La Femme gelée

Auteur parle de la lutte des femmes dans les années 60 70 pour se libérer des conventions sociales et gagner leur liberté

Je ne suis pas trop fan de l'écriture, mais pour le reste c'était incroyable. Réaliste et effrayant. Encore plus effrayant quand on se dit que cela n'a pas tant que ça changé depuis l'époque.

Le constat désabusé d'une femme qui est entrée dans une routine, une passivité et un système patriarcal qu'elle n'avait pas connu jusqu'alors. Tout son parcours est retracé, de son enfance hors des codes à ses dilemmes d'adolescente et de jeune adulte quant à sa place, son rôle et des aspirations.

Le point de vue autobiographique nous happe dans ce magnifique récit.

Je n'aime pas beaucoup l'écriture du livre . Point positif il est court et engagé !

Ce que je retiens de ce livre, c'est la belle-mère. Elle incarne exactement ce qui ne me plait pas, ne plait plus, et ne plaisait déjà pas à la narratrice. Quand j'entends l'autrice parler de son livre dans des interviews, j'ai l'impression qu'elle sort de notre temps et a atterri dans le passé pour remuer un peu les habitudes genrées. Je suis totalement admirative.

Une lecture pour les cours de littérature qui ne fut en aucun cas un "fardeau" comme peuvent l'être les lectures imposées.

Une autobiographie poignante et révoltante qui témoigne de l'enfermement des femmes dans la société.

J'ai beaucoup aimé le style d'Annie Ernaux qui peut paraître étrange au début.

J'avoue que ce n'est pas mon livre préféré. J'ai eu effectivement du mal à m'y mettre et à adhérer à l'écriture d'Annie Ernaux.

Mais j'ai tout de même trouvé très intéressant la manière dont elle décrivait son couple, sa relation qui évolue avec son mari depuis leur jeunesse jusqu'au moment où il travaille, sa relation à la maternité et à son rôle attendue de femme par rapport à son éducation. J'ai trouvé cela très désagréable à lire mais j'ai ainsi pu ressentir l'inconfort de sa position.

Elle dépeint très bien le sentiment d'enfermement dans un rôle qui n'est pas celui qu'elle souhaite et sa situation est tellement représentative de la société, encore aujourd'hui !

Des Prix Nobel de Littérature français, j’avais lu et aimé André Gide, Albert Camus et Jean-Paul Sartre. Suite au prix obtenu par Annie Ernaux, je me suis donc acheté cette autobiographie pour découvrir une partie de son œuvre. Que dire ? Je ne suis pas sûre que sans le mouvement MeToo, le prix lui aurait été attribué. La prose est singulière avec une syntaxe et une ponctuation bizarres (phrases sans point, accumulation de virgules…) et le contenu est très « banal » : vie à la campagne puis en ville, parents aimants, école, collège catholique, lycée, études, flirts, mariage...On a l’impression que l’autrice se plaint tout le temps et, n’assume ni ses origines ni ses choix de vie, un peu comme une princesse au petit pois qui découvre la vie. Je me suis ennuyée dans les grandes largeurs de cette suite de jérémiades qui n’apporte pas grand-chose à la condition féminine. Je ne réitérerai pas l’expérience.

Ce livre est ennuyeux au possible, fait d’une multitude de petits morceaux de phrases. Le thème est intéressant, mais l’écriture indigeste. Je ne pense absolument pas qu’un tel livre, qui utilise énormément d’expressions imagées, qui parle de la découverte de son corps par une jeune fille, de sa poitrine, de ses règles et des ses premières expériences avec son doigt soit approprié et une référence pour le passage du bac français. Il y a de grandes chances que la moitié de la gente masculine de la classe n’aille pas au delà de la 40ème page. Qu’on le lise par choix, d’accord, mais que ce soit une lecture imposée c’est incompréhensible. On se plaint après du peu d’intérêt de la jeune génération pour la lecture. Il faut voir ce qu’on leur donne à lire.

Je me suis bien reconnue dans ce livre même si je suis loin d'atteindre cette perfection dans le rôle. Les sentiments et ressentis peuvent parfois être les mêmes. Intrigant de justesse.