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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-29T11:39:02+01:00

Etre humble, c'est croire, c'est aimer.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-29T11:37:14+01:00

EXTRAIT : ... "Albine et Serge entrèrent dans le parterre. Elle le regardait avec une sollicitude inquiète, craignant qu'il ne se fatiguât. Mais lui la rassura d'un léger rire. Il se sentait fort à la porter ainsi partout où elle voulait aller. Quand il se retrouva en plein soleil, il eut un soupir de joie. Enfin il VIVAIT ; il n'était plus cette plante soumise aux agonies de l'hiver. Aussi, quelle reconnaissance attendrie ! Il aurait voulu éviter aux petits pieds d'Albine la rudesse des allées ; il rêvait de la pendre à son cou, comme une enfant que sa mère endort. Déjà, en gardien jaloux, il la protégeait, écartait les pierres et les ronces, veillait à ce que le vent ne volât pas sur ses cheveux adorés des caresses qui n'appartenaient qu'à lui. Elle s'était blottie contre son épaule et elle s'abandonnait, pleine de sérénité" ...

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-29T11:36:54+01:00

“Tu viens du jardin ! tu viens du jardin ! répétait-il, ravi. Je le savais. Quand tu es entrée, tu avais l'air d'une grande fleur… Tu m'apportes tout le jardin dans ta robe.” Il la gardait auprès de lui, la respirant comme un bouquet. Elle revenait parfois avec des ronces, des feuilles, des bouts de bois accrochés à ses vêtements. Alors, il enlevait ces choses, il les cachait sous son oreiller, ainsi que des reliques. Un jour, elle lui apporta une touffe de roses. Il fut si saisi, qu'il se mit à pleurer.”

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Extrait ajouté par Edith972 2014-02-21T20:36:36+01:00

La dévotion de l’abbé Mouret pour la Vierge datait de sa jeunesse. Tout enfant, un peu sauvage, se réfugiant dans les coins, il se plaisait à penser qu’une belle dame le protégeait, que deux yeux bleus très doux, avec un sourire, le suivaient partout. Souvent, la nuit, ayant senti un léger souffle lui passer sur les cheveux, il racontait que la Vierge était venue l’embrasser. Il avait grandi sous cette caresse de femme, dans cet air plein d’un frôlement de jupe divine.

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Extrait ajouté par Edith972 2014-02-21T20:35:41+01:00

"On a beau leur tirer les oreilles jusqu’au sang, la femme pousse toujours en elles. Elles ont la damnation dans leurs jupes. Des créatures bonnes à jeter au fumier, avec leurs saletés qui empoisonnent ! Ce serait un fameux débarras si l’on étranglait toutes les filles à la naissance. (…)

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-08-04T01:20:40+02:00

Le salut lui semblait une belle route. Il riait, à cette époque, quand on parlait de la tentation. Il vivait au milieu du mal, sans le connaître, sans le craindre, avec la certitude de le décourager. Il était un prêtre parfait, si chaste, si ignorant devant Dieu, que Dieu le menait par la main, ainsi qu’un petit enfant.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-03-31T13:19:34+02:00

Les voix étaient devenues plus distinctes. Les bêtes du jardin, à leur tour, leur criaient de s'aimer. Les cigales chantaient de tendresse à en mourir. Les papillons éparpillaient des baisers, aux battements de leurs ailes. Les moineaux avaient des caprices d'une seconde, des caresses de sultans vivement promenées au milieu d'un sérail. Dans les eaux claires, c'étaient des pâmoisons de poissons déposant leur frai au soleil, des appels ardents et mélancoliques de grenouilles, toute une passion mystérieuse, monstrueusement assouvie dans la fadeur glauque des roseaux. Au fond des bois, les rossignols jetaient des rires perlés de volupté, les cerfs bramaient, ivres d'une telle concupiscence, qu'ils expiraient de lassitude à côté des femelles presque éventrées. Et, sur les dalles des rochers, au bord des buissons maigres, des couleuvres, nouées deux à deux, sifflaient avec douceur, tandis que de grands lézards couvraient leurs œufs, l'échine vibrante, d'un léger ronflement d'extase. Des coins les plus reculés, des nappes de soleil, des trous d'ombre, une odeur animale montait, chaude du rut universel. Toute cette vie pullulante avait un frisson d'enfantement. Sous chaque feuille, un insecte concevait ; dans chaque touffe d'herbe, une famille poussait ; des mouches volantes, collées l'une à l'autre, n'attendaient pas de s'être posées pour se féconder. Les parcelles de vie invisibles qui peuplent la matière, les atomes de la matière eux-mêmes, aimaient, s'accouplaient, donnaient au sol un branle voluptueux, faisaient du parc une grande fornication.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-03-31T13:09:40+02:00

C'est pour me donner que je te prends, reprit-il. Je veux me donner à toi tout entier, à jamais ; car, je le sais bien à cette heure, tu es ma maîtresse, ma souveraine, celle que je dois adorer à genou. Je ne suis ici que pour t'obéir, pour rester à tes pieds, guettant tes volontés, te protégeant de mes bras étendus, écartant du souffle les feuilles volantes qui troubleraient ta paix... Oh ! daigne permettre que je disparaisse, que je m'absorbe dans ton être, que je sois l'eau que tu bois, le pain que tu manges. Tu es ma fin. Depuis que je me suis éveillé au milieu de ce jardin, j'ai marché à toi, j'ai grandi pour toi. Toujours, comme but, comme récompense, j'ai vu ta grâce. Tu passais dans le soleil, avec ta chevelure d'or ; tu étais une promesse m'annonçant que tu me ferais connaître, un jour, la nécessité de cette création, de cette terre, de ces arbres, de ces eaux, de ce ciel, dont le mot suprême m'échappe encore... Je t'appartiens, je suis esclave, je t'écouterai, les lèvres sur tes pieds.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-03-31T11:30:17+02:00

— Je t'aime plus que tout, répondit-il. Tu es plus belle que tout ce que je vois, le matin, en ouvrant ma fenêtre. Quand je te regarde, tu me suffis. Je voudrais n'avoir que toi, et je serais bien heureux.

Elle baissait les paupières, elle roulait la tête comme bercée.

— Je t'aime, continua-t-il. Je ne te connais pas, je ne sais qui tu es, je ne sais d'où tu viens ; tu n'es ni ma mère, ni ma sœur ; et je t'aime, à te donner tout mon cœur, à n'en rien garder pour le reste du monde... Écoute, j'aime tes joues soyeuses comme un satin, j'aime ta bouche qui a une odeur de rose, j'aime tes yeux dans lesquels je me vois avec mon amour, j'aime jusqu'à tes cils, jusqu'à ces petites veines qui bleuissent la pâleur de tes tempes... C'est pour te dire que je t'aime, que je t'aime. Albine.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-03-31T11:20:48+02:00

Ils restèrent muets, n'ayant pas encore eu jusque-là une sensation aussi heureuse de l'immensité du parc. Cela les ravissait d'être seuls, au milieu d'un domaine si grand, qu'eux-mêmes devaient renoncer à en connaître les bords.

— Eh bien, nous sommes perdus, répéta Serge gaiement. C'est meilleur, lorsqu'on ne sait pas où l'on va.

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