La Famille Schroffenstein
Auteur
- Heinrich Von Kleist (Écrivain)
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Classement en biblio - 2 lecteurs
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Inspirée de Roméo et Juliette, La Famille Schroffenstein est une pièce très intéressante reprenant les intrigues de Shakespeare :
Un homme de la famille Rossitz est découvert mort avec deux hommes de la famille Warwand. Pensant à un complot pour obtenir tout les biens de la lignée Rossitz, débute un conflit entre les familles Rossitz et Warwand. Autour des vengeances, manigances et tensions, Agnès et Ottokar tombent follement amoureux. Malheureusement, leurs familles s'opposent et se haissent, empêchant ainsi leur amour.
Le rythme de la pièce est très appréciable ! A l'inverse de Shakespeare, Kleist abrège son discours et l'effet de suspens en adoptant une écriture directe et non nuancée. On retrouve des trahisons, des complots, des meurtres, des intrigues, des tensions et des morales. J'ai beaucoup aimé le rythme et l'absurde employé sur les personnages. Finalement, tout tourne autour d'un quiproquo qui semble encré dans chaque famille. On voit ici l'importance de vérifier les preuves, de ne pas croire les rumeurs, d'être attentif et patient.
Kleist, dans cette pièce, amène un nouvel air dans le théâtre grâce à son rythme et au renouvellement des sorcières et de l'intrigue. Sans qu'on ne s'y attende, les sorcières sont la solution au mystère, chose surprenante puisqu'elles sont habituellement vues comme maléfique.
C'est une pièce qui intrigue, qui est addictive et surprenante. Je vous la conseille énormément si vous avez apprécié Roméo et Juliette. Il y a énormément de clin d'œil.
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Date de sortie
La Famille Schroffenstein
- France : 1992-05-07 - Poche (Français)
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Résumé
Parce que les Schroffenstein sont liés par un contrat d’héritage, le soupçon, cette maladie noire de l’âme, s’insinue dans les esprits et engendre la mort. Ce qui devait régir, pour le bien de tous, la vie d’une communauté, se retourne contre elle.
La bienveillance et la bonté ne peuvent-elles exister qu’à l’état de nature ? L’innocence s’acquiert-elle par le meurtre ? Ceux qui s’aiment doivent-ils être sacrifiés pour que la paix revienne, condition de tout bonheur ?
A vingt-quatre ans, Kleist s’interroge sur l’origine radicale du mal, et pour son entrée en littérature, s’élève d’emblée au firmament du théâtre.
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