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On ne peut nier qu’une véritable épidémie se répand parmi les jeunes filles de Londres – réalité tragique qui, hélas, ne peut mener qu’à la pire des conclusions. Nous faisons allusion, bien sûr, à l’état de vieille fille. Nombreuses sont les demoiselles de notre belle cité à ne pas recevoir les rayons du soleil de la félicité conjugale. N’est-il pas criminel que tant de boutons prometteurs risquent de ne jamais éclore et s’épanouir ? Aussi, chère lectrice, est-ce dans l’intérêt de toutes que nous avons établi une liste de moyens séculaires et éprouvés pour vous rendre plus aisée cette tâche redoutable : trouver un époux. Le moment est venu de vous présenter : « Comment conquérir un lord en dix leçons. » Pearls and Pelisses, juin 1823.

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Son père s’était servi d’elle. Une fois de plus ! On aurait pu penser qu’elle se serait habituée à être traitée de la sorte, mais la surprise et le choc étaient toujours aussi vifs. Comme si, un jour, son père allait renoncer à être le scandaleux comte de Townsend… L’homme qui avait tenu sa femme et ses enfants enfermés à la campagne pour mener une vie de débauche à Londres ; l’homme qui ne s’était jamais soucié d’eux, même pas quand son épouse était morte, ni lorsque les domestiques, lassés de ne plus toucher leurs gages, étaient tous partis ; l’homme qui n’avait pas donné signe de vie lorsque Isabel lui avait demandé, lettre après lettre, de revenir à Townsend Park et de rendre à leur demeure un peu de son lustre passé – si ce n’était pour sa fille, du moins pour son héritier. La seule fois où il était revenu… Non, elle ne voulait pas y penser. À cause de lui, sa mère avait perdu l’esprit, son frère avait été privé de père, et elle-même avait dû assumer la responsabilité du domaine. Elle avait relevé ce défi, faisant de son mieux pour que la maison reste debout et qu’il y ait toujours de la nourriture sur la table. Mais, alors que les maigres revenus de Townsend Park suffisaient à peine à pourvoir aux besoins de ses habitants et de ses métayers, son père dilapidait jusqu’au dernier penny tiré de ses terres. L’affreuse réputation du comte avait au moins eu l’avantage de tenir éloignés de Townsend Park les membres de la haute société, ce qui avait permis à Isabel de peupler la maison et ses dépendances à sa guise. Ce qui ne l’empêchait pas de regretter que le cours des choses n’ait pas été différent. Elle aurait tant aimé avoir la vie de n’importe quelle fille de comte : être éduquée sans avoir un seul souci au monde, ne pas douter un instant que, le jour venu, elle brillerait comme les autres et serait courtisée par un homme qui l’aurait choisie, et non réclamée tel un trophée gagné au jeu. Si seulement elle ne s’était pas retrouvée aussi seule… C’était cela, le pire de tout.

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Après l’avoir foudroyé du regard, Nick cria vers le ciel :

-Je crois, lady Isabel, que c’est une bonne chose que je sois venu aujourd’hui. Selon toute vraisemblance, vous allez de nouveau avoir besoin qu’on se porte à votre secours. Le sourire qu’elle lui adressa était angélique – et d’une fausseté totale.

-J’ai survécu vingt-quatre ans sans garde du corps, monsieur. Je n’ai pas l’intention d’en embaucher un aujourd’hui.

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-La sœur d’un duc ? murmura Jane avec désapprobation.

-Ça devrait pas compter, qui elle est, protesta Gwen, la cuisinière. Elle a besoin de nous, et on recueille les filles qui ont besoin de nous.

-Elle ne peut pas rester, déclara à son tour Kate qui, du regard, quêta le soutien des autres.

-Allons poursuivre cette conversation loin de cette pauvre fille, chuchota Isabel, qui fit signe au groupe de lui emboîter le pas.

-Elle ne peut pas rester ! affirma de nouveau Kate.

-Oui, je crois que tu t’es montrée claire sur le sujet, répliqua Isabel, ironique.

-C’est un risque énorme, insista Jane, comme si Isabel n’y avait pas songé elle-même. En vérité, la crainte lui tordait le cœur. On ne recueillait pas la sœur d’un duc, l’un des hommes les plus puissants d’Angleterre, sans qu’il en ait connaissance. Et cela pourrait être fatal à James. Le frère d’Isabel n’avait que dix ans, le titre de comte de Reddich venait de lui échoir, et il aurait à se battre pour se débarrasser de la réputation catastrophique de son père. Si le duc de Leighton découvrait que sa sœur vivait ici, sous sa protection, James ne se remettrait pas du scandale.

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Elle avait besoin de Nicholas St. John pour évaluer sa collection de statues et pour les vendre. Rien de plus. De toutes ces années passées avec des femmes que des hommes avaient maltraitées, Isabel avait retenu au moins une leçon : on ne plaisantait pas avec eux. Elle avait vu suffisamment de femmes esclaves de leur corps ou de leur cœur ; suffisamment de femmes, y compris sa propre mère, victimes de sourires charmeurs et de caresses ensorcelantes, pour se jurer que cela ne lui arriverait jamais.

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