Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 832
Membres
1 008 483

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Lady Isabel, pourquoi étiez-vous en train de réparer le toit ?

Comme elle marchait devant lui, elle tourna légèrement la tête. Mais elle ne répondit à sa question qu’après un instant.

— Il fuit.

Cette femme était décidément insupportable ! Nick attendit qu’elle donne des détails… en vain.

— Je suppose que c’est la raison la plus courante qui oblige à réparer un toit, finit-il par dire.

À côté de lui, Rock émit une espèce de rire étranglé, auquel Nick refusa de prêter attention.

Afficher en entier

-Lord Nicholas St. John… Le spécialiste de l’art antique ? Nicholas ne put dissimuler sa surprise. Quelle question inattendue ! Il s’était préparé à entendre : « Nicholas St. John, le frère du marquis de Ralston ? », ou encore : « Nicholas St. John, le lord à conquérir ? », ou même : « Nicholas St. John, le meilleur parti de Londres ? » Mais être identifié comme l’expert en antiquités ? À croire qu’il avait trouvé la seule femme d’Angleterre à ne pas lire Pearls and Pelisses !

-En personne. Elle se mit alors à rire, et sa beauté s’accrut encore. Il ne put s’empêcher de lui sourire.

-Je n’arrive pas à y croire, reprit-elle. Vous êtes très loin de chez vous, monsieur… Je l’avoue, je vous imaginais… différent, poursuivit-elle avec un nouveau rire. Non pas que j’aie beaucoup pensé à vous. Mais vous voilà ici, à Dunscroft ! Quelle chance extraordinaire !

-Je crains de ne pas bien comprendre, répliqua Nick, interloqué.

-Évidemment ! Mais vous allez comprendre ! Qu’est-ce qui vous amène à Dunscroft ? Il ouvrit la bouche, mais elle ne lui laissa pas le temps de placer un mot.

-Peu importe. Ce qui compte, c’est que vous soyez là !

-Je vous demande pardon ?

-Vous êtes un signe.

-Un signe ?

-Oui, exactement. Mais pas le signe que Lara croyait.

-Ah non ? Nick en venait à se demander si elle n’avait pas reçu un coup à la tête lors de leur chute.

-Non, confirma-t-elle. Vous êtes le signe que je dois vendre les marbres.

-Les marbres…

-Lord Nicholas, vous vous sentez bien ? s’enquit-elle en l’observant, la tête inclinée sur le côté.

-Euh… oui. Je crois.

-Parce que vous répétez davantage mes paroles que vous ne me répondez. Êtes-vous certain d’être lord Nicholas St. John ? L’archéologue ? C’était l’une des rares choses dont il était certain face à cette femme déconcertante.

-Sûr et certain.

-Eh bien, reprit-elle après l’avoir observé un long moment, j’espère que vous ferez l’affaire.

-Je vous demande pardon ?

-Veuillez m’excuser, mais vous ne semblez pas être le plus… vif des érudits.

-Mademoiselle, répliqua-t-il, pour le coup offensé, je vous assure que… si vous avez besoin d’un archéologue, vous ne pouviez pas mieux tomber.

-Inutile d’avoir l’air aussi vexé. Ce n’est pas comme si j’avais une pléthore d’archéologues entre lesquels choisir. De nouveau, elle lui sourit et, de nouveau, il resta ébloui. Qui donc était cette femme ? Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle déclara :

-Je suis lady Isabel Townsend. Et je dois vous remercier de me faciliter ainsi la tâche.

-Je vous demande pardon ? répéta-t-il. Au lieu de répondre, elle se détourna, examinant le sol autour d’eux, jusqu’au moment où, avec un cri de triomphe, elle alla en boitillant ramasser un réticule plutôt élimé. Sous les yeux de Nick, elle fouilla à l’intérieur et finit par en extraire un petit carré de papier qu’elle lui tendit aussitôt.

-Qu’est-ce que c’est ?

-C’est pour vous, se contenta-t-elle de répondre, comme si cela tombait sous le sens.

-Pour moi ?

-C’est-à-dire pour la Royal Society of Antiquities. Mais, ajouta-t-elle en souriant devant sa perplexité, puisque vous êtes déjà ici… je pense que vous conviendrez très bien.

Afficher en entier

-Je préférerais que lord Nicholas n’en sache pas plus sur nos difficultés, répondit Isabel. Il est déjà assez déplaisant de devoir supporter sa présence ce soir.

