La fantaisie du voyageur
Auteur
- François-Régis Bastide (Écrivain)
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extrait
Je rêvai, cette année-là, toutes les nuits à la même heure. Je dirai quels rêves je fis, je dirai l'heure. Je dirai tout, mais il ne faut pas que l'on me presse.
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Je n’ai pas aimé ma lecture, déjà parce que je ne suis pas entré dans le récit et ensuite par le style de l’auteur qui pose trop de longueurs. L’intrigue est lente et parle d’un jeune officier qui trouve deux amours, la musique allemande et celui d’une comédienne appelée Lionne. Dans la fantaisie du voyageur nous suivons le narrateur dans ses rêves et la réalité avec cette introduction où il parle au juge et dont on ne sait pas plus, et aussi dont je ne pourrais pas vous révéler la suite car je n’ai pas réussi à le terminer. C’est onirique, poétique, d’habitude j’aime mais là ça ne passe pas, à aucun moment je n’ai vu où allait mener l’histoire.
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Date de sortie
La fantaisie du voyageur
- France : 1980-10-01 - Poche (Français)
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Résumé
Une fantaisie, dans le vocabulaire de la musique, est une variation sur une suite de motifs. Dans le langage courant, c'est une imagination ou encore un caprice.
Rarement donc terme aura été employé aussi pleinement que dans le titre choisi pour ces pages où François-Régis Bastide continue le récit commencé dans La Vie rêvée (publié en 1962), autobiographique par ce qu'il y met de souvenirs et romanesque pour l'inventé tissé avec eux.
Sur le thème - vrai.- de son temps de spahi dans les armées d'occupation en Allemagne, de ses ambitions de compositeur, de ses amours de la vingtième année, tout pénétré - lui, François Français - des Franz Kafka et Schubert, voici la Fantaisie du voyageur; retour de l'homme de quarante ans sur les traces de celui qu'il fut vingt ans plus tôt, en compagnie d'une Anne rebaptisée Louise, peut-être enfant de l'aimée jadis abandonnée. Le vécu et l'irréel s'y mêlent, comme à la liaison sans issue avec l'Allemande Lionne se mêlent les fantasmes nés des vieux remords ainsi engendrés,. les défoulements et illusions du voyageur de 1968 conjurant ses « impostures » au gré de cette « fantaisie aux divins mensonges ».
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