La Ferme des Miller

Je suis très mitigée sur ce livre parce que j’en ai adoré les quatre-vingt dix pour cent, et je n’ai vraiment pas aimé la fin.

Si on prend les choses dans l’ordre : l’histoire est très intéressante, le contexte est superbement posé, il y a un grand panel de personnages tous plus ou moins attachants, j’ai beaucoup apprécié l’héroïne avec ses qualités et ses défauts, j’ai adoré son frère malgré ses défauts… Les intrigues étaient toutes très bien ficelées et je me posais énormément de questions auxquelles je voulais absolument les réponses !

L’écriture était très agréable (à savoir que c’est une narration à la première personne par l’héroïne qui est déjà âgée lorsqu’elle raconte l’histoire), les descriptions sont bien faites, on s’y croirait.

J’ai eu l’impression que l’auteure nous posait tout un contexte pendant les trois quarts du livre, et qu’à la fin, ne sachant trop que faire, elle avait juste décidé de finir son livre, là, comme ça, sans répondre à nos questions. Et j’ai été (et suis toujours) tellement, mais tellement, frustrée !

Il y a tellement de développements que j’attendais avec impatience qui n’ont pas eu lieu, tellement de questions laissées sans réponse… à savoir que le résumé de l’éditeur est plutôt mensonger, ça ne correspond pas vraiment à l’atmosphère du livre je trouve. Je ne m’attendais pas à ça en tout cas, je n’ai pas été déçue au contraire, mais le résumé n’allait pas au livre.

Bref, c’est vraiment dommage parce que ce livre avait tout pour me plaire jusqu’au bout. S’il avait fait le double de pages, il m’aurait davantage plu je pense.

Les personnages sont vrais. Le récit est crédible. L'auteure, par son écriture, nous implique dans le destin de la vallée. On voit l'évolution de la vie, entre les années 60 et maintenant, à travers le personnage principal.

Une lecture en demi-teinte (je suis peut-être la seule !). J'ai bien aimé mais j'ai trouvé la lecture un peu longue. Au court d'un chapitre on passe d'un sujet à un autre, c'est un peu déstabilisant.

Ce ne sont pas les personnages qui m'ont déçu ni l'histoire ni les beaux sentiments. Mais plutôt la vie monotone de la vallée. Un endroit refermé sur lui-même, vivant que des ragots, des problèmes familiaux des uns et des autres, des jalousies …. Heureusement l'existence de Margaret est pleine de rebondissements heureux ou malheureux.

L'épilogue nous permet d'avoir des nouvelles de tout le monde, comme dans la vraie vie.

Lecture numérique

Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2017/07/la-ferme-des-miller-par-QUINDLEN-Anna.html

L'histoire de toute une famille, évoquée par l'un de ses membres, au cœur de laquelle se trouve Miller's Valley, menacée d'être inondée au nom du progrès.

Dans ce lieu où tout le monde, ou presque, se connaît, chacun évolue et suit son propre chemin, que celui-ci soit heureux ou non. Mimi, la narratrice, relate ainsi son enfance depuis ce milieu rural des années 60, le souvenir de ses parents, ses frères, leurs souffrances, leurs moments de bonheur, leurs secrets ou encore leurs erreurs.

Une fresque familiale riche en destins variés, où il est également question de maladie, de la mort, ou encore des conséquences de la guerre sur les hommes. Anna Quindlen évoque ces thèmes de manière réaliste à travers des protagonistes finement dessinés, avec leurs qualités et défauts, et parfois leurs faiblesses, leurs douleurs.

L'épilogue signe parfaitement la fin de ce roman, et l'on referme le livre avec un sentiment de nostalgie, comme si l'on avait vécu cette histoire et que ces souvenirs étaient en quelque sorte un peu les nôtres.

Une saga familiale magnifiquement racontée, qui peut résonner en chacun d'entre nous, dévoilant non seulement le portrait d'une famille, mais aussi et surtout le destin d'une femme et les réflexions sur sa vie.

http://www.faimdelire.com/2017/06/la-ferme-des-miller-de-anna-quindlen.html