-Tous deux semblent être des hommes bons, avança Lara, ce qui lui valut d’attirer sur elle tous les regards.

-Ah oui ? fit Gwen.

-Certes, je n’ai pas passé beaucoup de temps avec lord Nicholas, reconnut Lara. Mais M. Durukhan a l’air… charmant.

-Charmant, répéta Kate.

-Oui. Charmant. Enfin, gentil. En tout cas, plutôt gentil. Ses quatre compagnes la dévisagèrent en silence. Lara finit par se soustraire à leur attention en se tournant vers l’un des grands chevaux arrivés avec l’objet de leur discussion. Devant ce geste révélateur, les autres échangèrent des coups d’œil entendus.

-Lara, est-ce que ce géant t’intéresserait ? la taquina Isabel, heureuse de cette diversion.

-Je n’ai pas dit ça ! protesta Lara en ouvrant de grands yeux.

-Pas la peine de le dire, répliqua Kate. On a toutes compris, rien qu’à voir vos joues roses. Quand Isabel vit sa cousine ouvrir la bouche, puis la refermer sans rien dire, elle comprit aussitôt les émotions qui l’agitaient. Elle savait précisément quel trouble pouvait habiter une femme attirée par un homme rencontré un jour plus tôt.

-Hier, j’ai entendu lord Nicholas l’appeler « Rock », dit Kate. Le nom semble bien choisi pour une créature aussi massive. Après être restée silencieuse un instant, Lara déclara simplement :

-Il y a de la bonté dans ses yeux. Ce détail, comparé à la gigantesque stature du Turc, fit sourire Isabel.

Afficher en entier

-Ce sont des prédatrices. Toutes autant qu’elles sont.

-Si tu veux mon avis, ce n’est que justice que le bulan sache enfin ce que c’est que d’être chassé. Nick fit la grimace à l’évocation de ce surnom turc et de la longue histoire qui s’y attachait. Il y avait des années que personne ne l’avait appelé le bulan – le pisteur.

Afficher en entier

Il avait passé vingt-deux jours dans une prison turque avant d’être sauvé par Rock et de se retrouver en Grèce, où il s’était juré de mettre un terme à la carrière du bulan. La plupart du temps, il était heureux de cette décision. Il jouissait d’une existence paisible à Londres, entre la gestion de ses biens et sa passion pour les œuvres d’art de l’Antiquité. Il y avait cependant des jours où la vie du bulan lui manquait. Il préférait, et de loin, être le chasseur plutôt que le chassé.

Afficher en entier

-Qu’est-ce que cela signifie ? demanda-t-il en se tournant vers elle. La responsable de l’écurie fit alors claquer son fouet contre sa botte, et il tressaillit.

-Il ne nous plaît guère que vous éleviez la voix contre une dame, monsieur.

-Je… je suis… balbutia-t-il.

-Une chose que vous n’êtes pas, en tout cas, c’est un gentleman, à en juger par la manière dont vous avez jailli de cette pièce, déclara la cuisinière en indiquant le salon de son lourd rouleau à pâtisserie. De nouveau, il se tourna vers Isabel, qui se contenta de hausser délicatement une épaule.

-Ce n’est pas après lady Isabel que vous en aviez, sans doute, intervint à son tour la majordome, tout en testant d’un doigt léger le fil du sabre qu’elle tenait. Non sans mal, Isabel s’abstint de porter les yeux vers l’endroit où était accroché d’ordinaire le sabre – peu affûté, en tout état de cause. Ses compagnes avaient décidément le goût des mises en scène théâtrales.

-Je… Non ! Il y eut un long moment de silence, pendant lequel Isabel observa la sueur qui perlait peu à peu au front de M. Asperton. Ce ne fut que lorsque sa respiration s’accéléra de manière visible qu’elle décida d’intervenir.

-M. Asperton s’apprêtait à partir, dit-elle d’un ton encourageant. Il opina avec nervosité, les yeux fixés sur le fouet que continuait d’agiter Kate.

-Je ne pense pas qu’il reviendra. N’est-ce pas, monsieur ? Comme il gardait un silence prolongé, Kate abattit les lanières de son fouet sur le sol. Le bruit sembla le tirer de sa transe, et il secoua la tête avec véhémence.

