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Petit et maigre, flottant dans sa longue robe rouge de médecin, toujours en mouvement, Antoine Foës, même si son visage grêlé le faisait paraître plus âgé, était aussi jeune que le commissaire. Héritier d'une lignée de médecins, natif de Metz, il tenait de son père, Anuce Foës, le goût des lettres et avait pour les cadavres le même rapport que les lecteurs ont pour les livres : il les lisait. Tirant de l'étude de leurs corps blessés des avis qui laissaient ses confrères, même monsieur Ambroise Paré, stupéfaits de sa clairvoyance.

Très vite, Jean avait réalisé que si quelqu'un pouvait l'aider dans l'affaire qui le préoccupait, ce serait celui-là.

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Une fois son récit achevé, le silence retomba.

- Vous n'êtes pas sans savoir, monsieur, combien l'homme est faible. C'est le rôle de certains de lui fournir des distractions. Parmi lesquelles figurent, en premier lieu, les femmes et les jeunes garçons. Nous avons gardé de l'Antiquité ses lettres, mais plus encore son goût des orgies.

Le jeune commissaire hocha la tête. Ses pensées s'entrechoquaient.

Qu'essayait de lui dire son protecteur ? Que tuer les femmes amoureuses, comme le pensait la Grenouille, était sans plus de signification que de mettre à mort du bétail ?

- Participent à ces fêtes des gens plus puissants que vous ne l'imaginez, reprit monsieur de Neufville. Ils n'aimeraient pas que leur présence s'ébruite ni même qu'on cherche des ennuis à celui que nous nommerons leur "fournisseur".

Monsieur de Neufville, lui-même, participait-il à ce genre de bacchanale ? se demanda Jean en son for intérieur. Il repoussa cette pensée insupportable et dangereuse.

- Me suggérez-vous de renoncer, monsieur ?

- Non pas, mon cher Jean, non pas ! D'autant que j'ai encore en tête les observations de votre cher père. "Plus il y a d'obstacles, plus monsieur mon fils s'obstine", m'écrivait-il dans sa lettre de recommandation.

Sa voix s'éteignit sur ce dernier mot. Il se pencha en avant, et c'est sur le ton de la confidence qu'il poursuivit :

- La mort de monsieur Charles du Moncel, Dieu ait son âme, n'a pas éteint ma dette.

Jean songea que c'était une chose étrange que l'unique voyage de son père à Paris lui ait amené ce puissant protecteur. Il avait fallu pour cela qu'un soir, au détour d'une rue, un homme en sauve un autre d'une bande de truands qui allait l'achever après l'avoir détroussé.

- Je lui dois la vie, reprit monsieur de Neufville, et tant que je vivrai, ma protection vous sera acquise, Jean, cependant...

Il marqua un temps.

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