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C’est toujours avec une joie douce-amère que j’assiste à l’ordination des jeunes faucheurs à la fin de chaque conclave. J’éprouve de la joie, car ils représentent l’espoir ; ils portent encore dans leur cœur l’idéalisme des premiers faucheurs. Mais cette joie est teintée d’amertume parce que je sais qu’un jour ils seront si las et désabusés qu’ils finiront par se donner la mort, de même que l’ont fait les premiers faucheurs. Et pourtant, chaque fois que de nouveaux faucheurs sont ordonnés, je m’en réjouis, car je m’autorise à croire un très bref instant que nous choisirons tous de vivre pour toujours.

Extrait du journal de bord de l’Honorable Dame Curie

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Je suis devenu le monstre des monstres, songea-t-il devant ce spectacle. Le boucher des lions. Le bourreau des aigles. (Rowan)

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Plus on vit longtemps, plus les jours semblent passer vite. C’est problématique lorsqu’on vit pour toujours. Une année paraît s’écouler en à peine quelques semaines. Les décennies passent sans événement majeur. Nous nous installons dans la routine insignifiante de notre vie, jusqu’à ce que, soudain, un jour, nous nous contemplions dans la glace et découvrions un visage qu’on reconnaît à peine, nous implorant de passer un cap et de redevenir jeune. Mais rajeunissons-nous vraiment lorsque nous passons un cap ? Nous nous raccrochons aux mêmes souvenirs, aux mêmes habitudes, aux mêmes rêves non réalisés. Notre corps est sans doute fringant et souple, mais à quelle fin ? Aucune. Jamais. Je suis convaincue que les mortels se battaient avec plus de force pour atteindre leurs objectifs, car ils savaient que le temps leur était compté. Mais nous ? Nous avons beaucoup plus de facilité à repousser les échéances que ceux condamnés à mourir. Car la mort est devenue l’exception plutôt que la règle. La stagnation que je glane avec tant de ferveur chaque jour qui passe est une sorte d’épidémie qui tend à croître avec les années. Par moments, j’ai l’impression de mener une bataille perdue d’avance contre une apocalypse de morts vivants d’un autre temps.

Extrait du journal de bord de l’Honorable Dame Curie

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Dehors, la pluie se mit enfin à tomber, s’accentuant par intermittence.

— J’adore la manière dont il pleut ici, fitil remarquer. Cela me rappelle que certaines forces naturelles ne peuvent être maîtrisées. Elles sont éternelles, ce qui est beaucoup mieux qu’immortelles.

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L’immortalité ne saurait tempérer la folie ou la fragilité de la jeunesse. L’innocence est condamnée à mourir d’une mort grotesque de nos propres mains, victime de nos erreurs irréversibles. Aussi, nous enterrons l’émerveillement candide dont on se nourrissait petits, le remplaçant par des cicatrices dont nous ne parlons jamais, trop enchevêtrées pour que n’importe quelle technologie y remédie. À chaque glanage que je commets, à chaque vie que je fauche pour le bien de l’humanité, je pleure l’enfant que je fus un jour et dont je peine à me rappeler le nom par moments. Et je brûle de trouver un endroit, au-delà de l’immortalité, où je puisse, d’une certaine manière, ressusciter cet émerveillement et redevenir ce petit garçon.

Extrait du journal de bord de l’Honorable Maître Faraday

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Que fait-on face à un assassin ? Un individu qui, sans la bénédiction de la collectivité, sans aucun permis de tuer, met un terme définitif à une vie humaine ? Citra savait que le Thunderhead empêchait en général ce genre de choses de se produire. Sous le coup de la colère, il arrivait qu’on pousse des gens d’un toit, sous un train ou un camion. Mais ces actes étaient réversibles. Réparables. Sauf pour un faucheur. Un faucheur ne bénéficiait pas de la protection du Thunderhead. On ne le ressuscitait pas forcément. Il fallait que ce soit requis. En fait, les faucheurs étaient à la fois les êtres les plus puissants et les plus vulnérables.

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Où t’ont conduite tes voyages ? demanda le leader du groupe. Il parlait en souriant, ce qui le rendait encore plus repoussant. — Ici et là, répondit-elle.

— Quelle est ta quête ?

— Ma quête ?

— Les pèlerins itinérants n’ont-ils pas tous une quête ?

— Oui. Je… cherche la réponse à la question brûlante : s’agit-il d’un la bémol ou d’un sol dièse ?

L’un d’entre eux s’enflamma aussitôt :

— Ne me chauffe pas sur ce sujet !

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Je suis dans mon élément, et mon élément est l’hydrogène qui brûle au cœur du soleil. (Goddard)

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Plus que dix secondes et le combat serait terminé. Citra n’avait plus qu’à continuer son pas de danse circulaire. Rowan allait clairement l’emporter. Dans dix secondes, Cervantès allait souffler dans son sifflet. Alors, Rowan fit une chose que Citra n’avait pas anticipée. Il s’élança en avant à la vitesse de l’éclair. Sans maladresse ni incompétence feinte cette fois. Un mouvement parfait, précis, expert. En une nanoseconde, il lui fit une clé de cou, lui serrant la gorge si fort que ses nanites analgésiques s’actionnèrent. Puis il approcha la bouche de son oreille et glissa dans un grognement :

— Tu es tombée dans mon piège. Maintenant, tu récoltes ce que tu as semé. Il projeta son corps dans les airs tout en lui vrillant la tête de l’autre côté. Son cou se brisa dans un craquement épouvantable et Citra fut avalée par les ténèbres.

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Elle s’écroula sur le matelas mais se releva rapidement pour ne pas donner l’impression qu’elle l’avait fait exprès. Puis elle plaqua son épaule contre lui et lui crocheta la jambe droite, exerçant une pression trop faible pour faire ployer son genou. Il l’agrippa, se retourna et l’entraîna avec lui au sol. Elle atterrit sur lui et le contra en le forçant à rouler au-dessus d’elle et la clouer au sol. Il voulut la lâcher mais elle lui tenait fermement les bras.

— Qu’est-ce qui t’arrive, Rowan ? chuchota-t-elle. La position du missionnaire te met mal à l’aise ?

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