Afficher en entier

Nick ne vit pas trace du petit garçon. En revanche, au pied du grand escalier qui partait du vestibule, se tenait une femme également en deuil. Blonde, svelte, elle avait un sourire serein, mais elle gardait les yeux baissés. Elle ne ressemblait pas à lady Isabel, mais peut-être était-ce sa sœur, néanmoins…

-Lara, dit justement la maîtresse des lieux, puis-je te présenter lord Nicholas St. John et M. Durukhan ? Lord Nicholas, monsieur Durukhan, voici ma cousine, Mlle Lara Caldwell. Nick s’inclina devant la jeune femme, puis Rock s’avança. Devant ce géant, Mlle Caldwell écarquilla les yeux. Mais, avec un sourire chaleureux, Rock prit sa main dans la sienne.

-Mademoiselle Caldwell, c’est un plaisir de faire votre connaissance. Il laissa son regard s’attarder sur le visage de Lara, tandis que Nick reportait son attention sur Isabel.

Afficher en entier

She took a deep breath, looking up at the ceiling for a long moment. A raindrop moved slowly down her neck; he watched as it turned down the slope of her breast to disappear inside the collar of her shirt.

He was seriously contemplating becoming jealous of a droplet of water. Yorkshire was obviously damaging to his sanity.

Afficher en entier

— J’ai pensé à quelque chose… dit le jeune garçon, une fois qu’il eut suivi ses instructions avec application. Vous devriez vous marier avec Isabel.

Nick se figea sur place, son habit à moitié enfilé.

— Je te demande pardon ?

— Ce serait logique, non ?

De toutes les choses que le jeune garçon aurait pu dire, ce n’était pas à celle-ci que Nick s’attendait.

— Tu crois ?

— Oui. Isabel ferait une excellente épouse. Vous voulez que je vous dise pourquoi ?

— S’il te plaît.

James prit une profonde inspiration puis, comme s’il avait répété ses arguments, il les énuméra sans reprendre son souffle.

— Elle sait très bien s’occuper d’une maison. Elle est plus forte en calcul que tout le monde. Et puis, elle sait monter à cheval aussi bien qu’un homme. Peut-être que si ça s’arrête de pleuvoir, vous pourrez la voir.

— J’attends cela avec impatience, déclara Nick en se rendant compte avec surprise qu’il était sincère.

— Ah, j’oubliais… Elle est aussi très bonne aux charades.

— Une qualité que tout homme devrait rechercher chez une épouse.

— Il y a d’autres choses, sûrement… Elle n’est pas laide.

— C’est vrai, acquiesça Nick, qui ne put s’empêcher de sourire. Mais je te suggérerais de ne pas le lui dire de cette manière.

— D’accord. Mais peut-être que vous, vous pourriez lui dire. Les filles, elles aiment les compliments.

— Si tu as déjà compris cela à ton âge, tout ira bien lorsque viendra pour toi le moment de fréquenter le beau sexe. Je me ferai un plaisir de dire à ta sœur qu’elle n’est pas laide.

Afficher en entier

Leçon numéro 1 : Ne tentez pas de produire d’emblée une trop forte impression.

Leçon numéro 2 : Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour rester dans l’esprit de votre lord. Et sous ses yeux.

Leçon numéro 3 : Pour vous attacher votre lord, n’ayez pas peur de lui confier de précieux petits détails sur votre personne.

Leçon numéro 4 : Enrôlez des alliés !

Leçon numéro 5 : Intéressez-vous à ce qui plaît à votre lord.

Leçon numéro 6 : Une fois que vous avez retenu son attention, ne vous reposez pas sur vos lauriers !

Leçon numéro 7 : N’hésitez pas à manifester l’admiration mêlée de respect qu’il vous inspire.

Leçon numéro 8 : Apprenez à aimer ses imperfections.

Leçon numéro 9 : Cultivez le mystère.

Leçon numéro 10 : Cette dernière leçon, chère lectrice, est la plus importante de toutes.

Une fois que votre lord aura été bel et bien conquis, il vous appartiendra de veiller à ce que son nid soit garni de plumes propres et confortables. Le célibat n’est pas un état enviable pour les hommes sérieux et respectables. Ce sont le mariage, les enfants et les plaisirs que l’un et les autres apportent qui témoignent d’une vie bien vécue.

Et nos lords – ces hommes éminents soigneusement choisis pour vous et présentés dans ces pages – attendront de leurs épouses qu’elles les aiment, qu’elles les honorent et les chérissent autant qu’ils le méritent.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode