a prescription, c'est sans doute une manière pour que la personne incriminée ne reste pas totalement impunie...

Un livre d'une puissance extraordinaire et qui saura vous marquer, surtout quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, dénoncée à travers ces lignes qui prouvent que même les familles en apparence parfaite ont parfois leurs sombres secrets. Une façon de sensibiliser sur des sujets toujours trop tabou : l'inceste et la pédophilie. A lire absolument !

Lecture fluide et rapide, mais ô combien percutante !

Ce témoignage est très touchant et m'a fait énormément réfléchir. La portée médiatique des personnes impliquées a contribué au succès de ce livre et a renforcé le message porté par Camille KOUCHNER. Je me réjouis que cela permette d'aider un maximum de victimes de ce phénomène de société.

Sur l'histoire en elle-même, je ne permet pas de me prononcer davantage, car elle reste très personnelle.

Sur la forme toutefois, je n'ai personnellement pas adhéré au récit trop lapidaire et rapide pour que je puisse m'y immerger. Un mot sur la version audio : Iris FUNCK-BRENTANO est une formidable oratrice, elle rend le récit très vivant !